Article tiré du site https://www.kalinka-machja.com/
Des photographies illustrent la « rencontre » entre les émigrés russes et ukrainiens de la révolution de 1917 jetés par le destin sur les rivages de Corse, et une frange de la population locale de l’époque :
- Une première photo représente Vania Baranovsky, jeune officier d’artillerie, et ses soeurs, à la veille de la révolution.
- Une seconde photo représente la famille Mariaccia, d’Ucciani.
1. BARANOVSKY
Vania Baranovsky, après avoir quitté à la nage le RION, mis en quarantaine en mai 1921 dans la rade d’Ajaccio, épousera plus tard une Corse du village de Caporali, fondera une famille, et créera un garage qui deviendra la concession FIAT, devenue une « institution » ajaccienne.
2. MARIACCIA
On peut voir madame Veuve Mariaccia Marguerite, née Pantaloni, entourée de 5 de ses 7 enfants, dont Catherine Mariaccia à l’âge de 8 ans.
Catherine Mariaccia épousera en 1929, à l’âge de 21 ans, Constantin Maiboroda.
Ce dernier n'était pas un passager du RION.
Après être passé par la Yougoslavie et la Bulgarie, il a gagné le continent français en 1925, puis la Corse en 1928, muni du fameux passeport Nansen.
Son arrivée en Corse faisait sans doute suite à des contacts établis avec des compatriotes ukrainiens qui lui avaient vanté l’hospitalité locale.
Après avoir, dans un premier temps, travaillé comme serveur dans un grand hôtel d'Ajaccio, il créera une entreprise d’électricité dont la « publicité » reproduite ci-après, datant des années 30, témoigne de la « modernité » de son auteur.
Son intégration en Corse, tant familiale que socio-professionnelle, s'étant avérée difficile et son entreprise ayant connu quelques déboires, lui-même étant menacé d'expulsion, Constantin Maiboroda sera contraint de quitter l'île en 1934.
Il regagnera le continent français où durant des années (34 à 40) il devra de manière récurrente solliciter un renouvellement ou une prolongation de son permis de séjour (ce qui soit dit en passant n'est pas sans rappeler certaines situations actuelles).
Constantin MAIBORODA, était né de Pierre Maiboroda et Hélène Melnikov (autre patronyme très répandu à l'Est).
Enveloppe avec libellé de l'entreprise de Constantin Maïboroda. 1932.
Elle témoigne de la "modernité" de l'intéressé. Mais n'y avait-il pas quelque excès ou quelque ingénuité à parler de villas et châteaux, s'agissant de la Corse, à l'époque ?
Faute de choisir un camp, ou plutôt sa radicalité, tout individu plongé dans une situation de conflit entre deux adversaires est souvent considéré comme un ennemi et par l'un et par l'autre.
J'ai personnellement vécu cela durant la guerre d'Algérie, pendant laquelle, déchiré entre ma condition d'appelé au sein de l'armée et des convictions idéologiques me conduisant à comprendre la lutte des Algériens sans la partager, il m'a fallu en quelque sorte "composer" avec le réel.
J'ai également ,dans une moindre mesure, vécu une sorte de trouble idéologique lors de la phase paroxystique du nationalisme corse , durant laquelle j'ai été menacé par des ultras de la Corse française du fait de mon engagement dans le combat nationalitaire et je me suis vu - parallèlement - reprocher la "tiédeur" de ma participation à la lutte du peuple corse par des nationalistes engagés dans la lutte armée, tiédeur imputée à ma condition de "Corse relatif".
Ma situation d'étranger permanent, si j'ose dire, a dû sans doute contribuer à cette "distanciation" relative.
L'inconfort de la situation d'étranger permanent
- Ayant quitté ma Corse natale à l'âge de 10 ans en 1943 pour rejoindre une mère expatriée, j'ai résidé en Algérie jusqu'en 1961, veille de l'indépendance (après 27 mois de service militaire, dont une partie dans l'arme du Train puis comme sous-lieutenant dans une S.A.S nomade). Je n'étais donc ni Algérien ni "Pied-noir", mais simple "Français d'Algérie" de passage.
