Grosjean, la piste tricolore...
Après les déboires de Sébastien Bourdais, limogé en cours de saison 2009 par Toro Rosso, le pilote Franco-Suisse Romain Grosjean reste l'unique espoir de voir un pilote tricolore en Formule 1 cette saison. Ses atouts -en dehors de ses bonnes performances en GP2-, une expérience en Formule 1 la saison passée et une bonne connaissance de l'équipe Renault F1. En effet, Romain a participé à sept épreuves la saison dernière, en remplacement de Nelson Piquet Junior. Impressionnant en début de campagne, Grosjean s'est finalement peu à peu éteint, vraisemblablement dépassé par la complexité d'utilisation de sa Renault.
Pas évident pour un débutant, d'autant que son équipier de l'époque, Fernando Alonso, éprouvait lui même des difficultés à rentrer dans les points. Une monoplace difficile à mettre au point, sachant que le jeune pilote découvrait quasiment la voiture pour son premier grand-prix, les essais privés étant interdits en 2009. D'ailleurs, d'autres, plus expérimentés s'y sont cassés les dents, comme un certain Giancarlo Fisichella -réputé rapide- totalement « hors du coup » au volant de la Ferrari. Badoer et Alguersari pourront également en témoigner, la F1 moderne est devenue difficile d'accès...
Beaucoup de circonstances atténuantes pour Romain, donc, mais la F1 est cruelle !
Lorsque l'on fait confiance à un « jeune loup », c'est toujours dans l'espoir de recruter « la perle rare », ce que Grosjean n'est certainement pas... Pas une tare pour autant, ces pilotes d'exception n'étant que cinq ou six sur la grille de départ 2010... Le potentiel du Franco-Suisse demeure donc réel, reste à savoir si Renault lui donnera la possibilité de montrer « autre chose »...
Pas évident pour un débutant, d'autant que son équipier de l'époque, Fernando Alonso, éprouvait lui même des difficultés à rentrer dans les points. Une monoplace difficile à mettre au point, sachant que le jeune pilote découvrait quasiment la voiture pour son premier grand-prix, les essais privés étant interdits en 2009. D'ailleurs, d'autres, plus expérimentés s'y sont cassés les dents, comme un certain Giancarlo Fisichella -réputé rapide- totalement « hors du coup » au volant de la Ferrari. Badoer et Alguersari pourront également en témoigner, la F1 moderne est devenue difficile d'accès...
Beaucoup de circonstances atténuantes pour Romain, donc, mais la F1 est cruelle !
Lorsque l'on fait confiance à un « jeune loup », c'est toujours dans l'espoir de recruter « la perle rare », ce que Grosjean n'est certainement pas... Pas une tare pour autant, ces pilotes d'exception n'étant que cinq ou six sur la grille de départ 2010... Le potentiel du Franco-Suisse demeure donc réel, reste à savoir si Renault lui donnera la possibilité de montrer « autre chose »...
Vitaly Petrov...money !
C'est triste à dire mais la crise étant passée par là, Renault F1 éprouve quelques difficultés financières. De plus, le salaire de Kubica mobilise des fonds importants... A ce titre, le jeune pilote Russe Vitaly Petrov pourrait bien représenter le candidat idéal au poste de second pilote Renault F1.
En effet, Petrov apporterait deux importants sponsors dans ses valises. Une manne financière intéressante pour Renault, même si le jeune pilote natif de Vyborg ne peut être cantonné au rôle de pilote « payant ». Après des débuts dans la coupe Lada Rally Cross, il s'est tout d'abord illustré dans des championnats moyennement prestigieux, comme la Formule Renault Italienne ou Russe.
Plus tard, c'est finalement en GP2 que Petrov a percé, remportant plusieurs victoires, puis le titre de vice-champion en 2009 (2 victoires).
Néanmoins, on ne parlera pas de « surdoué » dans le domaine, juste un bon compromis entre apport financier et qualités de pilotage. Dès lors, cet engagement pourrait s'avérer plus dangereux que celui de Grosjean, la possibilité d'une déception sur la piste étant envisageable. A ce titre, le troisième pilote Renault F1 pourrait avoir une seconde chance en 2010 en cas de mauvais résultats de Petrov. Ceci étant, ce dernier reste le favoris, selon plusieurs sources. Affaire à suivre...
