A ceux qui apparemment se sont sentis blessés, et culpabilisés par mon précédent post, j'aimerais dire que faire autrement ne s'improvise pas, c'est un long processus où entre travail sur soi, remise en question, lectures, informations diverses, écoute de son enfant, on trouve d'autres solutions.
On peut faire autrement, j'ai trois filles, j'ai été enseignante dans les quartiers nord de Marseille, j'ai traversé des moments très difficiles à ce sujet. Et je vous le confirme, mais je crois pour reprendre l'expression du dernier commentaire formulé que c'est aussi compliqué qu'un cours de japonais. J'ai d'ailleurs aimé l'expression ! Faire sans punitions, ni fessées, peut sembler de prime abord impossible, mais quand on commence à y réfléchir, à se poser la simple question : Comment pourrais-je faire sans ces anciens systèmes qui refont surface parce que je n'ai connu que cela enfant ? On trouve des réponses, je suis toujours très étonnée de voir que les parents lorsqu'ils se posent ce genre de questions, y réfléchissent ensemble, trouvent des réponses très intéressantes en dehors de toute attitude punitive.
Chaque situation de pose de limites est unique, et demande qu'on la creuse, qu'on y passe du temps. Je ne veux absolument pas me lancer dans un article qui vous donnerait des solutions toute faites, j'ai écrit sur la question un tout petit livre, empruntez-le s'il ne vous parait pas utile de l'acheter, et voyez si les astuces qui s'y trouvent sont intéressantes pour votre famille. Vous en trouverez d'autres !
Quand j'ai appris que je pouvais poser les limites autrement à mes enfants, je l'ai fait, j'ai fait des expériences, j'ai été contente de ne plus être moi même un tyran. Un peu de bon sens, je crois que les parents en ont beaucoup, fait avancer considérablement, mais je crois que ce bon sens que nous avons tous en nous est un peu endormi. Il nous faut le réveiller !
Mon but n'est pas de culpabiliser les parents, mais plutôt de les soutenir, de les aider à ouvrir les yeux sur l'oppression qu'ils ont subi enfants, et qu'ils font subir à leurs enfants, il n'y a pas de coupables, la violence se transmet de génération en génération. On peut culpabiliser pendant un temps, j'ai aussi traversé cette étape, mais ensuite il y a le temps de l'action positive, qui régénère, où on se redécouvre soi même, c'est le cadeau que nous font nos enfants !
Catherine Dumonteil Kremer
On peut faire autrement, j'ai trois filles, j'ai été enseignante dans les quartiers nord de Marseille, j'ai traversé des moments très difficiles à ce sujet. Et je vous le confirme, mais je crois pour reprendre l'expression du dernier commentaire formulé que c'est aussi compliqué qu'un cours de japonais. J'ai d'ailleurs aimé l'expression ! Faire sans punitions, ni fessées, peut sembler de prime abord impossible, mais quand on commence à y réfléchir, à se poser la simple question : Comment pourrais-je faire sans ces anciens systèmes qui refont surface parce que je n'ai connu que cela enfant ? On trouve des réponses, je suis toujours très étonnée de voir que les parents lorsqu'ils se posent ce genre de questions, y réfléchissent ensemble, trouvent des réponses très intéressantes en dehors de toute attitude punitive.
Chaque situation de pose de limites est unique, et demande qu'on la creuse, qu'on y passe du temps. Je ne veux absolument pas me lancer dans un article qui vous donnerait des solutions toute faites, j'ai écrit sur la question un tout petit livre, empruntez-le s'il ne vous parait pas utile de l'acheter, et voyez si les astuces qui s'y trouvent sont intéressantes pour votre famille. Vous en trouverez d'autres !
Quand j'ai appris que je pouvais poser les limites autrement à mes enfants, je l'ai fait, j'ai fait des expériences, j'ai été contente de ne plus être moi même un tyran. Un peu de bon sens, je crois que les parents en ont beaucoup, fait avancer considérablement, mais je crois que ce bon sens que nous avons tous en nous est un peu endormi. Il nous faut le réveiller !
Mon but n'est pas de culpabiliser les parents, mais plutôt de les soutenir, de les aider à ouvrir les yeux sur l'oppression qu'ils ont subi enfants, et qu'ils font subir à leurs enfants, il n'y a pas de coupables, la violence se transmet de génération en génération. On peut culpabiliser pendant un temps, j'ai aussi traversé cette étape, mais ensuite il y a le temps de l'action positive, qui régénère, où on se redécouvre soi même, c'est le cadeau que nous font nos enfants !
Catherine Dumonteil Kremer