La séance a été marquée par un échange virulent entre Madame le Procureur général, et Me. Weski, avocate de M. CHAOU qui a livré une plaidoirie magistrale.
Le dossier d’accusation de la magistrate, était fondé sur trois éléments :
– Des informations à charge, non fondées et invérifiables, pour l’essentiel de sources marocaines
– Quelques photographies, sommes toutes banales
– Les écoutes téléphoniques
En début de séance, le juge a pris la parole le premier et s’est dirigé vers Madame le Procureur général, et lui a posé la question « Est-ce que vous avez des nouveaux éléments(Concernant M.CHAOU)? » et la magistrate a fait savoir qu’à trois reprises elle a adressée une requête aux autorités marocaines de lui faire parvenir des éléments complémentaires à charge justifiant sa mise, son maintien en détention et éventuellement sa condamnation mais qu’à présent elle n’en a pas en sa disposition.
Me N. Weski a invoqué un dossier incomplet et plaidé la libération immédiate de son client, elle fut scandalisée d’apprendre que l’on puisse instruire un dossier en s’appuyant sur des informations non fondée et totalement invérifiables et en outre de source étrangère.
Ensuite Madame le Procureur général, a exposé comme preuves quelques photographies somme toutes banales de Said CHAOU prises avec quelques amis installés dans un café, et les a présenté comme des documents à charge pour dire que M. CHAOU attendait quelqu’un d’important, pour un rendez-vous d’« affaires » et que malheureusement une fois cette personne arrivée, il n’a pas pu être identifié ni être pris en photo, un élément qui pour le juge finalement « n’a aucun fondement juridique et ne peut être retenu comme une preuve ».
Me wisky a considéré que ce sont tout a fait des photos banales et qu’en outre M. CHAOU a droit de nourrir le nombre d’amitiés et de relations qu’il veut et qu’il est libre de ses mouvements et elle s’est adressé au procureur en lui demandant des preuves solides.
La plaidoirie magistrale de Me N. Weski a embarrassé particulièrement Madame le Procureur général et a provoqué un scandale en mettant en évidence l’irrégularité dans la procédure et l’incompétence de la police judiciaire néerlandaise. Me Wiski a martelé que son client M. CHAOU est totalement innocent , elle s’est adressé à Madame le Procureur général, pour lui demander la raison d’être de la mise en détention de son client , ce à quoi Madame le Procureur général, a déclaré que la police judiciaire neérlandaise a arrêté M. CHAOU sur la base des informations qui circulent, et qui lui sont parvenue, le désignant comme un potentiel « trafiquant », même si elle n’était pas sûre de ces informations. Quand Me Weski lui a demandé la source de ces informations, elle s’est retenue de répondre. Me Weski a considéré cela comme un manque de compétence et de sérieux, parce que la police judiciaire ne peut pas mettre en détention un citoyen et restreindre sa liberté sur la base des informations non fondées et sans vérification préalable !
Madame le Procureur général n’a trouvé aucun élément sur lequel elle peut s’appuyer pour prolonger la garde-à-vue, et elle s’est retrouvée incapable de défendre la position de la police judiciaire face à Me Weski qui a démontré que le dossier est monté de toutes pièces et qu’il s’agit d’un procès vraisemblement de nature politique qui lui est intenté.
Enfin, le troisième élément à charge, figurent les écoutes téléphoniques retranscrites de M. Saïd , là encore le caractère aléatoire de l’argumentaire de Mme Le procureur général confirme l’acharnement de la police judiciaire sur la personne de M. CHAO, selon Me wiski qui les a rejeté parce qu’elles sont falsifiées, orientés et interprétés selon les désirs des autorités judiciaires. A titre d’exemple, le nom de famille de Mohamed Ameziane, un ami proche de M. CHAOU a été retranscrit « Mohamed le petit » car le traducteur, un rifain probablement a traduit littéralement ce nom ( Ameziane/Petite) même si Améziane est le nom patronymique de la personne en question.
Me Weski s’est dite prête à procéder à la vérification de la retranscription et la traduction de toutes les communications téléphoniques mais que cela prendrait un temps, en outre elle a fait constater que le dossier est totalement vide de substance et a plaidé pour la libération immédiate de son client.
En signe de résignation, Madame le Procureur général, a déclaré qu’elle n’a aucune objection à ce que M. CHAOU soit libéré temporairement et qu’entre temps l’enquête poursuivra son cours.
Le juge a rendu sa décision et prononcé la libération de M.CHAOU, en l’absence totale des preuves solides contre lui et d’un dossier incomplet, et se conforme ainsi au respect du principe de la présomption d’innocence qui fonde la justice néerlandaise depuis des siècles.
Morale de ce marathon judiciaire est que le dossier dans son intégralité, qui a conduit à la détention de M CHAOU pendant 182 jours et généré des dommages psychologiques à sa famille et à ses amis, est vicié et a été monté de toutes pièces, où les renseignements secrets marocains au service de sa majesté ont joué un rôle prépondérant.
