La grève à Liberté a été suspendue suite à des négociations avec la direction. PH/DR
Déclaration
Les travailleurs du quotidien Liberté en grève de 3 jours à partir du lundi 4 mars 2013.
En effet, après le dépôt de la plate-forme de revendications par la section syndicale, le 5 juin 2012, demandant l’ouverture des négociations sur les droits les plus élémentaires (grille des salaires, classification professionnelle, installation du Comité de Participation, inexistants depuis la création du journal), la direction a fait la sourde oreille en ignorant complètement cette requête pendant presque 3 mois.
Un simulacre de négociations a été organisé à la fin août 2012 pour que les représentants de l’employeur affichent un refus total de signer un quelconque PV avec la section syndicale. Suite à l’échec des négociations, l’inspection de Travail a été interpellée pour une rencontre de conciliation.
Cette dernière, et au lieu d’organiser une rencontre dans les 8 jours qui suivent, conformément à l’article 6 de la loi 90/02, a mis 2 mois pour donner une réponse. Et quelle réponse ! Elle a demandé à la section syndicale de se rapprocher d’une direction qui a affiché sa détermination de ne rien signer et de ne rien satisfaire.
Deux mois plus tard, et après plusieurs tentatives de la part de la section syndicale de régler le conflit dans le cadre du dialogue, une rencontre a été organisée pour se solder par un autre échec, car la direction de Liberté refuse toujours de s’engager sur quoi que ce soit.
Elle a préféré gérer la crise par de fausses promesses, des intimidations des travailleurs, des notes de service mensongères, d’interdiction d’assemblée générale pour que les travailleurs ne décident pas de la poursuite de leur mouvement, constituant de ce fait une entrave à l’activité syndicale.
Malgré cela, et grâce à la détermination extraordinaire des travailleurs de Liberté, deux assemblées générales ont été tenues. La première AG le 6 février 2013 : un ultimatum de 15 jours a été adressé à la direction pour quelle donne une réponse écrite aux revendications et signer un PV démontrant sa volonté de régler le conflit dans le cadre du dialogue. Mais en vain.
L’administration a encore une fois essayé de gérer le problème par le mutisme et par des menaces indirectes à travers des courriers adressés à la section syndicale.
L’inspection du Travail, informée du conflit qui dure depuis des mois, n’a pas jugé utile d’appliquer la loi en donnant un PV de non-conciliation. Bien au contraire, elle s’est mise du côté de la direction pour des raisons que tous les travailleurs de Liberté connaissent !
Durant la deuxième AG le 25 février, les travailleurs de Liberté ont voté le mot d’ordre de la grève à l’unanimité conformément à la réglementation en vigueur. Un préavis de grève de 8 jours a été déposé au niveau de la direction ainsi qu’à l’inspection du Travail. Encore une fois, la direction n’a fait aucune proposition concrète pour dénouer la crise.
Pour toutes ces raisons, la section syndicale du quotidien Liberté informe l’opinion publique que la grève de 3 jours débutera le lundi 4 mars, comme premier avertissement ; d’autres actions suivront dans le cas où les revendications légitimes des travailleurs ne seront pas satisfaites.
Enfin, nous tenons à dénoncer les intimidations indignes dont fait preuve la direction à l’égard des employés de Liberté et appelons les travailleurs à être solidaire de notre mouvement juste et légitime. Aussi, nous tenons à présenter aux lecteurs et lectrices de Liberté toutes nos excuses pour l’absence du journal durant ces 3 jours de grève.
aai
SIWEL 04 1301 MARS 13
Les travailleurs du quotidien Liberté en grève de 3 jours à partir du lundi 4 mars 2013.
En effet, après le dépôt de la plate-forme de revendications par la section syndicale, le 5 juin 2012, demandant l’ouverture des négociations sur les droits les plus élémentaires (grille des salaires, classification professionnelle, installation du Comité de Participation, inexistants depuis la création du journal), la direction a fait la sourde oreille en ignorant complètement cette requête pendant presque 3 mois.
Un simulacre de négociations a été organisé à la fin août 2012 pour que les représentants de l’employeur affichent un refus total de signer un quelconque PV avec la section syndicale. Suite à l’échec des négociations, l’inspection de Travail a été interpellée pour une rencontre de conciliation.
Cette dernière, et au lieu d’organiser une rencontre dans les 8 jours qui suivent, conformément à l’article 6 de la loi 90/02, a mis 2 mois pour donner une réponse. Et quelle réponse ! Elle a demandé à la section syndicale de se rapprocher d’une direction qui a affiché sa détermination de ne rien signer et de ne rien satisfaire.
Deux mois plus tard, et après plusieurs tentatives de la part de la section syndicale de régler le conflit dans le cadre du dialogue, une rencontre a été organisée pour se solder par un autre échec, car la direction de Liberté refuse toujours de s’engager sur quoi que ce soit.
Elle a préféré gérer la crise par de fausses promesses, des intimidations des travailleurs, des notes de service mensongères, d’interdiction d’assemblée générale pour que les travailleurs ne décident pas de la poursuite de leur mouvement, constituant de ce fait une entrave à l’activité syndicale.
Malgré cela, et grâce à la détermination extraordinaire des travailleurs de Liberté, deux assemblées générales ont été tenues. La première AG le 6 février 2013 : un ultimatum de 15 jours a été adressé à la direction pour quelle donne une réponse écrite aux revendications et signer un PV démontrant sa volonté de régler le conflit dans le cadre du dialogue. Mais en vain.
L’administration a encore une fois essayé de gérer le problème par le mutisme et par des menaces indirectes à travers des courriers adressés à la section syndicale.
L’inspection du Travail, informée du conflit qui dure depuis des mois, n’a pas jugé utile d’appliquer la loi en donnant un PV de non-conciliation. Bien au contraire, elle s’est mise du côté de la direction pour des raisons que tous les travailleurs de Liberté connaissent !
Durant la deuxième AG le 25 février, les travailleurs de Liberté ont voté le mot d’ordre de la grève à l’unanimité conformément à la réglementation en vigueur. Un préavis de grève de 8 jours a été déposé au niveau de la direction ainsi qu’à l’inspection du Travail. Encore une fois, la direction n’a fait aucune proposition concrète pour dénouer la crise.
Pour toutes ces raisons, la section syndicale du quotidien Liberté informe l’opinion publique que la grève de 3 jours débutera le lundi 4 mars, comme premier avertissement ; d’autres actions suivront dans le cas où les revendications légitimes des travailleurs ne seront pas satisfaites.
Enfin, nous tenons à dénoncer les intimidations indignes dont fait preuve la direction à l’égard des employés de Liberté et appelons les travailleurs à être solidaire de notre mouvement juste et légitime. Aussi, nous tenons à présenter aux lecteurs et lectrices de Liberté toutes nos excuses pour l’absence du journal durant ces 3 jours de grève.
aai
SIWEL 04 1301 MARS 13