M. Ferhat Mehenni entouré de militantes et de militants au Trocadéro, le 20 avril 2013 à Paris. (Photo/Siwel)
Ce matin alors que les Algériens se connectent sur la Toile et suivent les télévisions étrangères pour s’informer sur l’état de santé de Bouteflika, les relais du pouvoir et les agents des services n’ont pas trouver mieux que de répandre une rumeur sur une prétendue mort du président du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil, M. Ferhat Mehenni.
Des dizaines d’appels, des centaines de messages affluaient dés la matinée pour de plus amples informations. A Raffour, du coté de Tubirett, à Melbou du coté de Vgayet, ou bien à Tizi-Wezzu ou à Michelet, les militants et les sympathisants du MAK et du GPK, n’ont pas caché, d’abord, leur peur, ensuite, leur colère contre ces relais du pouvoir qui tentent de cacher leur désarroi et leur panique si leur « boss », Bouteflika décède.
Ces futurs « orphelins politiques », tentent en cette journée du 28 avril, date à laquelle les services de répression ont reçu l’ordre de tirer sur les Kabyles lors du printemps, noir de 2001, de jeter l’opprobre et la suspicion sur le MAK et le GPK. Après la diffamation et l’invectives distillées par les organes de presse antikabyles tel Echourouk et Ennahar, ces apparatchiks tentent encore une fois, de porter atteinte à M. Ferhat Mehenni et à son intégrité physique et morale.
De son coté, le président du GPK rassure les militants et sympathisants du MAK-GPK de ses pleines capacités physique et morale à poursuivre le combat pour l’autodétermination de la Kabylie. Pour M. Bouaziz Ait Chebib, président du MAK, « c’est le résultat de la panique qui s’est emparée des courtisans locaux de Bouteflika qui les a poussé à semer ce genre de rumeurs ».
Pour Hakim, militant du MAK de Tubirett, le DRS et les relais du pouvoir criminel « connaissent la popularité et la place dont jouit le président du GPK au sein du peuple kabyle ». Et c’est pour cela « qu’ils tentent de semer les rumeurs le concernant ». Pour ce militant, « Bouteflika est passé de vie à trépas, puisque ces relais sont pris de panique».
aai
SIWEL 28 1529 AVR 13