- En Corse, mon patronyme à consonance plus que saugrenue en termes d'anthroponymie locale a souvent occulté une ascendance maternelle incontestablement corse .
- En France continentale, à entendre les identitaires qui s'enorgueillissent de leur lignée "souchienne", ou certains assimilés récents frappés du syndrome de Polyeucte, ou encore les adeptes d'une purgation zemmourienne des origines, je devrais m'interroger sur mon degré de francité ou francitude, car je suis né d'un père ukrainien immigré et d'une mère corse pouvant difficilement se prévaloir d'une ascendance gauloise, celte ou franque.
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II.
http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1092640
Le site kalinka-machja, créé avec l'aide précieuse d'un mien ami ( Philippe C...) consacre son contenu d'une part à l'Ukraine et la Russie et d'autre part à la Corse, du fait de mon ascendance paternelle et maternelle.
J.MDes photographies illustrent la « rencontre » entre les émigrés russes et ukrainiens de la révolution de 1917 jetés par le destin sur les rivages de Corse, et une frange de la population locale de l’époque :
- Une première photo représente Vania Baranovsky, jeune officier d’artillerie, et ses soeurs, à la veille de la révolution.
- Une seconde photo représente la famille Mariaccia, d’Ucciani.
1. BARANOVSKY
Vania Baranovsky, après avoir quitté à la nage le RION, mis en quarantaine en mai 1921 dans la rade d’Ajaccio, épousera plus tard une Corse du village de Caporali, fondera une famille, et créera un garage qui deviendra la concession FIAT, devenue une « institution » ajaccienne.
2. MARIACCIA
On peut voir madame Veuve Mariaccia Marguerite, née Pantaloni, entourée de 5 de ses 7 enfants, dont Catherine Mariaccia à l’âge de 8 ans.
Catherine Mariaccia épousera en 1929, à l’âge de 21 ans, Constantin Maiboroda.
Ce dernier n'était pas un passager du RION.
Après être passé par la Yougoslavie et la Bulgarie, il a gagné le continent français en 1925, puis la Corse en 1928, muni du fameux passeport Nansen.
Son arrivée en Corse faisait sans doute suite à des contacts établis avec des compatriotes ukrainiens qui lui avaient vanté l’hospitalité locale.
Après avoir, dans un premier temps, travaillé comme serveur dans un grand hôtel d'Ajaccio, il créera une entreprise d’électricité dont la « publicité » reproduite ci-après, datant des années 30, témoigne de la « modernité » de son auteur.
Son intégration en Corse, tant familiale que socio-professionnelle, s'étant avérée difficile et son entreprise ayant connu quelques déboires, lui-même étant menacé d'expulsion, Constantin Maiboroda sera contraint de quitter l'île en 1934.
Il regagnera le continent français où durant des années (34 à 40) il devra de manière récurrente solliciter un renouvellement ou une prolongation de son permis de séjour (ce qui soit dit en passant n'est pas sans rappeler certaines situations actuelles).
Constantin MAIBORODA, était né de Pierre Maiboroda et Hélène Melnikov (autre patronyme très répandu à l'Est).
MARIACCIA Jean Dominique, époux de Marguerite née PANTALONI , bûcheron au Canada à la veille de la guerre 14-18, et qui aurait été le beau-père de Constantin Maiboroda s'il n'était décédé en 1917.
Enveloppe avec libellé de l'entreprise de Constantin Maïboroda. 1932.
Elle témoigne de la "modernité" de l'intéressé. Mais n'y avait-il pas quelque excès ou quelque ingénuité à parler de villas et châteaux, s'agissant de la Corse, à l'époque ?