La séance fut levée vers 16H45
Source Tabrat.info
Le dossier d’accusation de la magistrate, était fondé sur trois éléments :
– Des informations à charge, non fondées et invérifiables, pour l’essentiel de sources marocaines
– Quelques photographies, sommes toutes banales
– Les écoutes téléphoniques
En début de séance, le juge a pris la parole le premier et s’est dirigé vers Madame le Procureur général, et lui a posé la question « Est-ce que vous avez des nouveaux éléments(Concernant M.CHAOU)? » et la magistrate a fait savoir qu’à trois reprises elle a adressée une requête aux autorités marocaines de lui faire parvenir des éléments complémentaires à charge justifiant sa mise, son maintien en détention et éventuellement sa condamnation mais qu’à présent elle n’en a pas en sa disposition.
Me N. Weski a invoqué un dossier incomplet et plaidé la libération immédiate de son client, elle fut scandalisée d’apprendre que l’on puisse instruire un dossier en s’appuyant sur des informations non fondée et totalement invérifiables et en outre de source étrangère.
Ensuite Madame le Procureur général, a exposé comme preuves quelques photographies somme toutes banales de Said CHAOU prises avec quelques amis installés dans un café, et les a présenté comme des documents à charge pour dire que M. CHAOU attendait quelqu’un d’important, pour un rendez-vous d’« affaires » et que malheureusement une fois cette personne arrivée, il n’a pas pu être identifié ni être pris en photo, un élément qui pour le juge finalement « n’a aucun fondement juridique et ne peut être retenu comme une preuve ».
Me wisky a considéré que ce sont tout a fait des photos banales et qu’en outre M. CHAOU a droit de nourrir le nombre d’amitiés et de relations qu’il veut et qu’il est libre de ses mouvements et elle s’est adressé au procureur en lui demandant des preuves solides.
La plaidoirie magistrale de Me N. Weski a embarrassé particulièrement Madame le Procureur général et a provoqué un scandale en mettant en évidence l’irrégularité dans la procédure et l’incompétence de la police judiciaire néerlandaise. Me Wiski a martelé que son client M. CHAOU est totalement innocent , elle s’est adressé à Madame le Procureur général, pour lui demander la raison d’être de la mise en détention de son client , ce à quoi Madame le Procureur général, a déclaré que la police judiciaire neérlandaise a arrêté M. CHAOU sur la base des informations qui circulent, et qui lui sont parvenue, le désignant comme un potentiel « trafiquant », même si elle n’était pas sûre de ces informations. Quand Me Weski lui a demandé la source de ces informations, elle s’est retenue de répondre. Me Weski a considéré cela comme un manque de compétence et de sérieux, parce que la police judiciaire ne peut pas mettre en détention un citoyen et restreindre sa liberté sur la base des informations non fondées et sans vérification préalable !
Madame le Procureur général n’a trouvé aucun élément sur lequel elle peut s’appuyer pour prolonger la garde-à-vue, et elle s’est retrouvée incapable de défendre la position de la police judiciaire face à Me Weski qui a démontré que le dossier est monté de toutes pièces et qu’il s’agit d’un procès vraisemblement de nature politique qui lui est intenté.
Enfin, le troisième élément à charge, figurent les écoutes téléphoniques retranscrites de M. Saïd , là encore le caractère aléatoire de l’argumentaire de Mme Le procureur général confirme l’acharnement de la police judiciaire sur la personne de M. CHAO, selon Me wiski qui les a rejeté parce qu’elles sont falsifiées, orientés et interprétés selon les désirs des autorités judiciaires. A titre d’exemple, le nom de famille de Mohamed Ameziane, un ami proche de M. CHAOU a été retranscrit « Mohamed le petit » car le traducteur, un rifain probablement a traduit littéralement ce nom ( Ameziane/Petite) même si Améziane est le nom patronymique de la personne en question.
Me Weski s’est dite prête à procéder à la vérification de la retranscription et la traduction de toutes les communications téléphoniques mais que cela prendrait un temps, en outre elle a fait constater que le dossier est totalement vide de substance et a plaidé pour la libération immédiate de son client.
En signe de résignation, Madame le Procureur général, a déclaré qu’elle n’a aucune objection à ce que M. CHAOU soit libéré temporairement et qu’entre temps l’enquête poursuivra son cours.
Le juge a rendu sa décision et prononcé la libération de M.CHAOU, en l’absence totale des preuves solides contre lui et d’un dossier incomplet, et se conforme ainsi au respect du principe de la présomption d’innocence qui fonde la justice néerlandaise depuis des siècles.
Morale de ce marathon judiciaire est que le dossier dans son intégralité, qui a conduit à la détention de M CHAOU pendant 182 jours et généré des dommages psychologiques à sa famille et à ses amis, est vicié et a été monté de toutes pièces, où les renseignements secrets marocains au service de sa majesté ont joué un rôle prépondérant.
La séance fut levée vers 16H45
Source Tabrat.info