Bouteflika paye-t-il ses soins en France, où négocie-t-il les positions algériennnes? PH/DR
Ces révélations arrivent en un moment où la Caisse national d’assurance sociale algérienne (CNAS) a démenti l’information faisant état de l’existence de dette algérienne auprès des hôpitaux étrangers. Et du coté de l'Hexagone, cette affaire est révélée dans un moment de crise aiguë dans la Zone euro.
Cette dette concerne spécialement les séjours effectués par des responsables algériens dans des unités hospitalières européennes. Bouteflika a séjourné plusieurs fois à Paris, notamment à Val-de-grâce, où il a été admis. Selon d’autres informations, le chef de l’Etat algérien, fréquente ces établissements plusieurs fois par mois. Il serait atteint d’une maladie incurable.
Tous les frais médicaux générés par les soins des responsables algériens devaient être honorés par l’argent du contribuable.
« C’est une vieille histoire, l’AP-HP est un outil diplomatique pour la France. Des dirigeants étrangers viennent se faire opérer chez nous. On va les chercher à l’aéroport en ambulance toutes sirènes hurlantes, on leur dispense des soins de qualité et on ferme les yeux sur les factures qu’ils n’acquittent jamais", détaille Patrick Pelloux, le célèbre urgentiste syndicaliste, rapporte le journal.
« Il y a dix ans que nous essayons de mettre cette ardoise sur la table. En vain. Mais ce qui était toléré devient moins supportable en période de course aux euros, pointe Loïc Capron, médecin syndiqué et président de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, le parlement des blouses blanches. On fait payer par les assurés sociaux pas toujours fortunés les créances de gens aisés », appuie Patrick Pelloux, selon la même source.
A propos du cumul de cette dette, la réponse de l’un des responsables de ces hôpitaux est significative. Pour lui, des intérêts s’entrecroisent. A comprendre que les soins de Bouteflika en France nous ont coûté probablement « des milliards de dollars de pots de vin », a souligné un médecin algérien.
« Des intérêts croisés sont en jeu. Le gouvernement ferme les yeux au nom du prestige de la France », a annoncé un chef de service aux Hospices civils de Lyon à JDD. Cela expliquerait les positions algériennes notamment sur des questions diplomatiques. Depuis l'arrivée de Bouteflika au commandes, les entreprises françaises ont raflé plusieurs marchés dans de divers domaines.
aai/JDD
SIWEL 151636 OCT12
Cette dette concerne spécialement les séjours effectués par des responsables algériens dans des unités hospitalières européennes. Bouteflika a séjourné plusieurs fois à Paris, notamment à Val-de-grâce, où il a été admis. Selon d’autres informations, le chef de l’Etat algérien, fréquente ces établissements plusieurs fois par mois. Il serait atteint d’une maladie incurable.
Tous les frais médicaux générés par les soins des responsables algériens devaient être honorés par l’argent du contribuable.
« C’est une vieille histoire, l’AP-HP est un outil diplomatique pour la France. Des dirigeants étrangers viennent se faire opérer chez nous. On va les chercher à l’aéroport en ambulance toutes sirènes hurlantes, on leur dispense des soins de qualité et on ferme les yeux sur les factures qu’ils n’acquittent jamais", détaille Patrick Pelloux, le célèbre urgentiste syndicaliste, rapporte le journal.
« Il y a dix ans que nous essayons de mettre cette ardoise sur la table. En vain. Mais ce qui était toléré devient moins supportable en période de course aux euros, pointe Loïc Capron, médecin syndiqué et président de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, le parlement des blouses blanches. On fait payer par les assurés sociaux pas toujours fortunés les créances de gens aisés », appuie Patrick Pelloux, selon la même source.
A propos du cumul de cette dette, la réponse de l’un des responsables de ces hôpitaux est significative. Pour lui, des intérêts s’entrecroisent. A comprendre que les soins de Bouteflika en France nous ont coûté probablement « des milliards de dollars de pots de vin », a souligné un médecin algérien.
« Des intérêts croisés sont en jeu. Le gouvernement ferme les yeux au nom du prestige de la France », a annoncé un chef de service aux Hospices civils de Lyon à JDD. Cela expliquerait les positions algériennes notamment sur des questions diplomatiques. Depuis l'arrivée de Bouteflika au commandes, les entreprises françaises ont raflé plusieurs marchés dans de divers domaines.
aai/JDD
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