Youssef Ahmad, l'ambassadeur de la Syrie au sein de la Ligue arabe, le Caire, le 12/11/2011. (Ph/DR)
Hamad bin Jassim, le ministre des Affaires étrangères du Qatar a déclaré qu'à la question de la suspension de la Syrie de la Ligue arabe, « Sur les 22 pays membres, 18 ont voté pour, le Liban, le Yémen ainsi que la Syrie ont voté contre et l'Irak s'est abstenu. ». La suspension prendra effet mercredi prochain, a-t-il précisé.
Le représentant Qatari a appelé les membres à rappeler leurs ambassadeurs en poste à Damas, tout en les laissant libres de cette décision. L'évolution de la situation sera revue mercredi, lors d'une nouvelle réunion de la Ligue à Rabat, au Maroc, a-t-il ajouté.
La décision a porté un coup symbolique à une nation qui se targue d'être une puissance du nationalisme arabe.
Le représentant syrien auprès de la Ligue arabe, Youssef Ahmad, a dénoncé la suspension, la qualifiant d'« éloge contre l'action arabe commune » et une « annonce flagrante » que la ligue était « subordonnée à l'agenda de l'Occident. »
La violence s'est poursuivie sans relâche, alors que la Syrie avait accepté le 2 novembre un accord de paix négocié avec la Ligue arabe qui appelait la Syrie à mettre fin à la violence contre les manifestants, retirer des chars et véhicules blindés hors des villes, libérer les prisonniers politiques et autoriser les journalistes et groupes des droits de l'homme de circuler dans le pays.
Selon les estimations de l'ONU, au moins 3.500 personnes ont été tuées depuis la mi-mars.
wbw
SIWEL 1748 NOV 2011
Le représentant Qatari a appelé les membres à rappeler leurs ambassadeurs en poste à Damas, tout en les laissant libres de cette décision. L'évolution de la situation sera revue mercredi, lors d'une nouvelle réunion de la Ligue à Rabat, au Maroc, a-t-il ajouté.
La décision a porté un coup symbolique à une nation qui se targue d'être une puissance du nationalisme arabe.
Le représentant syrien auprès de la Ligue arabe, Youssef Ahmad, a dénoncé la suspension, la qualifiant d'« éloge contre l'action arabe commune » et une « annonce flagrante » que la ligue était « subordonnée à l'agenda de l'Occident. »
La violence s'est poursuivie sans relâche, alors que la Syrie avait accepté le 2 novembre un accord de paix négocié avec la Ligue arabe qui appelait la Syrie à mettre fin à la violence contre les manifestants, retirer des chars et véhicules blindés hors des villes, libérer les prisonniers politiques et autoriser les journalistes et groupes des droits de l'homme de circuler dans le pays.
Selon les estimations de l'ONU, au moins 3.500 personnes ont été tuées depuis la mi-mars.
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