Maroc : des manifestants pacifiques violemment agressés à Nador
Suite à la mort tragique du jeune Mohsin Fikri en novembre dernier à Taghzut (El-Hoceima), dans la région du Rif au Maroc, un mouvement citoyen s’est constitué afin d’assurer le suivi de cet événement et d’agir afin d’éviter de nouvelles victimes innocentes du Makhzen. Ce mouvement a appelé à une action pacifique de sensibilisation le 25 décembre 2016 à Nador.
Dès le début de la manifestation, un groupe de voyous armés de sabres et de barres de fer a violemment attaqué les marcheurs pacifiques, faisant plusieurs blessés et semant la panique dans la rue. Les agents de police présents en nombre pour surveiller le cortège des manifestants sont restés sans réaction, se contentant d’observer l’agression qui se déroulait devant leurs yeux.
Visiblement, les agresseurs étaient en service commandé et avaient pour consigne de perturber la manifestation pacifique.
Le Congrès Mondial Amazigh dénonce avec force la violente agression perpétrée contre un mouvement pacifique et demande des explications officielles au gouvernement marocain concernant l’attitude passive de la police, qui équivaut à une caution de l’attaque.
Par ailleurs, le Congrès Mondial Amazigh exprime sa préoccupation au sujet des provocations et des « bavures » qui se répètent et qui nous font penser en définitive, qu’il s’agit bien là d’une véritable politique agressive contre le Rif et le peuple rifain. Le CMA rappelle aux autorités marocaines que le droit de protestation et de manifestation pacifique est garanti par la Constitution du pays et par les conventions internationales des droits de l'Homme.
Le CMA exige l'arrestation et la traduction immédiate des délinquants devant la justice. Leur culpabilité est attestée par de nombreux témoins, photos et vidéos.
Le CMA réitère sa solidarité inconditionnelle avec les victimes blessées et avec le mouvement pacifique du Rif et met l’Etat marocain devant ses responsabilités notamment son obligation de protéger la sécurité des acteurs de la société civile et des manifestants pacifiques et attend avec impatience les résultats de l'enquête sur l'assassina.
Paris 26/12/2016
P/le Bureau du CMA
Kamira Nait Sid, Présidente
SIWEL 282110 DEC 16
Suite à la mort tragique du jeune Mohsin Fikri en novembre dernier à Taghzut (El-Hoceima), dans la région du Rif au Maroc, un mouvement citoyen s’est constitué afin d’assurer le suivi de cet événement et d’agir afin d’éviter de nouvelles victimes innocentes du Makhzen. Ce mouvement a appelé à une action pacifique de sensibilisation le 25 décembre 2016 à Nador.
Dès le début de la manifestation, un groupe de voyous armés de sabres et de barres de fer a violemment attaqué les marcheurs pacifiques, faisant plusieurs blessés et semant la panique dans la rue. Les agents de police présents en nombre pour surveiller le cortège des manifestants sont restés sans réaction, se contentant d’observer l’agression qui se déroulait devant leurs yeux.
Visiblement, les agresseurs étaient en service commandé et avaient pour consigne de perturber la manifestation pacifique.
Le Congrès Mondial Amazigh dénonce avec force la violente agression perpétrée contre un mouvement pacifique et demande des explications officielles au gouvernement marocain concernant l’attitude passive de la police, qui équivaut à une caution de l’attaque.
Par ailleurs, le Congrès Mondial Amazigh exprime sa préoccupation au sujet des provocations et des « bavures » qui se répètent et qui nous font penser en définitive, qu’il s’agit bien là d’une véritable politique agressive contre le Rif et le peuple rifain. Le CMA rappelle aux autorités marocaines que le droit de protestation et de manifestation pacifique est garanti par la Constitution du pays et par les conventions internationales des droits de l'Homme.
Le CMA exige l'arrestation et la traduction immédiate des délinquants devant la justice. Leur culpabilité est attestée par de nombreux témoins, photos et vidéos.
Le CMA réitère sa solidarité inconditionnelle avec les victimes blessées et avec le mouvement pacifique du Rif et met l’Etat marocain devant ses responsabilités notamment son obligation de protéger la sécurité des acteurs de la société civile et des manifestants pacifiques et attend avec impatience les résultats de l'enquête sur l'assassina.
Paris 26/12/2016
P/le Bureau du CMA
Kamira Nait Sid, Présidente
SIWEL 282110 DEC 16