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maison Mayboroda à Cherkassy (UKRAINE)
Extrait :
Malheureusement, historiquement, il ne restait pas trop de bâtiments historiques à Tcherkassy. Certains ont été détruits par la guerre et d’autres par les politiques de l’Union soviétique. Par conséquent, les monuments qui restent sont d’un grand intérêt pour les résidents et les visiteurs. La liste comprend des monuments bien conservés, comme la maison Mayboroda.
Malheureusement, historiquement, il ne restait pas trop de bâtiments historiques à Tcherkassy. Certains ont été détruits par la guerre et d’autres par les politiques de l’Union soviétique. Par conséquent, les monuments qui restent sont d’un grand intérêt pour les résidents et les visiteurs. La liste comprend des monuments bien conservés, comme la maison Mayboroda.
Le patronyme Maiboroda (Mayboroda) est d'origine Ukrainienne. Il a essaimé en Russie impériale et soviétique du fait de différents épisodes de l'Histoire.
Une rapide incursion dans les moteurs de recherche témoigne de sa notoriété dans les deux pays.
L'exemple de la maison Mayboroda à Tcherkassy constitue une simple homonymie. Le Mayboroda en question était un riche entrepreneur ayant fait fortune dans les chemins de fer.
Il en va de même pour l'homonymie ci-après, qui concerne le déporté de Moldavie Maiboroda Constantin. ( Nom et prénom identiques à ceux du père de Jean Maiboroda, Constantin Maiboroda ! )
Cf. https://vox.publika.md/politica/lista-membrilor-pnl-deportati-dupa-ocuparea-basarabiei-1940-528881.html
MAIBORODA Constantin (né en 1904). Membre du PNL Condamné en 1940 à 8 ans de camp de travail. Libéré en 1956 .
D'origine ukrainienne né en Moldavie. Déporté par les Soviétiques en 1940 lors de l'invasion de la Bessarabie. Cruel destin que celui de ce Maiboroda et de sa famille (l'épouse et les enfants ont connu plusieurs lieux de déportation après la "libération" du père)
Autre homonyme avec lequel il serait flatteur de revendiquer une parenté, (plutôt qu'avec telle ou telle starlette adepte des réseaux sociaux) :
Oleksandr Mykytovych Mayboroda - Directeur adjoint de l'Institut Kuras d'études politiques et ethniques de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, docteur en sciences historiques, professeur […]
Précisons enfin que le patronyme Maiboroda apparait dans la littérature russe à travers les ouvrages de deux auteurs célèbres :
- On découvre par exemple un capitaine Maiboroda dans "Les Décembristes" de Léon Tolstoï, personnage dont on ne sait s'il fut un agent du Tsar infiltré chez les conspirateurs ou un traître à la cause de ces derniers.
- Un autre Maiboroda apparaît dans "Le Don paisible" de l'écrivain soviétique Mikhaïl Cholokhov, ouvrage consacré aux Cosaques du Don et à la guerre civile 1917/1922.
Pour le reste, des moteurs de recherche tels que les géants du web Google, Yahoo et Bing, Yandex (pour la Russie), ou plus modestes mais moins "intrusifs" comme DuckDuckGo ou Qwant, permettent de constater que le patronyme Maiboroda, qui peut paraître incongru en France (encore qu'il y soit présent) est assez répandu à travers la planète, principalement, cela va de soi, en Ukraine et en Russie.
J.M
Une rapide incursion dans les moteurs de recherche témoigne de sa notoriété dans les deux pays.
L'exemple de la maison Mayboroda à Tcherkassy constitue une simple homonymie. Le Mayboroda en question était un riche entrepreneur ayant fait fortune dans les chemins de fer.
