Solidarité avec la lutte de libération du peuple kurde!
APPEL A MANIFESTER dimanche 20 décembre, 13h, PLACE DE LA BASTILLE
Depuis le mois de juillet, l’Etat turc mène une guerre de grande ampleur au Kurdistan. Comme tous les peuples, le peuple du Kurdistan veut décider de son sort, s’autogérer et vivre libre dans son pays. Mais l’Etat turc réprime cette volonté par les armes. C’est là le fond et la source du problème.
Uniquement préoccupé par ses intérêts et par la course au pouvoir, le gouvernement AKP a délibérément mis fin au processus de paix avec le Mouvement de Libération du Kurdistan et déclaré la guerre aux Kurdes. Face à ces attaques, les forces de libération du Kurdistan ont adopté une position de défense. Dans de nombreuses villes kurdes, les habitants ont tenté de mettre en place des structures locales d’autogestion. Ce mouvement est totalement civil et fondé sur des bases démocratiques. Mais ne tolérant aucune avancée démocratique en Turquie et réprimant par les armes le moindre mouvement d’opposition, le gouvernement AKP a brutalement attaqué les revendications légitimes du peuple kurde. Il a imposé des blocus sur les villes, visé la population civile, massacré des centaines de per sonnes et dévasté les localités placées sous couvre-feu.
Selon les données publiées par l’Association des Droits de l’Homme et la Fondation des Droits de l’Homme de Turquie, 173 civils ont été victimes d’exécutions arbitraires et 226 autres ont été blessés par la police ou l’armée turque dans le courant de l’année 2015 (ces chiffres ne tiennent pas compte des attaques qui ont eu lieu après le 5 décembre 2015 et qui ont causé la mort de dizaines de personnes). Ces ONG relèvent par ailleurs que 138 personnes ont été tuées et 929 blessées dans trois attentats-suicides commis cette année dans des rassemblements kurdes ou pro-kurdes, respectivement, en juin à Diyarbakir, en juillet à Suruç et en octobre à Ankara. Elles évoquent par ailleurs des centaines de pertes de vies humaines dues aux affrontements entre l’armée turque et la guérilla kurde et soulignent que 157 civils ont été tués dans le cadre ces affrontements, en particulier du fait des bombardements aériens sur les zones d’habitation.
Aujourd’hui, le siège des villes de Sûr/Diyarbakir, Nusaybin, Kerboran, Cizre et Sirnak se poursuit. Voilà des semaines que ces localités se voient imposer des couvre-feux répétitifs au cours desquels la police et l’armée turques se livrent à des exactions et des exécutions arbitraires contre les civils. Les quartiers kurdes sont bombardés par des tanks et des hélicoptères. Ils sont totalement encerclés par des unités militaires lourdement armées ; toute circulation, entrée ou sortie est interdite ; la fourniture d’eau et d’électricité est interrompue. Chaque jour, on apprend la mort de civils. Les populations de ces villes sont menacées de massacre. Le Kurdistan vit un drame humain.
L’Etat turc se livre à un massacre au vu et au su du monde entier. Chaque personne qui se dit partisane de la démocratie et du respect de droits humains doit élever la voix pour dire halte à ces massacres.
Notre appel s’adresse à l’ONU, l’Union européenne, au Conseil de l’Europe, à toutes les organisations de défense des droits humains et à toute personne douée d’humanité.
Non à la négation et au massacre des Kurdes par l’Etat turc!
Non aux massacres commis au Kurdistan par l’AKP et ses collabos !
Solidarité avec la lutte du peuple du Kurdistan pour vivre libre et en dignité sur son territoire !
Conseil démocratique kurde en France
SIWEL 181622 DEC 15
APPEL A MANIFESTER dimanche 20 décembre, 13h, PLACE DE LA BASTILLE
Depuis le mois de juillet, l’Etat turc mène une guerre de grande ampleur au Kurdistan. Comme tous les peuples, le peuple du Kurdistan veut décider de son sort, s’autogérer et vivre libre dans son pays. Mais l’Etat turc réprime cette volonté par les armes. C’est là le fond et la source du problème.
Uniquement préoccupé par ses intérêts et par la course au pouvoir, le gouvernement AKP a délibérément mis fin au processus de paix avec le Mouvement de Libération du Kurdistan et déclaré la guerre aux Kurdes. Face à ces attaques, les forces de libération du Kurdistan ont adopté une position de défense. Dans de nombreuses villes kurdes, les habitants ont tenté de mettre en place des structures locales d’autogestion. Ce mouvement est totalement civil et fondé sur des bases démocratiques. Mais ne tolérant aucune avancée démocratique en Turquie et réprimant par les armes le moindre mouvement d’opposition, le gouvernement AKP a brutalement attaqué les revendications légitimes du peuple kurde. Il a imposé des blocus sur les villes, visé la population civile, massacré des centaines de per sonnes et dévasté les localités placées sous couvre-feu.
Selon les données publiées par l’Association des Droits de l’Homme et la Fondation des Droits de l’Homme de Turquie, 173 civils ont été victimes d’exécutions arbitraires et 226 autres ont été blessés par la police ou l’armée turque dans le courant de l’année 2015 (ces chiffres ne tiennent pas compte des attaques qui ont eu lieu après le 5 décembre 2015 et qui ont causé la mort de dizaines de personnes). Ces ONG relèvent par ailleurs que 138 personnes ont été tuées et 929 blessées dans trois attentats-suicides commis cette année dans des rassemblements kurdes ou pro-kurdes, respectivement, en juin à Diyarbakir, en juillet à Suruç et en octobre à Ankara. Elles évoquent par ailleurs des centaines de pertes de vies humaines dues aux affrontements entre l’armée turque et la guérilla kurde et soulignent que 157 civils ont été tués dans le cadre ces affrontements, en particulier du fait des bombardements aériens sur les zones d’habitation.
Aujourd’hui, le siège des villes de Sûr/Diyarbakir, Nusaybin, Kerboran, Cizre et Sirnak se poursuit. Voilà des semaines que ces localités se voient imposer des couvre-feux répétitifs au cours desquels la police et l’armée turques se livrent à des exactions et des exécutions arbitraires contre les civils. Les quartiers kurdes sont bombardés par des tanks et des hélicoptères. Ils sont totalement encerclés par des unités militaires lourdement armées ; toute circulation, entrée ou sortie est interdite ; la fourniture d’eau et d’électricité est interrompue. Chaque jour, on apprend la mort de civils. Les populations de ces villes sont menacées de massacre. Le Kurdistan vit un drame humain.
L’Etat turc se livre à un massacre au vu et au su du monde entier. Chaque personne qui se dit partisane de la démocratie et du respect de droits humains doit élever la voix pour dire halte à ces massacres.
Notre appel s’adresse à l’ONU, l’Union européenne, au Conseil de l’Europe, à toutes les organisations de défense des droits humains et à toute personne douée d’humanité.
Non à la négation et au massacre des Kurdes par l’Etat turc!
Non aux massacres commis au Kurdistan par l’AKP et ses collabos !
Solidarité avec la lutte du peuple du Kurdistan pour vivre libre et en dignité sur son territoire !
Conseil démocratique kurde en France
SIWEL 181622 DEC 15