Université d'Alger, annexe de Bouzaréah (Photo DR)
L'étudiante a eu une joue lacérée du coup de couteau qu'elle avait subi tôt le matin du mercredi devant la bibliothèque de l'université de Bouzaréah.
L'information s'est répandue rapidement parmi les étudiants qui ont décidé, à l'issue d'une réunion improvisée, de geler les cours et d'entamer une grève illimitée pour protester contre l'insécurité qui règne dans l'enceinte même de leur université.
La grève est suivie d'un rassemblement tenu ce matin à l'université avec plusieurs prises de parole. Lors des interventions, les étudiants ont tenu à condamner les actes d'agressions contre leurs camarades, et « surtout le harcèlement dont sont victimes notamment les étudiantes de la part des enseignants ».
« Certains enseignants négocient les notes des étudiantes dans leurs bureaux ou sur les plages d’Alger », a révélé Farid, étudiant en 2e année de sociologie, avant qu’un autre étudiant n’appelle les « enseignants à rejoindre le mouvement des étudiants pour constituer une force contre les décisions de la tutelle concernant les conditions sociopédagogiques de la communauté universitaire ».
La grève décidée par le comité autonome de la faculté de Bouzaréah se poursuivra jusqu’à mardi au moment que certains départements ont entamé le cycle des examens.
aai
SIWEL 241830 FEV 11
L'information s'est répandue rapidement parmi les étudiants qui ont décidé, à l'issue d'une réunion improvisée, de geler les cours et d'entamer une grève illimitée pour protester contre l'insécurité qui règne dans l'enceinte même de leur université.
La grève est suivie d'un rassemblement tenu ce matin à l'université avec plusieurs prises de parole. Lors des interventions, les étudiants ont tenu à condamner les actes d'agressions contre leurs camarades, et « surtout le harcèlement dont sont victimes notamment les étudiantes de la part des enseignants ».
« Certains enseignants négocient les notes des étudiantes dans leurs bureaux ou sur les plages d’Alger », a révélé Farid, étudiant en 2e année de sociologie, avant qu’un autre étudiant n’appelle les « enseignants à rejoindre le mouvement des étudiants pour constituer une force contre les décisions de la tutelle concernant les conditions sociopédagogiques de la communauté universitaire ».
La grève décidée par le comité autonome de la faculté de Bouzaréah se poursuivra jusqu’à mardi au moment que certains départements ont entamé le cycle des examens.
aai
SIWEL 241830 FEV 11