La délégation du MAK avant la tenue du rassemblement. PH/Siwel
Le jeune chômeur, Nafaâ Khlifi, résident a Ahnif dans la daïra d’Imechdallen à Tubirett, a été condamné à 4 mois de prison ferme, pour « outrage au président de la République ».
L'affaire a été jugée, pour précision, à huit-clos.
L'affaire a été ajournée à deux reprises pour cause d'absence de la partie plaignante, à savoir le maire d‘ Ahnif. Durant toute cette période de report, Nafaâ a été incarcéré.
Pour rappel le jeune Nafaâ a été accusé d'atteinte à la personne du président Bouteflika après qu'il a arraché un portrait-photo dudit président et ce, en réponse aux provocations et aux intimidations du P/APC d'Ahnif. Nafaâ Khlifi demandait, au fait, des explications sur les tergiversations enregistrées sur sa demande de poste d'emploi.
En guise de soutien au jeune Nafaâ, le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), dont son président Bouaziz Ait Chebib, accompagné d'une délégation de militants, ont observé un sit-in devant la Cour de justice de la ville de Tubirett.
Après l’annonce du verdict, condamnant le jeune Nafaâ à 4 mois de prison ferme, une prise de parole a été improvisée sur place.
M. Meziane Abane, secrétaire national du MAK chargé des droits de l'Homme a expliqué les circonstances et les causes de l’incarcération du jeune Nafaâ.
Pour sa part, Bouaziz Ait Chebib, président du MAK a souligné que Nafaâ est accusé d'outrage à la personne du « président de la république ». Or, a-t-il ajouté, « la présence même du cadre de Bouteflika dans une enceinte communale kabyle est en soi une atteinte à la dignité du peuple kabyle qui ne reconnait ni le pouvoir algérien ni le pseudo président qui l'incarne ».
« Ce qu'a fait Nafaâ Khlifi reflète une vérité irréfutable : Bouteflika n'est pas le président du peuple kabyle », a encore ajouté le président du MAK.
Par ailleurs, M. Ait Chebib a indiqué que « nous sommes là pour dénoncer cette provocation de trop et soutenir la victime et exiger sa libération. Aujourd'hui nous sommes tous des Nafaâ. Notre frère n'est coupable de rien mis à part sa dénonciation de l'antikabylisme du régime raciste d'Alger. Celui qui doit être jugé c'est Bouteflika pour avoir assassiné 128 jeunes kabyles ».
notons, enfin,la présence de deux militants algérois du Réseau de défense des libertés et de la dignité (RDLD), lors du rassemblement.
aai/
Siwel 051719 sept12
L'affaire a été jugée, pour précision, à huit-clos.
L'affaire a été ajournée à deux reprises pour cause d'absence de la partie plaignante, à savoir le maire d‘ Ahnif. Durant toute cette période de report, Nafaâ a été incarcéré.
Pour rappel le jeune Nafaâ a été accusé d'atteinte à la personne du président Bouteflika après qu'il a arraché un portrait-photo dudit président et ce, en réponse aux provocations et aux intimidations du P/APC d'Ahnif. Nafaâ Khlifi demandait, au fait, des explications sur les tergiversations enregistrées sur sa demande de poste d'emploi.
En guise de soutien au jeune Nafaâ, le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), dont son président Bouaziz Ait Chebib, accompagné d'une délégation de militants, ont observé un sit-in devant la Cour de justice de la ville de Tubirett.
Après l’annonce du verdict, condamnant le jeune Nafaâ à 4 mois de prison ferme, une prise de parole a été improvisée sur place.
M. Meziane Abane, secrétaire national du MAK chargé des droits de l'Homme a expliqué les circonstances et les causes de l’incarcération du jeune Nafaâ.
Pour sa part, Bouaziz Ait Chebib, président du MAK a souligné que Nafaâ est accusé d'outrage à la personne du « président de la république ». Or, a-t-il ajouté, « la présence même du cadre de Bouteflika dans une enceinte communale kabyle est en soi une atteinte à la dignité du peuple kabyle qui ne reconnait ni le pouvoir algérien ni le pseudo président qui l'incarne ».
« Ce qu'a fait Nafaâ Khlifi reflète une vérité irréfutable : Bouteflika n'est pas le président du peuple kabyle », a encore ajouté le président du MAK.
Par ailleurs, M. Ait Chebib a indiqué que « nous sommes là pour dénoncer cette provocation de trop et soutenir la victime et exiger sa libération. Aujourd'hui nous sommes tous des Nafaâ. Notre frère n'est coupable de rien mis à part sa dénonciation de l'antikabylisme du régime raciste d'Alger. Celui qui doit être jugé c'est Bouteflika pour avoir assassiné 128 jeunes kabyles ».
notons, enfin,la présence de deux militants algérois du Réseau de défense des libertés et de la dignité (RDLD), lors du rassemblement.
aai/
Siwel 051719 sept12