La lettre électronique « Maghreb Intelligence » rapporte dans sa livraison du 12 janvier dernier qu’à l’occasion des émeutes qui ont secoué le pays, le président algérien A. Bouteflika « s’est muré dans un étrange silence » malgré la « pression énorme de la part des généraux ».
Selon la revue en ligne spécialiste de la diplomatie des régimes d’Afrique du Nord, A. Bouteflika, « sérieusement amoindri par la maladie qui le ronge » n’a pas cédé aux injonctions des généraux l’enjoignant à faire une déclaration publique à la télévision pour appeler au calme.
L’armée souhaitait qu’à l’image du Tunisien Ben Ali, alors toujours président, il puisse défendre l’action de l’État. Celui-ci a refusé de peur « d’apparaître malade et affaibli » en public et que cette image ne précipite sa fin de mandat.
« Maghreb Intelligence » est édité à Rabat (Maroc) et se veut le décodeur « des coulisses de la prise de décision à Rabat, Alger, Tunis, Tripoli et Nouakchott ».
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SIWEL 181444 JAN 11
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