Partager cet article avec vos amis et contacts via les reseaux sociaux

Critiquer votre patron sur Facebook et vous êtes virés

Le licenciement pour dénigrement de sa hiérarchie sur Facebook jugé fondé !


Le licenciement de salariés pour avoir dénigré leur hiérarchie sur Facebook a été jugé "fondé" vendredi par le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a-t-on appris auprès des avocats des différentes parties.


Le conseil des prud'hommes a jugé "fondé" le licenciement des deux salariés de la société Alten, société d'ingéniérie de Boulogne-Billancourt, à qui il était reproché d'avoir échangé des propos critiques à l'égard de leur hiérarchie et d'un responsable des ressources humaines de l'entreprise sur le réseau social Facebook. Au total, trois salariés avaient été licenciés. L'un d'eux avait renoncé à des poursuites devant le conseil des prud'hommes préférant une transaction à l'amiable. "La page mentionnant les propos incriminés constituent un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement", a estimé le conseil des prud'hommes. "C'est la première fois que la justice reconnaît que le licenciement des salariés pour avoir tenu des propos privés sur Facebook est fondé, le tribunal n'ayant pas retenu l'irrecevabilité de la copie de la page Facebook présentée comme preuve par l'entreprise", a expliqué à l'AFP l'avocat de deux salariés, Me Grégory Saint-Michel.

L'avocat a ajouté qu'il allait faire appel de la décision devant la chambre sociale de la cour d'appel de Paris. "Méfiance désormais pour tous les salariés d'avoir l'outrecuidance d'utiliser Facebook pour s'exprimer. Les salariés doivent extrêmement faire attention à ce qu'ils disent de manière humoristique ou pas", a-t-il mis en garde. Les faits reprochés aux salariés remontent à décembre 2008. Lors d'échanges sur Facebook, l'un des salariés, s'estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d'un "club des néfastes". Deux autres employées avaient répondu: "bienvenue au club".

La direction d'Alten, prévenue par un autre salarié qui avait accès aux échanges sur le réseau social en tant qu'"ami", avait alors décidé de licencier les trois salariés pour "faute grave", considérant leurs propos comme un "dénigrement de l'entreprise" et une "incitation à la rébellion". La société avait fait valoir qu'elle n'avait pas "violé la vie privée de ses salariés", les propos ayant été échangés "sur un site social ouvert". En revanche, les salariés ont plaidé que l'échange entre les salariés avait un caractère strictement "privé".

A lire dans la même thématique


Rédigé par Corinne Duré, le Vendredi 19 Novembre 2010 et lu 4873 fois.

Notez

Thèmatiques abordées et traitées dans cette publication : conseil prud'hommes, emploi, facebook, licenciement, perte emploi, prud homme, prud hommes, prud'homme, prud'hommes, prudhomme, prudhommes, salarie



Contacts & infos légales
RollBox Thématiques @ lEuroMag
voyage
massages
geothermie
tablette tactile
automobile
quad sport
abris vélos
station lavage vélo
chocolat
ipad apple
iphone apple
smartphone
littérature
prévisions météo
programme tv
horoscope du jour
investir en bourse
réséaux sociaux
aérothermie
jeux de poker
rédaction contenu
kopi luwak
webmarketing
pigistes

Version - Aujourd'hui  lecteurs lEuroMag & Web TV © 2007 | buzz | redaction Actuellement  internautes sont connectés
Retrouvez lEuroMag magazine sur les Réseaux Sociaux
lEuroMag magazine sur Facebook lEuroMag magazine sur Twitter les Buzz du magazine lEuroMag via Google-Buzz lEuroMag magazine sur Netvibes Les Scoops de lEuroMag magazine sur Scoopeo les Videos de lEuroMag Magazine sur Dailymotion les Videos du magazine lEuroMag sur YouTube le Blog Buzz de lEuroMag magazine lEuroMag magazine sur votre iPhone Recevez la NewsLetter de lEuroMag magazine les Flux RSS du magazine lEuroMag

Partager sur Facebook Partager sur Twitter Envoyer a un contact par Email Inscription Newsletter Hebdomadaire