La grossesse des adolescentes en chiffres
La grossesse des adolescentes
Actuellement, en France, prés de 10 000 grossesses d'adolescentes sont recensées chaque année, mais seules 5 % à 10 % d’entre elles mènent leur grossesse à terme. En effet, 90 % à 95 % des jeunes filles qui se retrouvent dans cette situation ont recours à l’Interruption Volontaire de grossesse (IVG), par aspiration ou par voie médicamenteuse, car elles se sentent trop jeunes pour enfanter. Parmi celles qui décident de poursuivre leur grossesse, 10 % accouchent sous « x » et optent pour l’adoption. Au total, chaque année, en moyenne, 350 jeunes couples (âgés de 15 ans à 17 ans) deviennent parents. A mi-chemin entre l’enfance et l’âge adulte, l’adolescence est une période difficile, qui marque une transition et occasionne beaucoup de transformations chez la jeune fille et le jeune homme.
Ce passage nécessaire pour devenir adulte peut se compliquer davantage par l’arrivée non planifiée d’un bébé. Tomber enceinte quand on est encore soi-même une enfant n’est pas facile à gérer émotionnellement, et requiert un suivi psychologique et médical particulier. Le phénomène des grossesses d’adolescentes existe depuis toujours et subsiste à notre époque, même si il est aujourd’hui plus facile pour les jeunes filles d’accéder à la contraception (par le biais des centres de planification notamment). Mais alors, pourquoi leur chiffre reste-il constant depuis des décennies ? En réalité, même si les mœurs ont évolué, la plupart des facteurs à l’origine du phénomène restent les mêmes à travers le temps, car ils sont directement liés aux comportements des adolescents et non à une époque.
Ce passage nécessaire pour devenir adulte peut se compliquer davantage par l’arrivée non planifiée d’un bébé. Tomber enceinte quand on est encore soi-même une enfant n’est pas facile à gérer émotionnellement, et requiert un suivi psychologique et médical particulier. Le phénomène des grossesses d’adolescentes existe depuis toujours et subsiste à notre époque, même si il est aujourd’hui plus facile pour les jeunes filles d’accéder à la contraception (par le biais des centres de planification notamment). Mais alors, pourquoi leur chiffre reste-il constant depuis des décennies ? En réalité, même si les mœurs ont évolué, la plupart des facteurs à l’origine du phénomène restent les mêmes à travers le temps, car ils sont directement liés aux comportements des adolescents et non à une époque.
Pourquoi les adolescentes tombent-elles enceintes ?
La grossesse des adolescentes
En moyenne, les adolescents perdent leur virginité vers l’âge de 17 ans, même si 15 % d’entre eux connaissent leur première expérience sexuelle avant. Par ailleurs, une jeune fille sexuellement active sur cinq n’utiliserait pas de contraception (ni pilule, ni préservatif), ce qui expliquerait en partie le nombre encore important de grossesses chez les adolescentes. Mais pourquoi tant de laxisme face à la contraception ? L’insouciance n’explique pas tout car la grossesse est parfois désirée et l’oubli de la pilule et du préservatif peut être inconsciemment volontaire. En effet, dans certains cas, même si elle n’est pas menée à terme, la grossesse permet aux jeunes filles de se rassurer sur leur fécondité. De même, la maternité donne parfois le sentiment à l’adolescente qu’elle accède à l’âge adulte et qu’elle acquiert ainsi le respect de ses aînés.
Enfin, la venue d’un enfant et l’accession au statut de mère donne l’impression à certaines jeunes filles, qui ont subi des maltraitances (violences physiques, inceste), qu’elles peuvent se reconstruire. Mais tomber enceinte peut être également une manière pour l’adolescente d’attirer l’attention sur elle-même ou de faire du mal à son corps. Dans ce cas, la grossesse s’apparente à une conduite à risque. Les rapports non protégés sont d’usage et fréquents car le corps n’est plus respecté. A terme, ce type de comportement mène inévitablement à une grossesse précoce. Tout comme les troubles alimentaires (boulimie, anorexie…), la tentative de suicide et la prise de produits nocifs voir illicites (tabac, alcool, drogues), la grossesse est, dans ce cas, une manifestation du mal être de l’adolescente.
Enfin, la venue d’un enfant et l’accession au statut de mère donne l’impression à certaines jeunes filles, qui ont subi des maltraitances (violences physiques, inceste), qu’elles peuvent se reconstruire. Mais tomber enceinte peut être également une manière pour l’adolescente d’attirer l’attention sur elle-même ou de faire du mal à son corps. Dans ce cas, la grossesse s’apparente à une conduite à risque. Les rapports non protégés sont d’usage et fréquents car le corps n’est plus respecté. A terme, ce type de comportement mène inévitablement à une grossesse précoce. Tout comme les troubles alimentaires (boulimie, anorexie…), la tentative de suicide et la prise de produits nocifs voir illicites (tabac, alcool, drogues), la grossesse est, dans ce cas, une manifestation du mal être de l’adolescente.
Les spécificités de la grossesse chez l’adolescente
La grossesse des adolescentes
Chaque année, en France, plus de 400 adolescentes, âgées de 15 à 17 ans (rarement plus jeunes, mais cela arrive) décident de mener leur grossesse à terme. Elles ont des profils très variés et sont issues de milieux sociaux, familiaux et scolaires différents, mais doivent toutes faire face aux mêmes difficultés. Les grossesses d’adolescentes requièrent une prise en charge spécifique car ces futures jeunes mères sont plus fragiles que les autres. Les naissances de prématurés sont en effet plus nombreuses dans cette classe d’âge. Les causes sont davantage psycho-sociales que médicales, c’est pourquoi il est important de rassurer ces jeunes filles sans les juger. Il importe également qu’elles soient bien entourées et soutenues par leur famille, leurs amis et le corps médical. Plus anxieuses et plus craintives que les femmes en âge de devenir mères, les adolescentes enceintes n’ont paradoxalement pas conscience que certains de leur comportements (liés à une mauvaise hygiène de vie, au tabac ou à l’alcool) peuvent mettre en danger leur bébé.
Après l’accouchement, il reste indispensable d’entourer la jeune mère pour l’aider à lutter contre ses angoisses et favoriser au mieux le développement du lien avec son nouveau-né. La famille doit être présente pour accompagner et rassurer mais ne doit en aucun cas remplacer le parent. Il revient à la jeune fille (et à son compagnon lorsqu’il est présent) de trouver sa place auprès de l’enfant. Enfin, sachez que l’Etat français aide financièrement et médicalement ces jeunes parents par le biais d’institutions tels que les Conseil Généraux.
Après l’accouchement, il reste indispensable d’entourer la jeune mère pour l’aider à lutter contre ses angoisses et favoriser au mieux le développement du lien avec son nouveau-né. La famille doit être présente pour accompagner et rassurer mais ne doit en aucun cas remplacer le parent. Il revient à la jeune fille (et à son compagnon lorsqu’il est présent) de trouver sa place auprès de l’enfant. Enfin, sachez que l’Etat français aide financièrement et médicalement ces jeunes parents par le biais d’institutions tels que les Conseil Généraux.
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