Boualem Sansal lors de son discours de remise du prix Friedenspreis 2011 à Francfort, le 16/10/2011. (Photo : SIWEL/Uli Rohde)
L'auteur a reçu son Prix lors d'une cérémonie tenue à l’issue de la grande Foire du livre de Francfort transmise en direct à la télévision publique allemande ZDF et à laquelle quelques 1000 personnes ont pris part, dont Ferhat Mehenni et Lyazid Abid du Gouvernement Provisoire Kabyle, Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, Richard von Weizsäcker, ancien président la République fédérale d’Allemagne,le Dr Norbert Lammert, président du Bundestag, Petra Roth, Maire de Francfort, Claudia Roth, présidente du parti des verts Die Grünen, Gottfried Honnefelder, président de la foire du livre ainsi que Peter von Matt, le célèbre philologue suisse allemand...
« Je regrette beaucoup que l’ambassadeur d’Algérie en Allemagne ne soit pas avec nous… Cette chaise vide me désole et m’inquiète, j’y vois un mauvais signe, cela veut dire que ma situation au pays ne va pas s’améliorer même en y ramenant un prix de la paix » a fait remarquer l’auteur au début de son allocution. Boualem Sansal a dédié son prix à sa femme Naziha.
Le lauréat du Prix de la paix a dit qu'il y avait une « révolution mondiale » en cours. « Les gens veulent une authentique démocratie universelle, sans frontières et sans tabous... ils rejettent les dictatures, l'extrémisme, la puissance des marchés et l'emprise étouffante de la religion », a-t-il déclaré.
Abordant la Kabylie, Sansal affirme que « dans cette région indomptable, la torture et la prison ont brisé des milliers de militants et poussé des populations entières sur les chemins de l’exil… ». Et d’ajouter « la lutte n’est pas finie, le plus dur reste à faire, se libérer, se reconstruire… ».
Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a félicité Sansal pour son Prix accompagné d’un chèque de 25.000 euros. « Ce prix honore non seulement l’œuvre littéraire de Boualem Sansal, mais aussi ses efforts en vue d’un changement pacifique et démocratique en Algérie", a déclaré le ministre dans un communiqué. « Dans une époque marquée par de grands changements dans le monde arabe, j'espère que la vision de Boualem Sansal d'une société libre et démocratique en Algérie deviendra réalité », a-t-il ajouté.
L’auteur d’expression française s’est distingué par son œuvre primée « Le Village de l'Allemand » (2008) et « Le serment des barbares » (1999) censurées en Algérie.
Le Prix de la Paix des éditeurs et libraires allemands est décerné tous les ans depuis 1950. Parmi les précédents lauréats figurent l’écrivain turc Orhan Pamuk, le Hongrois Peter Esterhazy et l’écrivain et ancien président tchèque Vaclav Havel. Le Prix de l'an dernier a été remporté par l'auteur israélien, David Grossman.
bbi/wbw
SIWEL 182250 OCT 11
« Je regrette beaucoup que l’ambassadeur d’Algérie en Allemagne ne soit pas avec nous… Cette chaise vide me désole et m’inquiète, j’y vois un mauvais signe, cela veut dire que ma situation au pays ne va pas s’améliorer même en y ramenant un prix de la paix » a fait remarquer l’auteur au début de son allocution. Boualem Sansal a dédié son prix à sa femme Naziha.
Le lauréat du Prix de la paix a dit qu'il y avait une « révolution mondiale » en cours. « Les gens veulent une authentique démocratie universelle, sans frontières et sans tabous... ils rejettent les dictatures, l'extrémisme, la puissance des marchés et l'emprise étouffante de la religion », a-t-il déclaré.
Abordant la Kabylie, Sansal affirme que « dans cette région indomptable, la torture et la prison ont brisé des milliers de militants et poussé des populations entières sur les chemins de l’exil… ». Et d’ajouter « la lutte n’est pas finie, le plus dur reste à faire, se libérer, se reconstruire… ».
Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a félicité Sansal pour son Prix accompagné d’un chèque de 25.000 euros. « Ce prix honore non seulement l’œuvre littéraire de Boualem Sansal, mais aussi ses efforts en vue d’un changement pacifique et démocratique en Algérie", a déclaré le ministre dans un communiqué. « Dans une époque marquée par de grands changements dans le monde arabe, j'espère que la vision de Boualem Sansal d'une société libre et démocratique en Algérie deviendra réalité », a-t-il ajouté.
L’auteur d’expression française s’est distingué par son œuvre primée « Le Village de l'Allemand » (2008) et « Le serment des barbares » (1999) censurées en Algérie.
Le Prix de la Paix des éditeurs et libraires allemands est décerné tous les ans depuis 1950. Parmi les précédents lauréats figurent l’écrivain turc Orhan Pamuk, le Hongrois Peter Esterhazy et l’écrivain et ancien président tchèque Vaclav Havel. Le Prix de l'an dernier a été remporté par l'auteur israélien, David Grossman.
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SIWEL 182250 OCT 11
Parmi les invités de Boualem Sansal, Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle et Lyazid Abid, ministre des Relations internationales (Photo : ZDF)