Un texte par jour sur le thème de la pose de limites en l'honneur de la journée de la non violence éducative, action initiée ici même.
Avec cette journée, nous avons pris l'option, tout comme nous le faisons sur la liste de discussion parents conscients parfois, de nous centrer sur les solutions et pas sur le problème, en gros
nous ne reviendrons pas sur les méfaits de la violence éducative, mais nous réfléchirons ensemble à l'aide d'articles, de témoignages, de textes, à ce qu'est en définitive un enfant.
Ce sujet est éminemment complexe, car il nous pousse à travailler sur nous, sur notre propre enfance, et il nous invite également à considérer que l'enfant est un être en interaction avec son environnement, et que tout évènement survenant dans sa vie a un impact sur son comportement.
Fréquemment nous voulons dire stop à une attitude, sans étudier les circonstances qui ont amené ce comportement, nous aimerions dire non, sans nous préoccuper de ce que notre enfant nous dit, car il y a presque toujours un message derrière ses actions.
Evoquer ce thème c'est d'abord se préoccuper des besoins de nos enfants et les connaitre, c'est revenir aux circonstances de sa naissance, aux liens d'attachement qui se sont tissés d'une façon ou d'une autre, c'est se demander combien de temps nous passons à jouer, à écouter, à accepter, à
accueillir, à toucher etc.
C'est d'abord et avant tout comprendre qui il est, de quoi il a besoin, comprendre aussi d'où nous venons, ce qui nous a manqué en tant qu'enfant, quelles étaient les règles chez nous...
C'est un énorme travail de recherche et de réflexion.
Peut-être allons nous remettre en question certaines règles que nous croyions immuables, peut-être parviendrons-nous à vivre cette culture du oui, du vrai oui, celui qui accueille, le coeur complètement ouvert... Parce que nous saurons dire des non qui ont du sens, et qui sont bien enracinés, que nous saurons exister et nous positionner. Et la question, on s'en rend compte en la travaillant, concerne assez peu les enfants, mais surtout les adultes qui nous entourent. Savoir dire non, savoir refuser, c'est aussi récupérer sa vie.
La question des limites ne concerne pas seulement les enfants, et généralement c'est quand on sait dire non à un autre adulte de façon sereine et centré qu'on le fait de la manière la plus appropriée qui soit avec ses enfants.
Nous devenons capables aussi d'accepter les refus de nos bambins... Nous avons un travail à faire sur toutes ces questions, et un mois bien sûr n'y suffira pas.
Mais le simple fait de savoir que les blessures occasionnées aux enfants et aux êtres humains d'une manière plus large font dévier leur comportement, de leur naturel joyeux, aimants, intelligents, coopératifs, nous permettra peut-être de comprendre et de chercher des systèmes de remédiation que nous partagerons sur la liste.
Bonne lecture donc !
Avec cette journée, nous avons pris l'option, tout comme nous le faisons sur la liste de discussion parents conscients parfois, de nous centrer sur les solutions et pas sur le problème, en gros
nous ne reviendrons pas sur les méfaits de la violence éducative, mais nous réfléchirons ensemble à l'aide d'articles, de témoignages, de textes, à ce qu'est en définitive un enfant.
Ce sujet est éminemment complexe, car il nous pousse à travailler sur nous, sur notre propre enfance, et il nous invite également à considérer que l'enfant est un être en interaction avec son environnement, et que tout évènement survenant dans sa vie a un impact sur son comportement.
Fréquemment nous voulons dire stop à une attitude, sans étudier les circonstances qui ont amené ce comportement, nous aimerions dire non, sans nous préoccuper de ce que notre enfant nous dit, car il y a presque toujours un message derrière ses actions.
Evoquer ce thème c'est d'abord se préoccuper des besoins de nos enfants et les connaitre, c'est revenir aux circonstances de sa naissance, aux liens d'attachement qui se sont tissés d'une façon ou d'une autre, c'est se demander combien de temps nous passons à jouer, à écouter, à accepter, à
accueillir, à toucher etc.
C'est d'abord et avant tout comprendre qui il est, de quoi il a besoin, comprendre aussi d'où nous venons, ce qui nous a manqué en tant qu'enfant, quelles étaient les règles chez nous...
C'est un énorme travail de recherche et de réflexion.
Peut-être allons nous remettre en question certaines règles que nous croyions immuables, peut-être parviendrons-nous à vivre cette culture du oui, du vrai oui, celui qui accueille, le coeur complètement ouvert... Parce que nous saurons dire des non qui ont du sens, et qui sont bien enracinés, que nous saurons exister et nous positionner. Et la question, on s'en rend compte en la travaillant, concerne assez peu les enfants, mais surtout les adultes qui nous entourent. Savoir dire non, savoir refuser, c'est aussi récupérer sa vie.
La question des limites ne concerne pas seulement les enfants, et généralement c'est quand on sait dire non à un autre adulte de façon sereine et centré qu'on le fait de la manière la plus appropriée qui soit avec ses enfants.
Nous devenons capables aussi d'accepter les refus de nos bambins... Nous avons un travail à faire sur toutes ces questions, et un mois bien sûr n'y suffira pas.
Mais le simple fait de savoir que les blessures occasionnées aux enfants et aux êtres humains d'une manière plus large font dévier leur comportement, de leur naturel joyeux, aimants, intelligents, coopératifs, nous permettra peut-être de comprendre et de chercher des systèmes de remédiation que nous partagerons sur la liste.
Bonne lecture donc !