En effet, Petrov apporterait deux importants sponsors dans ses valises. Une manne financière intéressante pour Renault, même si le jeune pilote natif de Vyborg ne peut être cantonné au rôle de pilote « payant ». Après des débuts dans la coupe Lada Rally Cross, il s'est tout d'abord illustré dans des championnats moyennement prestigieux, comme la Formule Renault Italienne ou Russe.
Plus tard, c'est finalement en GP2 que Petrov a percé, remportant plusieurs victoires, puis le titre de vice-champion en 2009 (2 victoires).
Néanmoins, on ne parlera pas de « surdoué » dans le domaine, juste un bon compromis entre apport financier et qualités de pilotage. Dès lors, cet engagement pourrait s'avérer plus dangereux que celui de Grosjean, la possibilité d'une déception sur la piste étant envisageable. A ce titre, le troisième pilote Renault F1 pourrait avoir une seconde chance en 2010 en cas de mauvais résultats de Petrov. Ceci étant, ce dernier reste le favoris, selon plusieurs sources. Affaire à suivre...
Takuma Sato : Le choix de la sécurité
La dernière option possible pour Eric Boullier semble également la plus raisonnable. Le Japonais Takuma Sato possède en effet une grande expérience en Formule 1 avec plus de 90 départs, dont un podium et une huitième place au classement général en 2004. Malgré une comparaison difficile face à Button (Sato ayant été « cassé » par sa propre équipe, selon les dires de Pierre Dupasquier), son équipier d'alors, le Japonais réalisera quelques merveilles au volant d'une modeste Super Aguri Honda, notamment au Grand Prix du Canada 2007. A cette occasion, il osera une belle manœuvre de dépassement sur Fernando Alonso en personne, tentative se soldant par un succès.
Une période difficile, qui lui permettra d'acquérir ce qui lui faisait défaut jusque là, la fiabilité.
Après la disparition prématurée de son équipe, Sato revient en fin d'année pour un test privé avec l'écurie Toro Rosso. Il infligera, durant cette session, une sévère correction au controversé, Sébastien Bourdais. A l'époque, les ingénieurs de la petite structure Italienne avouent être surpris par l'excellent retour technique du pilote Nippon, mais la question de l'apport financier lui interdira d'obtenir ce volant.
Plus récemment, Lotus l'avait retenu parmi les trois pilotes en lice pour intégration dans l'équipe, mais une fois encore, le Japonais fût recalé très près du but, au profit de Trulli et Kovalainen. Au delà de ces qualités indispensables pour former une « paire homogène » avec le Polonais Kubica, Sato apporterait également une certaine sérénité à Renault, de même qu' une attitude positive le caractérisant.
Des critères de nature à motiver une équipe, surtout dans les moments difficiles.
Travailleur, rapide, fiable,impressionnant en piste et idéal en terme d'image, un autre atout pourrait cependant se révéler important. En effet, Renault et Nissan étant associés, un tel engagement serait probablement bénéfique au constructeur Nippon, compte tenu de l'incroyable popularité de Sato au Pays du Soleil Levant. En temps de crise, ce paramètre pourrait peser dans la balance...
Une période difficile, qui lui permettra d'acquérir ce qui lui faisait défaut jusque là, la fiabilité.
Après la disparition prématurée de son équipe, Sato revient en fin d'année pour un test privé avec l'écurie Toro Rosso. Il infligera, durant cette session, une sévère correction au controversé, Sébastien Bourdais. A l'époque, les ingénieurs de la petite structure Italienne avouent être surpris par l'excellent retour technique du pilote Nippon, mais la question de l'apport financier lui interdira d'obtenir ce volant.
Plus récemment, Lotus l'avait retenu parmi les trois pilotes en lice pour intégration dans l'équipe, mais une fois encore, le Japonais fût recalé très près du but, au profit de Trulli et Kovalainen. Au delà de ces qualités indispensables pour former une « paire homogène » avec le Polonais Kubica, Sato apporterait également une certaine sérénité à Renault, de même qu' une attitude positive le caractérisant.
Des critères de nature à motiver une équipe, surtout dans les moments difficiles.
Travailleur, rapide, fiable,impressionnant en piste et idéal en terme d'image, un autre atout pourrait cependant se révéler important. En effet, Renault et Nissan étant associés, un tel engagement serait probablement bénéfique au constructeur Nippon, compte tenu de l'incroyable popularité de Sato au Pays du Soleil Levant. En temps de crise, ce paramètre pourrait peser dans la balance...
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