Djanina Messali, en digne fille de son père, répond vertement à Said Sadi pour défendre l’honneur bafoué de son père dont on sait que le cœur et la pensée allaient au monde arabe et non au monde africain dont nous sommes issus.
La fille de Messali reprend la terminologie de son père et adopte un langage outrancier, vis-à-vis de celui qu’elle aurait dû considérer comme un compatriote algérien, où l’inculture, la légèreté, la haine, la violence, la versatilité et la ringardise sont autant de noms d’oiseaux déversés sur la tête de ce pauvre Said Sadi qui n’a pourtant pas été avare en gages d’algérianisme.
Said Sadi s’est effectivement mis à l’arabe et aux « nachid watani », il adopté comme seul drapeau le drapeau algérien, allant même jusqu’à refuser à ses militants de porter le drapeau amazighs, il a arabisé ses slogans, il a tourné le dos aux nombreuses causes amazighes, pourtant d’actualité. Said Sadi ne s’est montré solidaire ni des Mozabites, ni des Touaregs du MNLA, ni des amazighs libyens, ni des Rifains ni d’aucun peuple amazigh et encore moins des souverainistes kabyles !
Said Sadi chante à tue-tête « l’Algérie une et indivisible », y compris dans ses constantes nationales qui imposent l’arabité et l’islamité comme fondements majeures de l’identité nationale algérienne et malgré tout cela, il se fait traiter de "séparatiste"...Mais cela n'incite pas pour autant Said Sadi à revoir sa copie.
Malgré ses nombreux et incessants revers dans sa quête de « légitimité nationale », Said Sadi persiste à ambitionner un statut national algérien.
Cela fait bien longtemps le bon sens impose à Said Sadi de reconnaître, même à contrecœur, qu’un kabyle sera toujours perçu comme un « séparatiste » quand bien même il se ferait le champion du nationalisme algérien.
Quand un algérien lambda (c'est-à-dire non kabyle) dit que Messali est un traître, cela ne pose problème à personne, même pas à sa propre fille, mais quand c’est un kabyle, ça change complètement la donne et cela devient une affaire d’honneur national algérien. Pour preuve, le parquet d’Alger n’a pas attendu la plainte de Djanina Messali, pourtant annoncée en grande fanfare. Le parquet d’Alger s’est lui-même « auto-saisi » pour ouvrir une information judiciaire contre Said Sadi. On se souvient que la justice algérienne s’était bien gardée de se saisir des propos similaire tenu par un ministre des anciens Moudjahidines en plein exercice de ses fonctions… Alors, deux questions s’imposent :
1) à quoi rime tout ce tintamarre ?
2) à qui cela profite-t-il ?
zp,
SIWEL 061521 JAN 15