Sous une surveillance policière, ces victimes du terrorisme ont dénoncé à travers leurs déclarations leur « abandon par les autorités » algériennes.
« Nous voulons nos droits et en prime un statut des victimes du terrorisme. Des droits au même titre que ceux accordés aux terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale » a affirmé une protestataire qui révèle avoir perdu 4 de ses enfants massacrés en 1997 par les groupes armés.
Ces victimes ont aussi dénoncé la corruption de la tête de l'organisation qui les représente. Elles ont demandé au ministère de l'intérieur algérien d'écarter Mme Fatma-Zohra Flici, en sa qualité de présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) condamnée par la justice en 2005 à 10 ans de prison avec sursis.
« S'ils (les reponsables NDLR) ne nous accordent pas un statut de victimes, nous allons manifester devant l'ambassade des Etats Unis pour avoir un statut international », lance une veuve à un officier de police.
Ces protestataires ont convenu de tenir chaque dimanche un rassemblement devant le siège de la présidence de la République à El Mouradia sur les hauteurs d'Alger.
En Algérie, les violences qui ont succédé à l'interruption du processus électoral de 1991 largement dominé par les islamistes radicaux ont coûté la vie à plus de 200.000 algériens.
Le 16 septembre 2005, le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika a fait passer par référendum un projet amnistiant les groupes islamistes armés.
ysn
SIWEL 271240 MAR 11
« Nous voulons nos droits et en prime un statut des victimes du terrorisme. Des droits au même titre que ceux accordés aux terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale » a affirmé une protestataire qui révèle avoir perdu 4 de ses enfants massacrés en 1997 par les groupes armés.
Ces victimes ont aussi dénoncé la corruption de la tête de l'organisation qui les représente. Elles ont demandé au ministère de l'intérieur algérien d'écarter Mme Fatma-Zohra Flici, en sa qualité de présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) condamnée par la justice en 2005 à 10 ans de prison avec sursis.
« S'ils (les reponsables NDLR) ne nous accordent pas un statut de victimes, nous allons manifester devant l'ambassade des Etats Unis pour avoir un statut international », lance une veuve à un officier de police.
Ces protestataires ont convenu de tenir chaque dimanche un rassemblement devant le siège de la présidence de la République à El Mouradia sur les hauteurs d'Alger.
En Algérie, les violences qui ont succédé à l'interruption du processus électoral de 1991 largement dominé par les islamistes radicaux ont coûté la vie à plus de 200.000 algériens.
Le 16 septembre 2005, le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika a fait passer par référendum un projet amnistiant les groupes islamistes armés.
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