Bouteflika devait rembourser 6 milliards de dinars à la Cours des comptes en 1978. PH/DR
Siné, de son vrai nom Maurice Sinet, ami de longue date de Bouteflika et de plusieurs autres hommes de pouvoir algérien, raconte, sur son blog, que le président algérien Abdelaziz Bouteflika, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères sous Boumediene, entrait clandestinement au Club Med, en France.
« Au Club Med qui ne resta qu’une année faute de personnel local compétent, mais exigé par le gouvernement algérien, je faisais entrer clandestinement mon copain Abdelaziz Bouteflika, actuel président mais seulement ministre à l’époque, l’accès au Club étant interdit aux Arabes ! J’avais le droit, comme Français, à un invité et je l’appelais ostensiblement Mohamed à l’entrée, pour donner le change aux gardiens », raconte-t-il. Il a ajouté qu’une fois dans l’enceinte, « torse nu et le collier de boules multicolores au cou que je lui offrais pour qu’il puisse inviter au bar des créatures de rêve très décolletées ».
Siné se souvient que Bouteflika, fort de son statut de ministre « draguait comme un ouf et emballait sec ». Cette situation explique, selon le dessinateur « qu’il continue, malgré tout le mal que je dis de lui, à m’envoyer du pinard et des dattes à chaque nouvelle année ».
A rappeler que durant cette période, à la fin des années 70, Bouteflika est poursuivi par le Cours des comptes pour corruption. 6 milliards de dinars devait être remboursés par Bouteflika au trésor public, mais en vain.
Depuis son retour aux commandes, 30 ans après, Bouteflika a gelé toute l’activité de la Cours des comptes. C’est sous son règne que les plus grands scandales de corruption ont éclaté. Aucun secteur n’est épargné par la corruption.
aai/wbw
SIWEL 181334 NOV 12
« Au Club Med qui ne resta qu’une année faute de personnel local compétent, mais exigé par le gouvernement algérien, je faisais entrer clandestinement mon copain Abdelaziz Bouteflika, actuel président mais seulement ministre à l’époque, l’accès au Club étant interdit aux Arabes ! J’avais le droit, comme Français, à un invité et je l’appelais ostensiblement Mohamed à l’entrée, pour donner le change aux gardiens », raconte-t-il. Il a ajouté qu’une fois dans l’enceinte, « torse nu et le collier de boules multicolores au cou que je lui offrais pour qu’il puisse inviter au bar des créatures de rêve très décolletées ».
Siné se souvient que Bouteflika, fort de son statut de ministre « draguait comme un ouf et emballait sec ». Cette situation explique, selon le dessinateur « qu’il continue, malgré tout le mal que je dis de lui, à m’envoyer du pinard et des dattes à chaque nouvelle année ».
A rappeler que durant cette période, à la fin des années 70, Bouteflika est poursuivi par le Cours des comptes pour corruption. 6 milliards de dinars devait être remboursés par Bouteflika au trésor public, mais en vain.
Depuis son retour aux commandes, 30 ans après, Bouteflika a gelé toute l’activité de la Cours des comptes. C’est sous son règne que les plus grands scandales de corruption ont éclaté. Aucun secteur n’est épargné par la corruption.
aai/wbw
SIWEL 181334 NOV 12