El Hachelmi Sahnouni, un des fondateurs du FIS et adepte de la violence. PH/DR
Toujours fidèle à ses positions criminelles, El Hachemi Sahnouni raconte que le jeune étudiant kabyle fut tué lors d’un affrontement avec les « frères », et que les services de sécurité se sont rendus à la cité universitaire de Ben Aknoun pour « mettre la main sur les militants islamistes ».
Plus loin, le chef terroriste, ajoute que depuis la désignation de Chadli Bendjedid à la tête de l’Etat algérien, il a ouvert la voie aux islamistes et aux prêches dans les mosquées.
Sans citer les noms des assassins de Kamel Amzal, El Hachemi Sahnouni a évoqué ce tragique épisode comme un simple fait divers. Il faut rappeler à ce terroriste que Kamel Amzal a été assassiné par l’un de ses disciples, à savoir Lassouli Fath-allah.
Les faits remontent à la nuit du 1er novembre 1982, lorsque Kamel Amzal et ses amis à la cité universitaire de Ben Aknoun, ont décidé de participer et d’organiser une AG des résidents de la cité. Ainsi, une réunion s’est tenue, le 1er novembre au réfectoire de la cité appelant, par voie d’affiches, les étudiants à une assemblée générale.
Une vingtaine d’étudiants progressistes placardaient les murs de la cité avec cet appel. Les frères musulmans, de leur coté, réunissaient « les fidèles » dans l’enceinte de la mosquée pour préparer une aventure périlleuse qui coûtera la vie à un jeune militant.
En effet, selon des témoignages, le muezzin, étudiant de son état, exhortait « les invités à se préparer » pour l’aventure. Aussitôt les étudiants sortaient pour afficher l’appel, une cohorte de militants vêtus en kamis, jean et baskets leur sautait dessus avec haches, coutelas et autres armes prohibées.
Une scène d’horreur s’en est suivie. Stupéfaits, les étudiants découvrirent, le corps de Kamel gisant dans une marre de sang. La nouvelle de son assassinat faisait le tour des cités et campus.
Son assassin, Lassouli Fateh-Ellah, fils d’un commissaire de police sera condamné, à l’issue d’un simulacre de procès, sans la présence de l’avocat principal de la famille Amzal, à huit ans de prison. C'est ainsi que les islamistes ont accaparé les comités des cités universitaires et en ont fait des instruments pour propager et imposer leur idéologie extrémiste. Commençant par mettre fin aux activités culturelles (Musique, théâtre, peinture, ....) au sein des cités universitaires.
Ils en arrivèrent à transformer les mosquées dans les cités en véritables casernes de stockage d'armes blanches et à feux et même de la TNT a été découverte dans ces mosquées après l'assassinat de Amzal, rapportent des étudiants de l'époque.
La mise à l'écart des militants d'obédience démocratique, résolument pacifique et la libre activité politique, tolérée, des extrémistes religieux, ont préparé le lit pour un islamisme barbare dont l'Algérie subira quelques années plus tard les plus abominables crimes contre les artistes, écrivains, journalistes et citoyens lambda n'épargnant ni femme ni enfant.
aai
SIWEL 071418 JAN13
Plus loin, le chef terroriste, ajoute que depuis la désignation de Chadli Bendjedid à la tête de l’Etat algérien, il a ouvert la voie aux islamistes et aux prêches dans les mosquées.
Sans citer les noms des assassins de Kamel Amzal, El Hachemi Sahnouni a évoqué ce tragique épisode comme un simple fait divers. Il faut rappeler à ce terroriste que Kamel Amzal a été assassiné par l’un de ses disciples, à savoir Lassouli Fath-allah.
Les faits remontent à la nuit du 1er novembre 1982, lorsque Kamel Amzal et ses amis à la cité universitaire de Ben Aknoun, ont décidé de participer et d’organiser une AG des résidents de la cité. Ainsi, une réunion s’est tenue, le 1er novembre au réfectoire de la cité appelant, par voie d’affiches, les étudiants à une assemblée générale.
Une vingtaine d’étudiants progressistes placardaient les murs de la cité avec cet appel. Les frères musulmans, de leur coté, réunissaient « les fidèles » dans l’enceinte de la mosquée pour préparer une aventure périlleuse qui coûtera la vie à un jeune militant.
En effet, selon des témoignages, le muezzin, étudiant de son état, exhortait « les invités à se préparer » pour l’aventure. Aussitôt les étudiants sortaient pour afficher l’appel, une cohorte de militants vêtus en kamis, jean et baskets leur sautait dessus avec haches, coutelas et autres armes prohibées.
Une scène d’horreur s’en est suivie. Stupéfaits, les étudiants découvrirent, le corps de Kamel gisant dans une marre de sang. La nouvelle de son assassinat faisait le tour des cités et campus.
Son assassin, Lassouli Fateh-Ellah, fils d’un commissaire de police sera condamné, à l’issue d’un simulacre de procès, sans la présence de l’avocat principal de la famille Amzal, à huit ans de prison. C'est ainsi que les islamistes ont accaparé les comités des cités universitaires et en ont fait des instruments pour propager et imposer leur idéologie extrémiste. Commençant par mettre fin aux activités culturelles (Musique, théâtre, peinture, ....) au sein des cités universitaires.
Ils en arrivèrent à transformer les mosquées dans les cités en véritables casernes de stockage d'armes blanches et à feux et même de la TNT a été découverte dans ces mosquées après l'assassinat de Amzal, rapportent des étudiants de l'époque.
La mise à l'écart des militants d'obédience démocratique, résolument pacifique et la libre activité politique, tolérée, des extrémistes religieux, ont préparé le lit pour un islamisme barbare dont l'Algérie subira quelques années plus tard les plus abominables crimes contre les artistes, écrivains, journalistes et citoyens lambda n'épargnant ni femme ni enfant.
aai
SIWEL 071418 JAN13