Il en va de même pour l'homonymie ci-après, qui concerne le déporté de Moldavie Maiboroda Constantin. ( Nom et prénom identiques à ceux du père de Jean Maiboroda, Constantin Maiboroda ! )
Cf. https://vox.publika.md/politica/lista-membrilor-pnl-deportati-dupa-ocuparea-basarabiei-1940-528881.html
MAIBORODA Constantin (né en 1904). Membre du PNL Condamné en 1940 à 8 ans de camp de travail. Libéré en 1956 .
D'origine ukrainienne né en Moldavie. Déporté par les Soviétiques en 1940 lors de l'invasion de la Bessarabie. Cruel destin que celui de ce Maiboroda et de sa famille (l'épouse et les enfants ont connu plusieurs lieux de déportation après la "libération" du père)
Autre homonyme avec lequel il serait flatteur de revendiquer une parenté, (plutôt qu'avec telle ou telle starlette adepte des réseaux sociaux) :
Oleksandr Mykytovych Mayboroda - Directeur adjoint de l'Institut Kuras d'études politiques et ethniques de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, docteur en sciences historiques, professeur […]
Précisons enfin que le patronyme Maiboroda apparait dans la littérature russe à travers les ouvrages de deux auteurs célèbres :
- On découvre par exemple un capitaine Maiboroda dans "Les Décembristes" de Léon Tolstoï, personnage dont on ne sait s'il fut un agent du Tsar infiltré chez les conspirateurs ou un traître à la cause de ces derniers.
- Un autre Maiboroda apparaît dans "Le Don paisible" de l'écrivain soviétique Mikhaïl Cholokhov, ouvrage consacré aux Cosaques du Don et à la guerre civile 1917/1922.
Pour le reste, des moteurs de recherche tels que les géants du web Google, Yahoo et Bing, Yandex (pour la Russie), ou plus modestes mais moins "intrusifs" comme DuckDuckGo ou Qwant, permettent de constater que le patronyme Maiboroda, qui peut paraître incongru en France (encore qu'il y soit présent) est assez répandu à travers la planète, principalement, cela va de soi, en Ukraine et en Russie.
J.M
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En souvenir de Constantin Maïboroda, mon père.
Né à KIEV le 01/04/1903 de Pierre Maiboroda et d'Elena Melnikov (Melnikova).
Décédé à Paris le 09/07/1968
Constantin Maïboroda était adolescent à KIEV lors de la terrible année 1919 relatée par Boulgakov dans " La garde blanche" et Thomas Chopard dans " Le martyre de Kiev", ouvrages faisant l'objet d'analyses sur ce site.
Les raisons exactes de son départ pour l'exil en 1921 me sont, du fait d'une séparation parentale survenue alors que j'étais enfant, pratiquement inconnues.
Quelques renseignements obtenus à Paris, son lieu de résidence entre 1934 et 1968 (avec un intermède de travail en Allemagne en 1942-43 sur lequel je ne m'étendrai pas) donnent à penser qu'il aurait eu dans sa jeunesse des sympathies makhnovistes.
Né à KIEV le 01/04/1903 de Pierre Maiboroda et d'Elena Melnikov (Melnikova).
Décédé à Paris le 09/07/1968
Constantin Maïboroda était adolescent à KIEV lors de la terrible année 1919 relatée par Boulgakov dans " La garde blanche" et Thomas Chopard dans " Le martyre de Kiev", ouvrages faisant l'objet d'analyses sur ce site.
Les raisons exactes de son départ pour l'exil en 1921 me sont, du fait d'une séparation parentale survenue alors que j'étais enfant, pratiquement inconnues.
Quelques renseignements obtenus à Paris, son lieu de résidence entre 1934 et 1968 (avec un intermède de travail en Allemagne en 1942-43 sur lequel je ne m'étendrai pas) donnent à penser qu'il aurait eu dans sa jeunesse des sympathies makhnovistes.
