Les services de sécurité sont gangrénés par la corruption et les trafics de tout genre. PH/DR
Ce n’est pas la première fois que des scandales de corruption impliquant des responsables de services de sécurité éclatent au grand jour. L’affaire de l’arrestation du commissaire et du chef de brigade de la gendarmerie de Dreɛ El Mizan n’est que l’arbre qui cache la forêt. Ainsi depuis des décennies, toutes les affaires de corruption et les scandales financiers ont touché des responsables de l’administration et surtout des services de sécurité.
L’information rapportée par le site Dz-activistes.info a été confirmée pour Siwel par des citoyens de la localité. « Ici tout le monde sait que les deux responsables sont derrières toutes les affaires de corruption », a précisé Massinissa. Pour lui, rien ne se fait dans la région sans l’aval de ces deux responsables qui réclament à tout le monde « leur part ».
Selon DZ-activistes.info, « c’est un repris de justice accessoirement revendeur de volailles, connu des services de la police, qui aurait balancé le commissaire. Le commissaire aurait vraisemblablement exigé une somme colossale au repris de justice contre sa mise en liberté, après avoir été pris en flagrant délit de conduite en état d’ivresse ». Massinissa et Djamel, son ami, ne semblent pas étonner par cette affaire, ils évoquent le chantage fait aux commerçants, aux transporteurs et autres entrepreneurs par les éléments des services de sécurité pour leur soutirer des sommes colossales.
« C’est à peine que le commissaire eut été interpellé et placé en garde à vue qu’une autre affaire de corruption éclabousse la gendarmerie nationale à Mechtras. Selon des sources généralement bien informées, c’est le chef de brigade de la gendarmerie de la dite commune qui aurait été à son tour interpellé et placée en garde à vue », précise encore le site.
« Les affaires de corruption dans les milieux de la police et de la gendarmerie ne datent pas d’hier au Djurdjura », écrit le site. Et d’ajouter que non seulement elles remontent a si loin dans le temps, mais elles sont publiques. « On a arrêté des poissons et non des requins », estime pour sa part un citoyen dans la ville de Drâa El Mizan. Et de marteler : « Tout le monde connait l’histoire de la guerre qui oppose la gendarmerie à la police pour le contrôle et le racket des camions et des transporteurs des matériaux de construction…Tout le monde sait également que les gens qui sont derrière cette « guerre des camions » qui rapporte des millions de dinars par jour, sont de hauts cadres au sein de la DGSN et de la gendarmerie ».
Le commissaire et le chef de brigade ne seraient que des boucs émissaires avec lesquels on veut cacher le fléau de corruption qui gangrène les corps constitués depuis toujours. Ils ont de tout temps bénéficié de l'impunité. Les citoyens évoquent aussi l'implication de plusieurs hauts responsables des services de sécurité dans les affaires de contrebandes, de trafic de drogue, de véhicules, de prostitution...
aai/dzactiviste
SIWEL 16 1401 JUIL 13
L’information rapportée par le site Dz-activistes.info a été confirmée pour Siwel par des citoyens de la localité. « Ici tout le monde sait que les deux responsables sont derrières toutes les affaires de corruption », a précisé Massinissa. Pour lui, rien ne se fait dans la région sans l’aval de ces deux responsables qui réclament à tout le monde « leur part ».
Selon DZ-activistes.info, « c’est un repris de justice accessoirement revendeur de volailles, connu des services de la police, qui aurait balancé le commissaire. Le commissaire aurait vraisemblablement exigé une somme colossale au repris de justice contre sa mise en liberté, après avoir été pris en flagrant délit de conduite en état d’ivresse ». Massinissa et Djamel, son ami, ne semblent pas étonner par cette affaire, ils évoquent le chantage fait aux commerçants, aux transporteurs et autres entrepreneurs par les éléments des services de sécurité pour leur soutirer des sommes colossales.
« C’est à peine que le commissaire eut été interpellé et placé en garde à vue qu’une autre affaire de corruption éclabousse la gendarmerie nationale à Mechtras. Selon des sources généralement bien informées, c’est le chef de brigade de la gendarmerie de la dite commune qui aurait été à son tour interpellé et placée en garde à vue », précise encore le site.
« Les affaires de corruption dans les milieux de la police et de la gendarmerie ne datent pas d’hier au Djurdjura », écrit le site. Et d’ajouter que non seulement elles remontent a si loin dans le temps, mais elles sont publiques. « On a arrêté des poissons et non des requins », estime pour sa part un citoyen dans la ville de Drâa El Mizan. Et de marteler : « Tout le monde connait l’histoire de la guerre qui oppose la gendarmerie à la police pour le contrôle et le racket des camions et des transporteurs des matériaux de construction…Tout le monde sait également que les gens qui sont derrière cette « guerre des camions » qui rapporte des millions de dinars par jour, sont de hauts cadres au sein de la DGSN et de la gendarmerie ».
Le commissaire et le chef de brigade ne seraient que des boucs émissaires avec lesquels on veut cacher le fléau de corruption qui gangrène les corps constitués depuis toujours. Ils ont de tout temps bénéficié de l'impunité. Les citoyens évoquent aussi l'implication de plusieurs hauts responsables des services de sécurité dans les affaires de contrebandes, de trafic de drogue, de véhicules, de prostitution...
aai/dzactiviste
SIWEL 16 1401 JUIL 13