Funérailles d'Ahmed Ben Bella à El-Alia (Alger), le 13/04/2012 (Photo/DR)
Alors que le pouvoir d'Alger avait validé la présence des ambassadeurs pour représenter leurs pays respectifs aux funérailles officielles de l'ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, décédé mercredi dernier, il avait été demandé aux ambassadrices de se faire représenter par leurs chargés d'affaires.
La raison de ce qui est considéré par certaines diplomates étrangers comme un « incident diplomatique » est qu'« en Algérie, les femmes ne se retrouvent pas aux côtés des hommes aux enterrements, elles n’assistent pas à l’inhumation, qui reste une affaire d'hommes », selon un officiel algérien.
Par solidarité au mécontentement de leurs homologues féminines qui ont refusé d’être représentées aux funérailles par les numéros deux de leurs ambassades, comme l’ont demandé les autorités algériennes, certains ambassadeurs hommes dont celui des Pays‑Bas, n’avaient pas assisté à l’inhumation de Ben Bella.
A noter aussi que le Maroc, représenté à ces funérailles par son chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait protesté contre la présence de Mohamed Abdelaziz, président sahraoui et chef du Front Polisario,
Le Maroc et l'Algérie ont depuis des décennies un différend les opposant au sujet de la RASD.
Un autre scandale qui a émaillé ces obsèques est la prestation de l'Imam officiant l'enterrement, ce dernier avait transformé la « prière pour le mort » en un plaidoyer en faveur du régime : « Que Dieu protège nos ministres », « Qu'il bénisse notre gouvernement ».
wbw
SIWEL 142255 AVR 12
La raison de ce qui est considéré par certaines diplomates étrangers comme un « incident diplomatique » est qu'« en Algérie, les femmes ne se retrouvent pas aux côtés des hommes aux enterrements, elles n’assistent pas à l’inhumation, qui reste une affaire d'hommes », selon un officiel algérien.
Par solidarité au mécontentement de leurs homologues féminines qui ont refusé d’être représentées aux funérailles par les numéros deux de leurs ambassades, comme l’ont demandé les autorités algériennes, certains ambassadeurs hommes dont celui des Pays‑Bas, n’avaient pas assisté à l’inhumation de Ben Bella.
A noter aussi que le Maroc, représenté à ces funérailles par son chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait protesté contre la présence de Mohamed Abdelaziz, président sahraoui et chef du Front Polisario,
Le Maroc et l'Algérie ont depuis des décennies un différend les opposant au sujet de la RASD.
Un autre scandale qui a émaillé ces obsèques est la prestation de l'Imam officiant l'enterrement, ce dernier avait transformé la « prière pour le mort » en un plaidoyer en faveur du régime : « Que Dieu protège nos ministres », « Qu'il bénisse notre gouvernement ».
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