Grand soulagement des plaignantes et de leur soutien. PH/DR
Le tribunal de Sidi M’hamed a rendu, ce matin, le verdict dans l’affaire du harcèlement sexuel à la chaîne de télévision amazighe, TV4. En effet, après plus d’une année d’attente et de plusieurs reports, Saïd Lamrani a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 20.000 Da, avec versement de 100.000 DA pour chacune des plaignantes.
L’affaire remonte, pour rappel, à janvier 2010, lorsque des jeunes filles fonctionnaires de la chaîne, ont levé le voile sur les pratiques du DG. Elles avaient dénoncées « la pression et le chantage » qu’exerçait le DG sur le personnel féminin de ladite chaîne. L’affaire a trainé en longueur jusqu’au mois d’août 2011, où un groupe de jeune filles a décidé de déposer plainte contre leur DG. Dés lors, ces mêmes fonctionnaires se sont retrouvées mises au placard par le DG et quelques-uns de ses soutiens.
De son coté, la Justice algérienne connue pour son fonctionnement a reporté l’affaire, du fait que Saïd Lamrani jouit d’un soutien de la famille présidentielle. Une chose qu’il mettra en avant durant toute cette période. « Je suis blindé », « vous ne pouvez rien contre moi, Bouteflika est mon ami », se targuait-il avant sa condamnation.
Ce matin, Saïd Lamrani est lâché, après avoir été suspendu de son poste de DG. Il est remplacé par un des ses témoin, en l’occurrence Baba Hani, sous directeur à la chaîne.
« C’est une victoire pour nous » a déclaré une des plaignantes. Selon elle, Saïd Lamrani qui a perdu tous ses soutiens parmi les fonctionnaires de la chaîne, pourra faire appel du verdict d’aujourd’hui, mais « nous restons mobilisés pour faire triompher la vérité », a-t-elle ajouté.
Au début de l’affaire, Saïd Lamrani a accusé le MAK et le RCd d’être derrière ses déboires avec la justice.
aai
SIWEL 141556 OCT12
L’affaire remonte, pour rappel, à janvier 2010, lorsque des jeunes filles fonctionnaires de la chaîne, ont levé le voile sur les pratiques du DG. Elles avaient dénoncées « la pression et le chantage » qu’exerçait le DG sur le personnel féminin de ladite chaîne. L’affaire a trainé en longueur jusqu’au mois d’août 2011, où un groupe de jeune filles a décidé de déposer plainte contre leur DG. Dés lors, ces mêmes fonctionnaires se sont retrouvées mises au placard par le DG et quelques-uns de ses soutiens.
De son coté, la Justice algérienne connue pour son fonctionnement a reporté l’affaire, du fait que Saïd Lamrani jouit d’un soutien de la famille présidentielle. Une chose qu’il mettra en avant durant toute cette période. « Je suis blindé », « vous ne pouvez rien contre moi, Bouteflika est mon ami », se targuait-il avant sa condamnation.
Ce matin, Saïd Lamrani est lâché, après avoir été suspendu de son poste de DG. Il est remplacé par un des ses témoin, en l’occurrence Baba Hani, sous directeur à la chaîne.
« C’est une victoire pour nous » a déclaré une des plaignantes. Selon elle, Saïd Lamrani qui a perdu tous ses soutiens parmi les fonctionnaires de la chaîne, pourra faire appel du verdict d’aujourd’hui, mais « nous restons mobilisés pour faire triompher la vérité », a-t-elle ajouté.
Au début de l’affaire, Saïd Lamrani a accusé le MAK et le RCd d’être derrière ses déboires avec la justice.
aai
SIWEL 141556 OCT12