Le Daech , Organisation terroriste de État islamique, (EI) a admis pratiquer l’esclavage pour les femmes de la communauté yézidie en Irak. Cette pratique a été mise en lumière par l'organisation des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié le 11 octobre.
En effet, dans un article publié dans le quatrième numéro de Dabiq, magazine de propagande de l'E, mis en ligne, dimanche 12 octobre, le Daech affirme que des femmes yézidies, capturées avec leurs enfants début août dans la région de Sinjar, ont été bi[[réparties comme « esclaves concubines » entre les combattants djihadistes.]b]i
L’article en question justifie cette « mise en esclavage », en se fondant sur une interprétation littérale de la pratique des « khums », en vigueur au début de « l’ère islamique ». L’article affirme que les musulmans devront rendre compte à Dieu de l’existence même de la communauté yézidie et décrit l’esclavage comme un moyen de forcer les yézidis à renoncer à leur identité et à se convertir à l’islam.
Par ailleurs, étant pourvu d'un grand sens de la morale, le Daech ajoute que la pratique des « esclaves seexuelle » aide les hommes à éviter « la tentation du péché », c'est à dire les relations sexuelles interdites par la charia.
Dans son rapport, l’ONG Human Rights Watch affirme que l'Etat islamique détient des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants de la communauté Yézidie, capturés dans le Sinjar, au nord-ouest de l’Irak, à partir du 3 août 2014.
Daech a systématiquement séparé les jeunes femmes et les adolescentes de leurs familles et a forcé certaines d’entre elles à épouser des combattants, selon des témoignages recueillis auprès de familles de détenus, de 16 femmes et filles yézidies ayant réussi à s’enfuir.
Le rapport de HRW fait état de mariages forcés avec des terroristes de l'EI, de ventes de femmes et de filles captives en Irak et en Syrie, de recours au viol et à l’esclavage sexuel, autant de pratiques constituant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Les prisonniers de Daech sont en grande majorité des yézidis mais le groupe a également capturé, mais en plus petit nombre, des membres d’autres minorités religieuses et ethniques, notamment des membres des communautés chabak et turcmène chiites et des chrétiens. La plupart des prisonniers sont détenus dans des villes du nord de l’Irak comme Mossoul, Tal Afar et Sinjar, mais aussi dans des zones contrôlées par l'EI dans l’est de la Syrie.
HRW affirme ne pas être en mesure d’évaluer le nombre exact de yézidis détenus, ni l’ampleur de ces pratiques abusives. Les estimations varient entre 2 500, selon l’ONU, à près de 7 000, selon Matthew Barber, chercheur à l’université de Chicago. « La mise en esclavage des femmes Yézidies a un caractère génocidaire, affirme ce dernier, car elle fait partie d’une tentative plus vaste de mettre fin à l’existence de la communauté ».
Source HMW
En plein massacre des Yézidies, une députée de cette communauté, s'exprimant au parlement irakien avait fait une supplique au monde entier, implorant l'humanité de porter secours à son peuple...une vidéo boulversante
ZP
SIWEL 161213 OCT 14
En effet, dans un article publié dans le quatrième numéro de Dabiq, magazine de propagande de l'E, mis en ligne, dimanche 12 octobre, le Daech affirme que des femmes yézidies, capturées avec leurs enfants début août dans la région de Sinjar, ont été bi[[réparties comme « esclaves concubines » entre les combattants djihadistes.]b]i
L’article en question justifie cette « mise en esclavage », en se fondant sur une interprétation littérale de la pratique des « khums », en vigueur au début de « l’ère islamique ». L’article affirme que les musulmans devront rendre compte à Dieu de l’existence même de la communauté yézidie et décrit l’esclavage comme un moyen de forcer les yézidis à renoncer à leur identité et à se convertir à l’islam.
Par ailleurs, étant pourvu d'un grand sens de la morale, le Daech ajoute que la pratique des « esclaves seexuelle » aide les hommes à éviter « la tentation du péché », c'est à dire les relations sexuelles interdites par la charia.
Dans son rapport, l’ONG Human Rights Watch affirme que l'Etat islamique détient des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants de la communauté Yézidie, capturés dans le Sinjar, au nord-ouest de l’Irak, à partir du 3 août 2014.
Daech a systématiquement séparé les jeunes femmes et les adolescentes de leurs familles et a forcé certaines d’entre elles à épouser des combattants, selon des témoignages recueillis auprès de familles de détenus, de 16 femmes et filles yézidies ayant réussi à s’enfuir.
Le rapport de HRW fait état de mariages forcés avec des terroristes de l'EI, de ventes de femmes et de filles captives en Irak et en Syrie, de recours au viol et à l’esclavage sexuel, autant de pratiques constituant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Les prisonniers de Daech sont en grande majorité des yézidis mais le groupe a également capturé, mais en plus petit nombre, des membres d’autres minorités religieuses et ethniques, notamment des membres des communautés chabak et turcmène chiites et des chrétiens. La plupart des prisonniers sont détenus dans des villes du nord de l’Irak comme Mossoul, Tal Afar et Sinjar, mais aussi dans des zones contrôlées par l'EI dans l’est de la Syrie.
HRW affirme ne pas être en mesure d’évaluer le nombre exact de yézidis détenus, ni l’ampleur de ces pratiques abusives. Les estimations varient entre 2 500, selon l’ONU, à près de 7 000, selon Matthew Barber, chercheur à l’université de Chicago. « La mise en esclavage des femmes Yézidies a un caractère génocidaire, affirme ce dernier, car elle fait partie d’une tentative plus vaste de mettre fin à l’existence de la communauté ».
Source HMW
En plein massacre des Yézidies, une députée de cette communauté, s'exprimant au parlement irakien avait fait une supplique au monde entier, implorant l'humanité de porter secours à son peuple...une vidéo boulversante
ZP
SIWEL 161213 OCT 14