Cf.
https://www.kalinka-machja.com/Deux-oeuvres-majeures-de-BOULGAKOV_a789.html
https://www.kalinka-machja.com/LE-MARTYRE-DE-KIEV_a783.html
https://www.kalinka-machja.com/LE-MARTYRE-DE-KIEV_a783.html
Constantin Maïboroda, aux dires de sa famille corse, se prévalait de parenté avec Georges et Platon Maïboroda, compositeurs ukrainiens célèbres. *
Cela est accrédité par le fait qu'il appela son premier enfant, né en 1931 à Ajaccio, Georges Maïboroda.
Il se prévalait également de parenté avec un autre Maiboroda, le chanteur d'opéra Vladimir Yakovlevitch Mayboroda (1852-1917), et par sa branche maternelle avec le chanteur d'opéra (baryton) Ivan Alexandrovitch MELNIKOV (1832-1906)
..... Mais l'on sait que les immigrés, pour rehausser leur statut, enjolivent souvent leurs origines ou s'enorgueillissent de parenté fictive.
En tout état de cause, le patronyme Maiboroda (Mayboroda) est très répandu en Ukraine et n'est pas absent en Russie (héritage de l'empire russe et de la période soviétique) . Il en va de même pour le patronyme Melnikov.
Il suffit d'ailleurs de parcourir un moteur de recherche pour constater qu'ils bénéficient, pour diverses raisons, tant en Ukraine qu'en Russie, d'une certaine notoriété.
A ce propos, il me paraît opportun de livrer ici la justification de mon engagement limité dans le conflit actuel, hormis ma contribution à l'accueil des réfugiés.
Du non-engagement relatif.
Cela est accrédité par le fait qu'il appela son premier enfant, né en 1931 à Ajaccio, Georges Maïboroda.
Il se prévalait également de parenté avec un autre Maiboroda, le chanteur d'opéra Vladimir Yakovlevitch Mayboroda (1852-1917), et par sa branche maternelle avec le chanteur d'opéra (baryton) Ivan Alexandrovitch MELNIKOV (1832-1906)
..... Mais l'on sait que les immigrés, pour rehausser leur statut, enjolivent souvent leurs origines ou s'enorgueillissent de parenté fictive.
En tout état de cause, le patronyme Maiboroda (Mayboroda) est très répandu en Ukraine et n'est pas absent en Russie (héritage de l'empire russe et de la période soviétique) . Il en va de même pour le patronyme Melnikov.
Il suffit d'ailleurs de parcourir un moteur de recherche pour constater qu'ils bénéficient, pour diverses raisons, tant en Ukraine qu'en Russie, d'une certaine notoriété.
A ce propos, il me paraît opportun de livrer ici la justification de mon engagement limité dans le conflit actuel, hormis ma contribution à l'accueil des réfugiés.
Du non-engagement relatif.
La justification de mon refus d'épouser la russophobie ambiante à l'encontre du peuple Russe, rendu coupable des errements de Poutine et de sa stratégie radicale, russophobie au demeurant abondamment suscitée et alimentée par les médias dominants et la propagande gouvernementale, tient sans doute à mes propres origines et à mes propres expériences de la guerre ou des conflits nationaux internes.
Faute de choisir un camp, ou plutôt sa radicalité, tout individu plongé dans une situation de conflit entre deux adversaires est souvent considéré comme un ennemi et par l'un et par l'autre.
J'ai personnellement vécu cela durant la guerre d'Algérie, pendant laquelle, déchiré entre ma condition d'appelé au sein de l'armée et des convictions idéologiques me conduisant à comprendre la lutte des Algériens sans la partager, il m'a fallu en quelque sorte "composer" avec le réel.
J'ai également ,dans une moindre mesure, vécu une sorte de trouble idéologique lors de la phase paroxystique du nationalisme corse , durant laquelle j'ai été menacé par des ultras de la Corse française du fait de mon engagement dans le combat nationalitaire et je me suis vu - parallèlement - reprocher la "tiédeur" de ma participation à la lutte du peuple corse par des nationalistes engagés dans la lutte armée, tiédeur imputée à ma condition de "Corse relatif".
