Abderrazak Mokri (d.) en 2011, alors vice-président du MSP, accueille Rached Ghanouchi (g.), leader du parti tunisien Ennahda (Photo/RFI)
Cette rencontre de l’internationale islamiste a donc été organisée les 15 et 16 juin à Alger par le Hamas algérien, qui, par euphémisme, porte depuis le terrorisme islamiste des années 1990 le nom de Mouvement de la société pour la paix (MSP). Cette rencontre internationale des islamistes a réunis, à Alger, les islamistes tunisiens de Ghanouchis, des islamistes koweitiens, pakistanais, les frères musulmans turcs et le Hamas palestiniens entre autre. Bref, toute la fine fleur du terreau mondial du terrorisme islamiste s’est réunie sans problème aucun à Alger alors que les militants amazighs, les laïcs, les démocrates et les ONG de droits de l’homme, eux doivent entrer quasi clandestinement en Algérie, tandis que la Kabylie st décrétée « zone interdite ».
Cette rencontre internationale islamiste, outre le fait qu’elle commémorait l’anniversaire de la mort du « scieur de poteaux » Mahfoud Nahnah, elle vise surtout à fédérer autour du Hamas algérien tous les groupes islamistes algériens dans l’optique d’une prise de pouvoir en Algérie en cette période trouble de succession de Bouteflika.
En s’affichant avec les leaders islamistes mondiaux, notamment ceux qui ont transformé la révolution du jasmin en un hideux printemps arabe et dont tout le monde connait désormais les bénéficiaires, les islamistes du Hamas algérien montrent qu’ils sont une force qui bénéficie d’appuis autrement plus solides que n’importe quel groupuscule dit démocratique en Algérie. Ces derniers effectivement, ne bénéficiant pas du soutien des démocraties occidentales qui partout leur préfèrent les pétrodollars du Qatar et de l’Arabie saoudite, lesquels financent et les démocraties occidentales et le terrorisme international. Le cas de la Syrie est édifiant en la matière. D’ailleurs, au cours de cette rencontre, un imam jordanien, honorable invité du Hamas algérien, a appelé les algériens à aller au Djihad en Syrie. Ainsi, pendant que l’internationale islamiste assure la main d’œuvre djihadiste, le Qatar et l’Arabie saoudite en assurera le financement, tandis que l’occident en assurera l’armement.
Comme les kurdes en Syrie, les kabyles, les touaregs, les rifains, les nefoussis ou les chaouis, ces derniers ne sont perçus que comme ces éternels « indigènes » qu’il convient de « pacifier » ou de « soumettre » selon la terminologie occidentale ou orientale en attendant de les gommer définitivement. Les kabyles, comme les autres amazighs, s’ils veulent survivre, doivent désormais revoir leurs copies et rompre avec un pacifisme suicidaire qui s’apparente bien plus à de la passivité face à une éradication consensuelle et programmée.
nbb,
SIWEL 171639 JUIN 13
Cette rencontre internationale islamiste, outre le fait qu’elle commémorait l’anniversaire de la mort du « scieur de poteaux » Mahfoud Nahnah, elle vise surtout à fédérer autour du Hamas algérien tous les groupes islamistes algériens dans l’optique d’une prise de pouvoir en Algérie en cette période trouble de succession de Bouteflika.
En s’affichant avec les leaders islamistes mondiaux, notamment ceux qui ont transformé la révolution du jasmin en un hideux printemps arabe et dont tout le monde connait désormais les bénéficiaires, les islamistes du Hamas algérien montrent qu’ils sont une force qui bénéficie d’appuis autrement plus solides que n’importe quel groupuscule dit démocratique en Algérie. Ces derniers effectivement, ne bénéficiant pas du soutien des démocraties occidentales qui partout leur préfèrent les pétrodollars du Qatar et de l’Arabie saoudite, lesquels financent et les démocraties occidentales et le terrorisme international. Le cas de la Syrie est édifiant en la matière. D’ailleurs, au cours de cette rencontre, un imam jordanien, honorable invité du Hamas algérien, a appelé les algériens à aller au Djihad en Syrie. Ainsi, pendant que l’internationale islamiste assure la main d’œuvre djihadiste, le Qatar et l’Arabie saoudite en assurera le financement, tandis que l’occident en assurera l’armement.
Comme les kurdes en Syrie, les kabyles, les touaregs, les rifains, les nefoussis ou les chaouis, ces derniers ne sont perçus que comme ces éternels « indigènes » qu’il convient de « pacifier » ou de « soumettre » selon la terminologie occidentale ou orientale en attendant de les gommer définitivement. Les kabyles, comme les autres amazighs, s’ils veulent survivre, doivent désormais revoir leurs copies et rompre avec un pacifisme suicidaire qui s’apparente bien plus à de la passivité face à une éradication consensuelle et programmée.
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SIWEL 171639 JUIN 13