Les militants du RCD empêchés de sortir de leur siège régional le 22 janvier 2011 (Photo SIWEL)
Les principales places de la capitale sont investies par les forces antiémeutes. Des chasse-neiges, camions arroseurs, blindés de la police et fourgons de renfort marquent le paysage des différents coins d'Alger, particulièrement sur l'itinéraire tracé par la "Coordination nationale pour le changement et la démocratie."
De la place du 1er mai en arrivant à la place des Martyrs, en passant par le boulevard Amirouche, et même au devant de la Maison de la presse qui abrite la majorité de la presse écrite, des dizaines de camions sont postés. « Ce dispositif est là pour dissuader toute tentative de marcher demain, mais aussi afin de prévenir une quelconque action de protestation après la prière du vendredi », déclare un passant à Siwel.
Ces renforts jugés par les anonymes de « démesurés » font d'Alger une capitale sous état de siège. « On dirait un État colonial », martèle un chauffeur de taxi.
Il est attendu que les autorités fermeront tous les accès à la capitale demain à l'aube et arrêteront tout trafic, y compris les transports ferroviaires comme cela a été le cas lors de l'interdiction de la marche du 22 janvier dernier à l'appel du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), partie prenante dans la manifestation de demain.
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SIWEL 111515 FEV 11
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