Ma situation d'étranger permanent, si j'ose dire, a dû sans doute contribuer à cette "distanciation" relative.
L'inconfort de la situation d'étranger permanent
- Ayant quitté ma Corse natale à l'âge de 10 ans en 1943 pour rejoindre une mère expatriée, j'ai résidé en Algérie jusqu'en 1961, veille de l'indépendance (après 27 mois de service militaire, dont une partie dans l'arme du Train puis comme sous-lieutenant dans une S.A.S nomade). Je n'étais donc ni Algérien ni "Pied-noir", mais simple "Français d'Algérie" de passage.
- En Corse, mon patronyme à consonance plus que saugrenue en termes d'anthroponymie locale a souvent occulté une ascendance maternelle incontestablement corse .
- En France continentale, à entendre les identitaires qui s'enorgueillissent de leur lignée "souchienne", ou certains assimilés récents frappés du syndrome de Polyeucte, ou encore les adeptes d'une purgation zemmourienne des origines, je devrais m'interroger sur mon degré de francité ou francitude, car je suis né d'un père ukrainien immigré et d'une mère corse pouvant difficilement se prévaloir d'une ascendance gauloise, celte ou franque.
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Heorhiy Ilarionovych Maiboroda parfois transcrit en anglais Georgiy ou Heorhy Maiboroda ou Mayboroda (ukrainien: Георгій Іларіонович Майборода 1; Décembre 1913, Pelekhivshchyna khutir, Krementchouk County, Poltava gouvernorat , Russie - 6 Décembre 1992, à Kiev , Ukraine ), était un compositeur ukrainien.
Maiboroda, dont le frère Platon Maiboroda était également compositeur (principalement de chansons), a étudié au Collège de Musique Glière à Kiev , où il a étudié avec Levko Revutsky , obtenant son diplôme en 1941 et y enseignant de 1952 à 1958. De 1967 à 1968, il était à la tête de l'Union des compositeurs d'Ukraine.
Ecouter la Valse de KIEV, de Platon Maiboroda.
Valse de Kiev - Platon Mayboroda
https://www.youtube.com/watch?v=BarnP5kgC4U
https://www.youtube.com/watch?v=_5sbtNhkl0E
Ecouter l'opéra CHEVTCHNENKO de Heorhiy (Georges) Maiboroda
https://www.youtube.com/watch?v=mRzE_-d2pxA
Valse de Kiev - Platon Mayboroda
https://www.youtube.com/watch?v=BarnP5kgC4U
https://www.youtube.com/watch?v=_5sbtNhkl0E
Ecouter l'opéra CHEVTCHNENKO de Heorhiy (Georges) Maiboroda
https://www.youtube.com/watch?v=mRzE_-d2pxA
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II.
UCCIANI (AUCCIA)
berceau de la famille MARIACCIA
berceau de la famille MARIACCIA
http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1092640
La commune d’Ucciani se trouve en Corse du Sud, canton du Celavo-Mezzana. Elle fait partie de la Communauté des Communes de la Haute Vallée de la Gravona. Sa superficie est de 2300ha. Les communes limitrophes sont Tavera, Bastelica, Rezza, Azzana, Vero et Carbuccia. Le village se situe entre 400 et 500 mètres d'altitude. Il se compose du village principal et du hameau de Crucoli. Le point culminant de la commune est A Punta d'Isa (1610m) dont le sommet se partage entre les communes de Bastelica et Tavera. L'eau y est abondante, on y trouve une cinquantaine de sources. Le village est entouré de châtaigniers et de chênes verts, on y trouve quelques oliviers. Les surfaces agricoles se trouvent principalement au lieu-dit Tuschini et Tinturaghju, on y cultivait du blé, de l'orge et on y faisait du foin.
