Asselineau, Mélenchon, Dupont Aignan et Marine Le Pen proposent aux électeurs de la Présidentielle, à des degrés divers et sous des formes différentes, une sorte de Frexit.
Étant partisan d’une sortie de l’Europe, l’auteur des lignes qui suivent ne saurait cacher son adhésion (en ce domaine) aux thèses de Mélenchon, voire à celles d’Asselineau.
Sans partager l’idéologie que développent par ailleurs les deux autres candidats, il faut bien admettre qu’ils font également l’objet d’une formidable campagne de dénigrement et de diabolisation de la part des médias mainstream et du pouvoir en place.
Les quatre contempteurs de l’Europe de Maastricht sont volontiers présentés comme de dangereux "cavaliers de l'apocalypse" ou, à tout le moins, comme des populistes chevauchant de dangereuses chimères.
Le texte qui suit résume en quelque sorte les diatribes qui sont quotidiennement développées à l'encontre de ces hérétiques qui "hors du sens commun" affichent une pensée iconoclaste en matière d'inféodation à l'Europe, et au-delà , à l’Amérique.
Attention ! Il s’agit ci-après d’une parodie qui doit être lue comme telle, et qui détourne un célèbre discours de Charles De Gaulle. Sa bonne compréhension exige qu'il soit lu jusqu'au bout .... et ne soit surtout pas interprété au premier degré.
PARODIE
Asselineau, Dupont Aignan, Mélenchon et Le Pen fustigés par la "bien pensance" .
Ce groupe a une apparence : un quarteron de prétendants à la Présidence de la France ; il a une réalité : une cohorte de militants écervelés ou fanatiques. Cette cohorte et ce quarteron possèdent un savoir-faire limité et expéditif, mais ils ne voient et ne connaissent la nation et le monde que déformés au travers de leur frénésie.
Ce groupe et leur entreprise ne peuvent conduire qu'à un désastre national ; car ils veulent inverser l'abaissement de la France réalisé par le Président sortant, ils veulent combattre sa dépendance à l’Europe, une Europe elle-même heureusement soumise à la grande et fière nation américaine ; il cultivent le rêve inepte de reconstituer notre puissance, de rétablir notre rang au dehors. Toute notre œuvre risque d'être rendue vaine, par l'odieuse et stupide prétention qu’ils portent et qu’ils affichent. Voici que notre démocratie, pour factice qu’elle soit, est bafouée, notre puissance mise en danger, notre prestige international abaissé, notre rôle et notre place dans le monde compromis. Et par qui ? Hélas ! Hélas ! Hélas ! Par trois hommes et une femme dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être de servir et d'obéir aux injonctions des commissaires européens, des stratèges de l’OTAN, des tenants de l'euro, des chantres de la mondialisation, des ultras du libéralisme et des néo-cons.
Au nom de la France, faisons en sorte que tous les moyens, je dis tous les moyens, surtout médiatiques, soient employés partout pour barrer la route à ces insensés, en attendant de les réduire.
Ainsi parla Charles De Gaulle.