Le premier ministre algérien , A. Ouyahya "consulte" l'émir de l'organisation terroriste de l'AIS, Madani Merzag (PH/DR)
Ce serait donc suite à la publication d’un article, qui plus est publié dans une rubrique dédiée à l'islam et intitulée «Islamiate», que le journaliste Mohamed Chergui aurait porté atteinte au prophète.
L’affaire semble à peu plausible dans un pays comme l’Algérie, où l’article 2 de sa constitution stipule que «l’islam est la religion de l’Etat» et qu’il existe désormais, depuis l'alliance de Bouteflika avec les terroristes islamistes du GIA, des dispositions dans le code pénal algérien, l’article 144 bis, notamment, qui stipulant : « est puni d'emprisonnement quiconque offense le Prophète et les envoyés de Dieu, ou dénigre le dogme ou les préceptes de l'islam»...
Et ce serait donc dans un pays où le terroriste islamiste est roi et où des dispositions juridiques prévues pour tout écart de conduite au dogme islamique, que ce journaliste se serait risqué à porter atteinte au Prophète Mahomet, et en plus dans un journal arabophone.
Le directeur du journal El Djoumhouria reprocherait à ce journaliste d’avoir repris l'article d'un chercheur européen sur des expressions coraniques. C'est la publication de cet article qui aurait été considéré par le directeur du journal comme étant une « atteinte au prophète ».
L’affaire est plus que douteuse mais cela n'a pas empêché le journaliste d'être immédiatement licencié par le directeur du journal qui a en outre déposé plainte contre le journaliste pour « atteinte au prophète ». La justice algérienne, quant à elle, e expédié l'affaire en deux temps trois mouvements, sans avoir daigné entendre l’accusé et sans avoir même l'avoir convoqué à son propre jugement. Le journaliste a été condamné par contumace le 24 février dernier à trois ans de prison et à 200 000DA d’amendes.
Affaire à suivre,
ma,
SIWEL 031121 MARS 15