Ahmed Ouyahia, premier ministre algérien (Photo Siwel)
L'accueil de l'épouse du dirigeant libyen et de trois de ses enfants est « un cas humanitaire dans le cadre du traitement par l'Algérie d'autres cas humanitaire », a déclaré le Premier ministre à la presse en marge de la séance inaugurale du Conseil de la nation (Sénat) à Alger.
Selon Ahmed Ouyahia, les membres de la famille Kadhafi séjournant actuellement en Algérie sont « sous la responsabilité des Algériens ». « Les Libyens eux-mêmes l'ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens, » a-t-il ajouté. Il a rappelé, faisant allusion à la famille de Saddam Hussein et Ben Ali. que « des responsables d'autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique. »
L'Algérie est le seul pays d'Afrique du Nord à n'avoir pas reconnu l'instance représentative de la rébellion libyenne. Affichant une « stricte neutralité » dans le conflit libyen, elle s'est surtout attirée l'accusation de soutien à Mouammar Kadhafi.
Cependant, Alger a assuré à l'occasion d'une conférence internationale à Paris qu'elle était prête à reconnaître les autorités de transition libyennes et a exclut d'accueillir Kadhafi sur le sol algérien. Avant l'ouverture de cette conférence, le ministre algérien des Affaires étrangères avait déclaré à propos de l'« annonce d'un nouveau gouvernement représentatif de toutes les régions du pays »" par le CNT; « Lorsqu'il l'aura fait, nous le reconnaîtrons. »
cc
SIWEL 051224 SEPT11
Selon Ahmed Ouyahia, les membres de la famille Kadhafi séjournant actuellement en Algérie sont « sous la responsabilité des Algériens ». « Les Libyens eux-mêmes l'ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens, » a-t-il ajouté. Il a rappelé, faisant allusion à la famille de Saddam Hussein et Ben Ali. que « des responsables d'autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique. »
L'Algérie est le seul pays d'Afrique du Nord à n'avoir pas reconnu l'instance représentative de la rébellion libyenne. Affichant une « stricte neutralité » dans le conflit libyen, elle s'est surtout attirée l'accusation de soutien à Mouammar Kadhafi.
Cependant, Alger a assuré à l'occasion d'une conférence internationale à Paris qu'elle était prête à reconnaître les autorités de transition libyennes et a exclut d'accueillir Kadhafi sur le sol algérien. Avant l'ouverture de cette conférence, le ministre algérien des Affaires étrangères avait déclaré à propos de l'« annonce d'un nouveau gouvernement représentatif de toutes les régions du pays »" par le CNT; « Lorsqu'il l'aura fait, nous le reconnaîtrons. »
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