"Dans notre culture quand des individus se sentent coupables (...) ils ne sont pas vraiment troublés par un problème moral, contrairement à ce qu'ils pensent mais par le fait d'avoir désobéi à un ordre." Eric Fromm
C'est très juste vous ne trouvez pas ? Quand je vois des personnes élevées dans la repression je ne peux m'empêcher de constater que le regard de l'autre prime sur les principes d'amour et de justice. Et quand il n'y a personne pour les voir elles agissent en dehors de toute conscience d'elles mêmes et des autres.
Nous sommes une génération qui a appris à obéir et à faire les choses par crainte des conséquences sur le comportement de nos proches et le niveau d'amour que nous vouaient nos parents.
Aujourd'hui quand nous n'agissons pas selon leurs directives, nous pouvons ressentir de la culpabilité : peut-être que notre vie n'est pas conforme à ce qu'ils espéraient, nous avons refusé de nous rendre à un repas de famille, ou bien, nous sommes instables professionnellement alors qu'ils espéraient bien autre chose pour nous... etc...
C'est difficile de se libérer de cela, mais cela n'a rien à voir avec les manifestations d'amour et d'empathie que nous pourrions développer librement. Le sens du devoir asphyxie les relations, leur côté vivant.
Cet article a été publié sur le blog de Catherine Dumonteil Kremer
C'est très juste vous ne trouvez pas ? Quand je vois des personnes élevées dans la repression je ne peux m'empêcher de constater que le regard de l'autre prime sur les principes d'amour et de justice. Et quand il n'y a personne pour les voir elles agissent en dehors de toute conscience d'elles mêmes et des autres.
Nous sommes une génération qui a appris à obéir et à faire les choses par crainte des conséquences sur le comportement de nos proches et le niveau d'amour que nous vouaient nos parents.
Aujourd'hui quand nous n'agissons pas selon leurs directives, nous pouvons ressentir de la culpabilité : peut-être que notre vie n'est pas conforme à ce qu'ils espéraient, nous avons refusé de nous rendre à un repas de famille, ou bien, nous sommes instables professionnellement alors qu'ils espéraient bien autre chose pour nous... etc...
C'est difficile de se libérer de cela, mais cela n'a rien à voir avec les manifestations d'amour et d'empathie que nous pourrions développer librement. Le sens du devoir asphyxie les relations, leur côté vivant.
Cet article a été publié sur le blog de Catherine Dumonteil Kremer