Maison de la presse Tahar Djaout d'Alger (Ph/DR)
Dans une déclaration rendue publique, des journalistes algériens ont appelé à la dépénalisation « immédiate et inconditionnelle » du délit de presse.
« Dans le sillage de l’Etat d’urgence, le pouvoir algérien a renforcé en 2001, à travers l’amendement apporté au code pénal, la coercition à l’encontre de la presse et des journalistes », expliquent les journalistes qui rappellent que, « la corporation de la presse s’était élevée depuis contre les articles 144 et 144 bis du code pénal qui sanctionnent les délits de presse, y compris par l’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 années fermes ».
Pour les rédacteurs du texte, « cette revendication est unanime. Elle est aussi celle de l’ensemble des démocrates et des républicains ».
« La dépénalisation du délit de presse se pose aujourd’hui, plus que jamais avec acuité », estiment les rédacteurs de la déclaration, car selon eux, cette exigence est tout autant légitime que « l’élaboration urgente et concertée d’un statut professionnel pour les journalistes ».
Ils ont également appelé à « la levée du monopole de l’état sur les médias audiovisuels ».
Le texte de pétition qui a été signé par une centaine de journalistes « invite les autres journalistes à signer la pétition sur l'adresse : libertepresse@hotmail.com ».
aai
SIWEL 281518 FEV 11
« Dans le sillage de l’Etat d’urgence, le pouvoir algérien a renforcé en 2001, à travers l’amendement apporté au code pénal, la coercition à l’encontre de la presse et des journalistes », expliquent les journalistes qui rappellent que, « la corporation de la presse s’était élevée depuis contre les articles 144 et 144 bis du code pénal qui sanctionnent les délits de presse, y compris par l’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 années fermes ».
Pour les rédacteurs du texte, « cette revendication est unanime. Elle est aussi celle de l’ensemble des démocrates et des républicains ».
« La dépénalisation du délit de presse se pose aujourd’hui, plus que jamais avec acuité », estiment les rédacteurs de la déclaration, car selon eux, cette exigence est tout autant légitime que « l’élaboration urgente et concertée d’un statut professionnel pour les journalistes ».
Ils ont également appelé à « la levée du monopole de l’état sur les médias audiovisuels ».
Le texte de pétition qui a été signé par une centaine de journalistes « invite les autres journalistes à signer la pétition sur l'adresse : libertepresse@hotmail.com ».
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SIWEL 281518 FEV 11