La chaîne de responsabilé face au football français
Pour trouver la solution, il faut avant tout chercher les causes. Désormais, la responsabilité de Raymond Domenech dans la situation n’est plus sujette à discussion. Quant à la FFF, même si certains membres pensent être étrangers à l’échec, c’est elle seule qui a nommé le sélectionneur à ce poste compte tenu de la situation qui prévalait. Cela met en évidence sa part de responsabilité dans la situation actuelle. Mais l’Etat, qu’a-t-il à se reprocher dans tout cela, et où intervient-il dans la chaîne de responsabilité ?
Le Président de la République a été très lucide en annonçant des états généraux du football. Mais pour que cela marche il faut que les axes stratégiques soient les bonnes et qu’elles soient bien claires. Ces axes doivent permettre au football français d’être compétitif face aux autres grandes nations du ballon rond. La régularité insolente de l’Allemagne n’est pas le fruit du hasard, les résultats des autres voisins européens non plus.
L’Etat doit agir de façon à ce que la France puisse en permanence se mesurer à eux. Cela passe inévitablement par des Lois qui permettraient au football français de s’épanouir pleinement. Car l’épanouissement ne se réduit pas à la performance de l’équipe nationale, elle est aussi reflétée par le résultat des clubs et du championnat national.
Le Président de la République a été très lucide en annonçant des états généraux du football. Mais pour que cela marche il faut que les axes stratégiques soient les bonnes et qu’elles soient bien claires. Ces axes doivent permettre au football français d’être compétitif face aux autres grandes nations du ballon rond. La régularité insolente de l’Allemagne n’est pas le fruit du hasard, les résultats des autres voisins européens non plus.
L’Etat doit agir de façon à ce que la France puisse en permanence se mesurer à eux. Cela passe inévitablement par des Lois qui permettraient au football français de s’épanouir pleinement. Car l’épanouissement ne se réduit pas à la performance de l’équipe nationale, elle est aussi reflétée par le résultat des clubs et du championnat national.
La force des voisins européens
En jetant un œil sur les voisins européens, on constate des championnats domestiques très relevés. Ils sont souvent animés par des joueurs de talent étrangers qui, par la suite, à l’image du Brésil et de l’Argentine, n’éprouvent aucun mal à forger une équipe nationale solide. Cela semble jouer contre l’équipe nationale de ces championnats, mais il n’en est rien. Ils mettent les joueurs nationaux face à un défi permanent pour gagner des places de titulaire.
Ainsi, le contact avec ces joueurs étrangers relève le niveau de jeu. Ces championnats permettent aussi et surtout de retenir les meilleurs joueurs nationaux. Retenir les meilleurs joueurs nationaux signifie créer des mécanismes entre eux pour servir de fondement à une équipe nationale. Si la France aligne une équipe Lyon-Bordeaux-Chelsea-Arsenal-Bayern, l’Espagne se base souvent sur une ossature Real-Barça, la couleur Milan-Juve de l’Italie est indéniable, l’association Manchester-Chelsea de l’Angleterre est solide et la domination du Bayern de Munich en Allemagne est presque une coutume.
De cette manière, la complicité en dehors et sur le terrain est acquise entre les joueurs. Leurs sélections nationales profitent alors des automatismes qui se créent et se renforcent à l’occasion des matchs des ligues pendant toute la saison. Pendant ce temps, en plus de l’absence de complicité, la guerre d’ego fait rage en Equipe de France.
Ainsi, le contact avec ces joueurs étrangers relève le niveau de jeu. Ces championnats permettent aussi et surtout de retenir les meilleurs joueurs nationaux. Retenir les meilleurs joueurs nationaux signifie créer des mécanismes entre eux pour servir de fondement à une équipe nationale. Si la France aligne une équipe Lyon-Bordeaux-Chelsea-Arsenal-Bayern, l’Espagne se base souvent sur une ossature Real-Barça, la couleur Milan-Juve de l’Italie est indéniable, l’association Manchester-Chelsea de l’Angleterre est solide et la domination du Bayern de Munich en Allemagne est presque une coutume.
De cette manière, la complicité en dehors et sur le terrain est acquise entre les joueurs. Leurs sélections nationales profitent alors des automatismes qui se créent et se renforcent à l’occasion des matchs des ligues pendant toute la saison. Pendant ce temps, en plus de l’absence de complicité, la guerre d’ego fait rage en Equipe de France.
Booster la Ligue 1
La guerre d’ego est basé sur un conflit de génération et aussi, et surtout, par le marché des transferts et le salaire des joueurs en club. Il semble évident que les jeunes qui montent en puissance veulent prendre le contrôle et que la vieille garde protège son territoire. Il semble aussi normal qu’un joueur qui a été acheté à plusieurs dizaines de millions d’euro veut s’imposer à ceux qui coûtent nettement moins cher et qui gagnent moins qu’eux.
Et pourtant ce n’est pas le cas pour les voisins européens. En plus du charisme et du leadership des entraîneurs, les joueurs se connaissent très bien et se respectent car ils se retrouvent chaque fin de semaine sur le terrain. L'Équipe de France peut connaître cet état d’esprit si l’Etat agit dans ce sens. Seul cela pourra retenir les talents et leur donner envi de jouer ensemble dans les clubs français. En effet, face aux offres mirobolants de Chelsea, du Réal, du Bayern, d’Arsenal et des autres Grands d’Europe, ni Lyon, ni Marseille et ni Bordeaux ne peuvent retenir leurs meilleurs joueurs.
Et pourtant Manchester, le Milan AC et la Roma ont bien réussi à retenir les Scholes, Giggs, Maldini et Totti, des stars qui étaient issus de leurs centres de formation. Il est clair que le Pouvoir Exécutif et le Pouvoir Législatif de la France ont un rôle très important à jouer. Il s’agit d’aménager et d’assouplir les Lois pour que les clubs phares de la Ligue 1 puissent s’imposer financièrement et prétendre au statut de Grand d’Europe.
Et pourtant ce n’est pas le cas pour les voisins européens. En plus du charisme et du leadership des entraîneurs, les joueurs se connaissent très bien et se respectent car ils se retrouvent chaque fin de semaine sur le terrain. L'Équipe de France peut connaître cet état d’esprit si l’Etat agit dans ce sens. Seul cela pourra retenir les talents et leur donner envi de jouer ensemble dans les clubs français. En effet, face aux offres mirobolants de Chelsea, du Réal, du Bayern, d’Arsenal et des autres Grands d’Europe, ni Lyon, ni Marseille et ni Bordeaux ne peuvent retenir leurs meilleurs joueurs.
Et pourtant Manchester, le Milan AC et la Roma ont bien réussi à retenir les Scholes, Giggs, Maldini et Totti, des stars qui étaient issus de leurs centres de formation. Il est clair que le Pouvoir Exécutif et le Pouvoir Législatif de la France ont un rôle très important à jouer. Il s’agit d’aménager et d’assouplir les Lois pour que les clubs phares de la Ligue 1 puissent s’imposer financièrement et prétendre au statut de Grand d’Europe.
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