Grand soulagement chez les plaignantes et leur soutien. PH/DR
En plus de la confirmation de la peine, qui était de six mois de prison avec sursis et une amende de 200.000 DA, le montant des dommages et intérêts est revu à la hausse par la Cour d’appel pour atteindre 300.000 DA pour chacune des victimes.
L’affaire remonte à août 2011, lorsque trois journalistes de la chaîne décident de briser le tabou et porter l’affaire devant la justice. Elles ont déposé une plainte contre leur directeur pour harcèlement sexuel, brimades et pressions en milieu professionnel.
Le directeur, connu pour ses pratiques « isole » les trois journalistes ainsi que le comité de soutien composé, essentiellement de quelques autres fonctionnaires de la chaîne. A préciser que le DG a été démis de ses fonctions depuis sa première condamnation par la justice.
Se targuant du soutien du clan présidentiel, Saïd Lamrani a redoublé de chantage et de pression sur le collectif de la chaîne qu’il dirige depuis 2009. En octobre 2012, le directeur est condamné en première instance à six mois de prison avec sursis et une amende. Il fait appel du verdict qui sera confirmé et l’amende revue à la hausse.
Pour rappel, Saïd Lamrani est déjà dénoncé pour ses pratiques alors qu’il était responsable à la chaîne II de la radio algérienne. Sa proximité avec le pouvoir ne lui a valu que promotion pour être désigné à la tête de la télévision, dite amazighe, du pouvoir algérien. Toutes les personnalités du monde amazighes sont systématiquement censurées par cette chaîne qui prône l’islamisation forcée des Amazighs algériens.
aai
SIWEL 061259 JAN13
L’affaire remonte à août 2011, lorsque trois journalistes de la chaîne décident de briser le tabou et porter l’affaire devant la justice. Elles ont déposé une plainte contre leur directeur pour harcèlement sexuel, brimades et pressions en milieu professionnel.
Le directeur, connu pour ses pratiques « isole » les trois journalistes ainsi que le comité de soutien composé, essentiellement de quelques autres fonctionnaires de la chaîne. A préciser que le DG a été démis de ses fonctions depuis sa première condamnation par la justice.
Se targuant du soutien du clan présidentiel, Saïd Lamrani a redoublé de chantage et de pression sur le collectif de la chaîne qu’il dirige depuis 2009. En octobre 2012, le directeur est condamné en première instance à six mois de prison avec sursis et une amende. Il fait appel du verdict qui sera confirmé et l’amende revue à la hausse.
Pour rappel, Saïd Lamrani est déjà dénoncé pour ses pratiques alors qu’il était responsable à la chaîne II de la radio algérienne. Sa proximité avec le pouvoir ne lui a valu que promotion pour être désigné à la tête de la télévision, dite amazighe, du pouvoir algérien. Toutes les personnalités du monde amazighes sont systématiquement censurées par cette chaîne qui prône l’islamisation forcée des Amazighs algériens.
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SIWEL 061259 JAN13