Missoum Sbih, ambassadeur d’Algérie à Paris rappelé en catimini : Amar Bendjema, pressenti au même poste

Manipulation, intrigue et manque de transparence, voici un domaine où le pouvoir algérien excelle. Nommé en 2005 comme ambassadeur à Paris, par Bouteflika, Missoum Sbih qui a occupé depuis 1962 plusieurs hautes fonctions au sein de l’Etat algérien est rappelé dans une totale discrétion par Alger pour désigner à sa place, toute en discrétion aussi, Amar Bendjema, l’actuel représentant diplomatique algérien à Bruxelles. Cette décision, pour le moins étrange intervient au moment où Bouteflika est toujours hospitalisé à l’hôpital des Invalides de Paris, et que les autorités françaises ne sauraient pas informées par cette décision.

Natif du 4 mars 1936 au Maroc, à l'été 1962 il est nommé directeur de cabinet du délégué aux affaires administrative au sein de l'exécutif provisoire1. En 1963, il entre à la présidence de la République en tant que directeur général de la fonction publique. De 1964 à 1979, il est Directeur général de l’École Nationale d’Administration (ENA). De 2000 à 2005, il est conseiller juridique auprès du Président de la République. Missoum Sbih occupe de nombreuses hautes fonctions diplomatiques. Il est nommé ambassadeur d’Algérie en France le 5 novembre 2005 et remet ses lettres de créance le 7 novembre 2005. En 2005, il remet également ses lettres de créance l’accréditant en sa qualité d’ambassadeur auprès de l’UNESCO. En 2006, il devient ambassadeur de son pays auprès de la Principauté d’Andorre, et l’année qui suit auprès de la Principauté de Monaco.

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SIWEL 18 1355 JUIN 13