Communiqué sur la situation au Kurdistan: La Turquie continue à commettre des crimes de guerre
Halte aux massacres et à la destruction de l’environnement au Kurdistan
Depuis juillet 2015, les forces armées de l’Etat turc mènent des opérations militaires brutales au Kurdistan. Ces opérations ont ravagé nombre de villes : (Sur/Diyarbakır, Cizre, Şırnak, Silopi, Nusaybin, Gever (Yüksekova), Hezex (İdil), Silvan, Derik, Kerboran (Dargeçit). Des milliers de personnes ont été cruellement massacrées, certaines dans la rue, d’autres dans leur maison, d’autres encore brûlées vives dans des caves où elles s’étaient réfugiées pour échapper aux bombardements de l’armée turque. Plus de 500 000 personnes déplacées par les opérations se trouvent aujourd’hui sans logement. Aujourd’hui, les opérations sont étendues dans tout le Kurdistan et entraînent des ravages encore plus grands.
Il y a 5 jours, les autorités turques ont placé 39 zones d’habitation du district de Lice (province de Diyarbakir) sous couvre-feu et entamé des opérations de grande envergure. Les avions de chasse et les hélicoptères turcs lâchent des bombes incendiaires sur les zones forestières et montagneuses de Lice et de ses environs, provoquant des destructions importantes de la faune et de la flore. Des dizaines de milliers d’hectares d’espaces verts ont été réduits en cendres. En même temps que les forêts, c’est les jardins et les champs agricoles des villageois qui sont incendiés, et donc leur source de revenu qui est détruite. Les habitants des zones visées sont contraints à l’exode. Certaines habitations ont été évacuées par la force et réquisitionnées par l’armée, d’autres ont &ea cute;té détruites.
La population est empêchée d’éteindre les incendies par ses propres moyens. Les personnes qui tentent d’intervenir sont soumises à des pressions ou placées en garde à vue. Les médias, les organisations de la société civile et les représentants des partis politiques sont interdits d’entrer dans la région. Les autorités turques ont classé cette région dans les zones militaires interdites afin de dissimuler les crimes qui y sont commis.
La situation est grave et requiert une réaction urgente. Sans réaction de la communauté internationale, on assistera certainement à une tragédie humaine et écologique irréversible. C’est pourquoi, nous appelons les organisations européennes et internationales à réagir d’urgence pour stopper les offensives brutales de l’Etat turc.
27/06/2016
Conseil démocratique kurde en France (CDKF)
info@cdkf.fr
SIWEL 281623 JUN 16
Nb: Ci-dessous, en pièce-jointe, le Communiqué du Conseil démocratique kurde en France
Halte aux massacres et à la destruction de l’environnement au Kurdistan
Depuis juillet 2015, les forces armées de l’Etat turc mènent des opérations militaires brutales au Kurdistan. Ces opérations ont ravagé nombre de villes : (Sur/Diyarbakır, Cizre, Şırnak, Silopi, Nusaybin, Gever (Yüksekova), Hezex (İdil), Silvan, Derik, Kerboran (Dargeçit). Des milliers de personnes ont été cruellement massacrées, certaines dans la rue, d’autres dans leur maison, d’autres encore brûlées vives dans des caves où elles s’étaient réfugiées pour échapper aux bombardements de l’armée turque. Plus de 500 000 personnes déplacées par les opérations se trouvent aujourd’hui sans logement. Aujourd’hui, les opérations sont étendues dans tout le Kurdistan et entraînent des ravages encore plus grands.
Il y a 5 jours, les autorités turques ont placé 39 zones d’habitation du district de Lice (province de Diyarbakir) sous couvre-feu et entamé des opérations de grande envergure. Les avions de chasse et les hélicoptères turcs lâchent des bombes incendiaires sur les zones forestières et montagneuses de Lice et de ses environs, provoquant des destructions importantes de la faune et de la flore. Des dizaines de milliers d’hectares d’espaces verts ont été réduits en cendres. En même temps que les forêts, c’est les jardins et les champs agricoles des villageois qui sont incendiés, et donc leur source de revenu qui est détruite. Les habitants des zones visées sont contraints à l’exode. Certaines habitations ont été évacuées par la force et réquisitionnées par l’armée, d’autres ont &ea cute;té détruites.
La population est empêchée d’éteindre les incendies par ses propres moyens. Les personnes qui tentent d’intervenir sont soumises à des pressions ou placées en garde à vue. Les médias, les organisations de la société civile et les représentants des partis politiques sont interdits d’entrer dans la région. Les autorités turques ont classé cette région dans les zones militaires interdites afin de dissimuler les crimes qui y sont commis.
La situation est grave et requiert une réaction urgente. Sans réaction de la communauté internationale, on assistera certainement à une tragédie humaine et écologique irréversible. C’est pourquoi, nous appelons les organisations européennes et internationales à réagir d’urgence pour stopper les offensives brutales de l’Etat turc.
27/06/2016
Conseil démocratique kurde en France (CDKF)
info@cdkf.fr
SIWEL 281623 JUN 16
Nb: Ci-dessous, en pièce-jointe, le Communiqué du Conseil démocratique kurde en France
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