Le territoire de la commune d'Ucciani est certainement occupé depuis la préhistoire comme l'atteste le menhir trouvé à Tavera, non loin de ce territoire. Après la chute de l'Empire Romain, pour fuir les multiples invasions, les habitants du bas des vallées se réfugièrent en montagne. C'est durant le haut moyen-âge que se développèrent les implantations de Tassu, de Mariaccia, de Meligrossi et de Sant'Antonu. Les restes de la chapelle San Lunardu, qui, selon la tradition aurait été la chapelle du Tassu ont été datés du IXe siècle. Aux alentours de l'an mille, peu à peu, les sites primitifs furent réoccupés et des édifices religieux bâtis (Sant' Antonu, Santa Barbara, Sant' Antuninu, Cunventu...). L'église paroissiale Saint Antonin est signalée par Mgr Mascardi en 1587. A l'époque moderne, la culture du châtaignier se développa et jusqu’à 9 moulins fonctionnèrent dans la commune. Sur le plan terrier, les villages de Tassu et de Sant' Antonu sont ruinés, celui de Meligrossi n'apparait plus, celui de Mariaccia possède encore des habitants. Au XIXe siècle, avec la construction d'un pont au lieu dit Vercaghju, l'amélioration des routes et l'arrivée du chemin de fer, l'économie se développa quelque peu. Comme les autres villages de la vallée de la Gravona, Ucciani perdra environ 10% de sa population lors du premier conflit mondial.
MAISONS DITES CASI DI A MARIACCIA
http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1093508
Maisons de l'ancien village de Mariaccia abandonné au début du 19e siècle; elles sont présentes sur le plan terrier de 1788 et en bonne partie ruinées sur le cadastre napoléonien de 1852. Ce village serait très ancien (haut moyen-âge) et aurait été plusieurs fois rasé lors de diverses incursions (tradition orale). Il existait deux autres villages U Tassu et Meligrossi rasés eux aussi lors d'une incursion sarrasine au 15e siècle.
Le territoire de la commune d'Ucciani est certainement occupé depuis la préhistoire comme l'atteste le menhir trouvé à Tavera, non loin de ce territoire. Après la chute de l'Empire Romain, pour fuir les multiples invasions, les habitants du bas des vallées se réfugièrent en montagne. C'est durant le haut moyen-âge que se développèrent les implantations de Tassu, de Mariaccia, de Meligrossi et de Sant'Antonu. Les restes de la chapelle San Lunardu, qui, selon la tradition aurait été la chapelle du Tassu ont été datés du IXe siècle. Aux alentours de l'an mille, peu à peu, les sites primitifs furent réoccupés et des édifices religieux bâtis (Sant' Antonu, Santa Barbara, Sant' Antuninu, Cunventu...). L'église paroissiale Saint Antonin est signalée par Mgr Mascardi en 1587. A l'époque moderne, la culture du châtaignier se développa et jusqu’à 9 moulins fonctionnèrent dans la commune. Sur le plan terrier, les villages de Tassu et de Sant' Antonu sont ruinés, celui de Meligrossi n'apparait plus, celui de Mariaccia possède encore des habitants. Au XIXe siècle, avec la construction d'un pont au lieu dit Vercaghju, l'amélioration des routes et l'arrivée du chemin de fer, l'économie se développa quelque peu. Comme les autres villages de la vallée de la Gravona, Ucciani perdra environ 10% de sa population lors du premier conflit mondial.
MAISONS DITES CASI DI A MARIACCIA
http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1093508
Maisons de l'ancien village de Mariaccia abandonné au début du 19e siècle; elles sont présentes sur le plan terrier de 1788 et en bonne partie ruinées sur le cadastre napoléonien de 1852. Ce village serait très ancien (haut moyen-âge) et aurait été plusieurs fois rasé lors de diverses incursions (tradition orale). Il existait deux autres villages U Tassu et Meligrossi rasés eux aussi lors d'une incursion sarrasine au 15e siècle.