Lors du déplacement qu’il avait effectué hier à la ville de Tizi Wezzu, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, n’a pas seulement ignoré les six parturientes décédées en l’espace d’un mois à la clinique Sbihi Tassadit, mais il a fait des déclarations des plus surprenantes à ce sujet. « Moi je suis insensible envers la pression des médias ou autres. Le décès de 6 parturientes est ordinaire et aléatoire. Nos équipes assurent la naissance d’environs 10 000 bébés annuellement » dira-t-il. Les journalistes et les élus locaux sont resté bouche bée devant ces déclaration.
Le ministre n’a soufflé aucun mot à ce sujet durant toute sa visite, alors qu’il s’est rendu dans plusieurs structures hospitalières dans la région. Il avait fait semblant que l’affaire de ces 6 parturientes n’existait pas. Il fallait aux journalistes de la région de le presser pour entendre enfin des déclarerions brèves et laconiques. « Y aura pas de poursuites judiciaires. Personnes n’a déposé plainte », ajoutera-t-il sans état d’âme. Un aveu qui dit long sur l’insouciance des décideurs qui ignorent royalement les citoyens. Eux, pour le moindre soin pour les membres de leurs familles, ils prennent l’avion. Cap sur les cliniques parisiennes ou helvétiques. « Le secteur de la santé et performant en Algérie », ajoutera t-il. « Pourquoi les ministres et les militaires ne se soignent pas en Algérie alors ? », de demande t-on.
Le ministre algérien de la santé a, une demi-heure après ces déclarations gravissimes, a essayé de se rattraper. Il annoncera qu’une enquête sera lancée incessamment et les responsabilités seront situées. « Une enquête administratives sera ouverte et les responsables seront sanctionnés, s’il y a responsabilités bien sûr », dira-t-il avec hypocrisie.
L’enquête n’aboutira jamais.
Les responsables de ces drames peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Il ne manque qu’à les féliciter pour avoir envoyé aux cimetières six jeunes mamans.
Au niveau du CHU Nédir Mohamed et au moment où il se dirigeait vers le service de chirurgie d’urgence (pré-opératoire), un groupe de jeunes gens, des membres d’une association d’aide aux malades, arrive en coup de vent. Un membre de ce groupe dont les traits de visage sont déformés par la contrariété tente d’interpeller le ministre en exhibant un document imprimé entre ses mains. Abdelaziz Ziari feint ne pas le voir. Le jeune homme ne désespère pas et élève davantage la voix. A ce moment les camarades du jeune homme arrivent et tentent eux aussi d’attirer l’attention du ministre. Ce fut alors le début de quelques bousculades. Le protocole et le service d’ordre interviennent. Les jeunes gens n’ont pas vu le ministre.
tamurt
SIWEL 08 1729 FEV 13
Le ministre n’a soufflé aucun mot à ce sujet durant toute sa visite, alors qu’il s’est rendu dans plusieurs structures hospitalières dans la région. Il avait fait semblant que l’affaire de ces 6 parturientes n’existait pas. Il fallait aux journalistes de la région de le presser pour entendre enfin des déclarerions brèves et laconiques. « Y aura pas de poursuites judiciaires. Personnes n’a déposé plainte », ajoutera-t-il sans état d’âme. Un aveu qui dit long sur l’insouciance des décideurs qui ignorent royalement les citoyens. Eux, pour le moindre soin pour les membres de leurs familles, ils prennent l’avion. Cap sur les cliniques parisiennes ou helvétiques. « Le secteur de la santé et performant en Algérie », ajoutera t-il. « Pourquoi les ministres et les militaires ne se soignent pas en Algérie alors ? », de demande t-on.
Le ministre algérien de la santé a, une demi-heure après ces déclarations gravissimes, a essayé de se rattraper. Il annoncera qu’une enquête sera lancée incessamment et les responsabilités seront situées. « Une enquête administratives sera ouverte et les responsables seront sanctionnés, s’il y a responsabilités bien sûr », dira-t-il avec hypocrisie.
L’enquête n’aboutira jamais.
Les responsables de ces drames peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Il ne manque qu’à les féliciter pour avoir envoyé aux cimetières six jeunes mamans.
Au niveau du CHU Nédir Mohamed et au moment où il se dirigeait vers le service de chirurgie d’urgence (pré-opératoire), un groupe de jeunes gens, des membres d’une association d’aide aux malades, arrive en coup de vent. Un membre de ce groupe dont les traits de visage sont déformés par la contrariété tente d’interpeller le ministre en exhibant un document imprimé entre ses mains. Abdelaziz Ziari feint ne pas le voir. Le jeune homme ne désespère pas et élève davantage la voix. A ce moment les camarades du jeune homme arrivent et tentent eux aussi d’attirer l’attention du ministre. Ce fut alors le début de quelques bousculades. Le protocole et le service d’ordre interviennent. Les jeunes gens n’ont pas vu le ministre.
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SIWEL 08 1729 FEV 13