Le fait n'est pas nouveau et connu de plus, depuis plusieurs décennies. Les fabricants ont cependant préféré placer l'information aux oubliettes afin de conserver leur potentiel de clientèle qui plus elle fume et plus se fidèlise. Toutes les industries sont montrées du doigt, tous les risques d'exposition à de tels produits dangereux pour la santé leur étant connus depuis fort longtemps. Le polonium est le premier élément découvert par Pierre et Marie Curie dans leurs recherches sur la radioactivité en 1898, il porte d'ailleurs ce nom en hommage à Marie Curie d'origine polonaise, née Skłodowska . Le polonium se désintègre en produisant des particules alpha qui produisent des dégats lors de leur rencontre avec des matières vivantes. C'est à cause des engrais et de leurs phosphates que le tabac contient du polonium et malgré la contenance infime, elle présente déjà un danger. Au départ, les grandes fimes se sont penchées sur le moyen d'éradiquer le polonium ou au moins d'en réduire la quantité. Cependant, malgré la possibilité trouvée de diviser par deux ou trois la quantité contenue dans les feuilles de tabac, le procédé n'a pas été retenu car il enlevait également une partie du goût du tabac et risquait donc de rendre celui-ci moins attractif pour les consommateurs et donc moins lucratifs pour les fabricants. C'est ainsi que par peur de perte de bénfices, la présence de polonium 210 est passée sous silence pendant environ quarente ans. La dangerosité du polonium est remise au goût du jour par l'assassinat en 2006 de Alexander Litvinenko, ex-agent du KGB à Londres. Il reste aujourd'hui responsable d'un pourcentage infime de cancers des poumons, de l'ordre de 1% aux Etats-Unis et ailleurs sans aucun doute, mais persite et signe dans chaque cigarette que vous portez à votre bouche...
Mots clé : assassinat, cancer, cigarette, marie curie, polonium 210, recherches, toxicité
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