Hocine Aït Ahmed
"Comment accepteraient-ils les propos du Quai d’Orsay ? Aujourd’hui, la priorité pour la France est-elle, encore, de proposer une assistance technique à la gestion soft des manifestations et à la formation des forces de répression ?
L’équation algérienne se limiterait-elle encore au couple binaire et simpliste Bouteflika ou les Talibans ? Pourquoi en France et plus généralement en Europe, il est possible d’intégrer les forces politiques racistes, xénophobes, extrémistes voire fondamentalistes en système démocratique, et dans le même temps dénier aux peuples du Sud la capacité de gérer pacifiquement, politiquement et démocratiquement les forces radicales et extrémistes.", s'interroge le FFS dans une déclaration de son secrétariat national qui salue néanmoins " la volonté affichée par le parti socialiste français de soutenir les forces démocratiques en Algérie et sa condamnation claire de l’usage de la force et de la répression face aux mécontentements populaires."
L’équation algérienne se limiterait-elle encore au couple binaire et simpliste Bouteflika ou les Talibans ? Pourquoi en France et plus généralement en Europe, il est possible d’intégrer les forces politiques racistes, xénophobes, extrémistes voire fondamentalistes en système démocratique, et dans le même temps dénier aux peuples du Sud la capacité de gérer pacifiquement, politiquement et démocratiquement les forces radicales et extrémistes.", s'interroge le FFS dans une déclaration de son secrétariat national qui salue néanmoins " la volonté affichée par le parti socialiste français de soutenir les forces démocratiques en Algérie et sa condamnation claire de l’usage de la force et de la répression face aux mécontentements populaires."
Le FFS que préside Hocine Aït Ahmed depuis son exil volontaire suisse affiche son regret par rapport à la position officielle française caractérisée d"’attentisme"`et d'"hésitations" durant les événements de Tunisie ainsi que "son silence éloquent sur les événements en Algérie".
Il s'est dit par ailleurs "convaincu" que les forces de changement trouveront les ressources nécessaires pour mener à terme le processus de démocratisation de la Tunisie.