Découverte à Tralles en Asie Mineure vers 1885,
cette tête d'Aphrodite doit son nom actuel à la collection Kaufmann,
où elle se trouvait jusqu'à son acquisition par le Louvre en 1951.
Parmi les nombreuses copies qu'a suscitées l'Aphrodite de Cnide,
cette tête est une création originale d'époque hellénistique.
Impossible de ne pas être sensible à sa grâce et à la délicatesse
de son modelé. Libre inspiration du chef-d’œuvre de Praxitèle,
pleine de sensualité.
L'inclinaison vers la gauche, le traitement de la chevelure
en mèches ondulées réparties symétriquement de part et d'autre
d'une raie médiane sont assez proches des têtes romaines.
Mais la grâce et la douceur sont ici présentes, et permettent de dater
cette œuvre de l'époque hellénistique.
Une œuvre qui n'est pas la réplique exacte de Praxitèle ; on dirait que
l'auteur s'est permis quelques fantaisies : la longueur du cou n'est-elle pas
accentuée, de même que l'ovale du visage sensiblement allongé ?
Aphrodite semble plus anxieuse et fragile, impressions renforcées
par cet effet vaporeux qui donne au sujet des contours imprécis.
(sources Marie-Bénédicte Astier, Musée du Louvre)
en mèches ondulées réparties symétriquement de part et d'autre
d'une raie médiane sont assez proches des têtes romaines.
Mais la grâce et la douceur sont ici présentes, et permettent de dater
cette œuvre de l'époque hellénistique.
Une œuvre qui n'est pas la réplique exacte de Praxitèle ; on dirait que
l'auteur s'est permis quelques fantaisies : la longueur du cou n'est-elle pas
accentuée, de même que l'ovale du visage sensiblement allongé ?
Aphrodite semble plus anxieuse et fragile, impressions renforcées
par cet effet vaporeux qui donne au sujet des contours imprécis.
(sources Marie-Bénédicte Astier, Musée du Louvre)
Bernard Bouisset
Jeudi 4 Février 2016
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