Tribunal de Tizi-Ouzou, Kabylie. (PH/DR)
14 malfaiteurs dont 1 était toujours en fuite, parmi lesquels six ont revendiqué leur appartenance à "al-Qaida au Maghreb islamique" (Aqmi), sont tenus pour responsables de trois enlèvements et de l'assassinat d'un entrepreneur, lors d'une tentative de rapt ayant mal tourné le 14 novembre 2010.
Les accusés étaient poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation dont "homicide volontaire avec préméditation, enlèvement dans le but d'obtenir des rançons, trafic d'armes, blanchiment d'argent, association de malfaiteurs et vol qualifié". Le procureur général avait requis la condamnation à mort pour 10 accusés, seuls 8 en écoperont finalement.
L'Algérie, comme 58 autres pays, conserve la peine de mort dans son arsenal judiciaire mais elle n'est pas appliquée dans la pratique, même si aujourd'hui encore, des condamnations sont régulièrement prononcées contre notamment des terroristes et bien souvent par contumace. La dernière exécution remonte à 1993.
Durant ce procès qui aura duré plus de trois jours, l’un des témoins avait dans sa déposition clairement accusé la gendarmerie algérienne de « couvrir trois personnes impliquées dans le kidnapping ».
Depuis 2005, 71 enlèvements ont été comptabilisés en Kabylie. Le dernier en date, qui s'est produit le 18 octobre, s'est achevé tragiquement, le corps de la victime, Aghilès Hadjou, âgé de 19 ans, fils d'un entrepreneur dans la région d'Azeffoun, ayant été découvert mercredi soir sans vie et enterré.
wbw
SIWEL 251535 OCT 12
Les accusés étaient poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation dont "homicide volontaire avec préméditation, enlèvement dans le but d'obtenir des rançons, trafic d'armes, blanchiment d'argent, association de malfaiteurs et vol qualifié". Le procureur général avait requis la condamnation à mort pour 10 accusés, seuls 8 en écoperont finalement.
L'Algérie, comme 58 autres pays, conserve la peine de mort dans son arsenal judiciaire mais elle n'est pas appliquée dans la pratique, même si aujourd'hui encore, des condamnations sont régulièrement prononcées contre notamment des terroristes et bien souvent par contumace. La dernière exécution remonte à 1993.
Durant ce procès qui aura duré plus de trois jours, l’un des témoins avait dans sa déposition clairement accusé la gendarmerie algérienne de « couvrir trois personnes impliquées dans le kidnapping ».
Depuis 2005, 71 enlèvements ont été comptabilisés en Kabylie. Le dernier en date, qui s'est produit le 18 octobre, s'est achevé tragiquement, le corps de la victime, Aghilès Hadjou, âgé de 19 ans, fils d'un entrepreneur dans la région d'Azeffoun, ayant été découvert mercredi soir sans vie et enterré.
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