Pour la première depuis quatre ans, les établissements les mieux notés parmi les 1553 testés sont majoritaires, c'est-à-dire qu'ils sont de classe A ou B. Il est évident que soucieux de se retrouver lanterne rouge et de se forger une mauvaise réputation, la plupart des hôpitaux se sont mobilisés du moins en matière d'hygiène afin de mieux organiser la lutte contre les infections nosocomiales. Pour le plus grand bien des malades. En effet, la principale compagnie d'assurance des établissements de santé, la S.H.A.M., a constaté, après plusieurs années de hausse, un repli des réclamations reçues au cour de l'année 2008 en lien avec des préjudices corporels ou matériels de 2.9% "Cette inversion peut s'expliquer notamment par l'efficacité des mesures de prévention" a déclaré Jean-Yves Nouy au quotidien "La Tribune".
Ce classement est d'autant plus important avec la pandémie de grippe A (H1N1). Bien évidemment, puisque les données datent de 2008, le présent classement n'illustre pas la capacité des établissements à lutter contre les infections liées à cette maladie. Ainsi, la question qui se pose est de savoir si les hôpitaux vont tout mettre en œuvre pour confirmer leur bilan de 2008. Le défi est de taille quant aux problèmes de transmissions par le personnel soignant non vacciné et les grippés eux-mêmes au sein de l'hôpital.
Le prochain classement sera-t-il le même? Pas sûr d'autant plus que la ministre de la santé, Roselyne Bachelot (ndlr: qui a été élue ministre la plus drôle), veut accroître les exigences dès l'an prochain par de nouveaux indicateurs prévus par la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST). "Nous allons augmenter nos exigences dès l'an prochain, en ajoutant de nouveaux indicateurs de qualité".
Ce classement est d'autant plus important avec la pandémie de grippe A (H1N1). Bien évidemment, puisque les données datent de 2008, le présent classement n'illustre pas la capacité des établissements à lutter contre les infections liées à cette maladie. Ainsi, la question qui se pose est de savoir si les hôpitaux vont tout mettre en œuvre pour confirmer leur bilan de 2008. Le défi est de taille quant aux problèmes de transmissions par le personnel soignant non vacciné et les grippés eux-mêmes au sein de l'hôpital.
Le prochain classement sera-t-il le même? Pas sûr d'autant plus que la ministre de la santé, Roselyne Bachelot (ndlr: qui a été élue ministre la plus drôle), veut accroître les exigences dès l'an prochain par de nouveaux indicateurs prévus par la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST). "Nous allons augmenter nos exigences dès l'an prochain, en ajoutant de nouveaux indicateurs de qualité".
La méthologie
Le classement est en fait établi à partir d'un score général obtenu par les établissements de soins dans la lutte contre les infections nosocomiales. Ce score nommé "score agrégé" par le ministère de la santé, est calculé sur un total de 100 et résulte de l'addition de quatre indicateurs :
- l'indice icalin (40% du score général): est destiné à mesurer l'activité de lutte contre les infections nosocomiales à partir des moyens, de l'activité et de l'organisation notamment.
- la consommation de solutés hydro-alcooliques par le personnel (30% du score général): l'usage des savons médicaux est primordial et déterminant dans la lutte contre des infections nosocomiales.
- la consommation d'antibiotiques (20% du score général): plus elle est importante, plus l'hôpital risque d'être confronté à des germes résistants aux antibiotiques, à l'origine de maladies nosocomiales redoutables.
- la surveillance des infections du site opératoire (10% du score général): le suivi des patients opérés, mesuré par l'indicateur Survivo, pour veiller à ce qu'il n'ait rien attrapé.
Ensuite, selon le score obtenu, les établissements sont répartis par le ministère de la santé en différentes classes allant de la A à la E. Chaque classe correspondant à un niveau de compétence : classe A=très bon, classe B=bon, classe C=moyen, classe D=passable, classe E=médiocre.
Enfin, le ministère de la santé répartit les 2812 établissements de soins français en 13 sous-ensembles bien que le magazine ne s'en réduit qu'à sept portant alors à 1553 le nombre d'hôpitaux: les centres hospitaliers régionaux et universitaires (CHR-CHU), centres de lutte contre le cancer, centres hospitaliers de plus de 300 lits, de moins de 300 lits, hôpitaux locaux, cliniques privées de plus de 100 lits et de moins de 100 lits.
- l'indice icalin (40% du score général): est destiné à mesurer l'activité de lutte contre les infections nosocomiales à partir des moyens, de l'activité et de l'organisation notamment.
- la consommation de solutés hydro-alcooliques par le personnel (30% du score général): l'usage des savons médicaux est primordial et déterminant dans la lutte contre des infections nosocomiales.
- la consommation d'antibiotiques (20% du score général): plus elle est importante, plus l'hôpital risque d'être confronté à des germes résistants aux antibiotiques, à l'origine de maladies nosocomiales redoutables.
- la surveillance des infections du site opératoire (10% du score général): le suivi des patients opérés, mesuré par l'indicateur Survivo, pour veiller à ce qu'il n'ait rien attrapé.
Ensuite, selon le score obtenu, les établissements sont répartis par le ministère de la santé en différentes classes allant de la A à la E. Chaque classe correspondant à un niveau de compétence : classe A=très bon, classe B=bon, classe C=moyen, classe D=passable, classe E=médiocre.
Enfin, le ministère de la santé répartit les 2812 établissements de soins français en 13 sous-ensembles bien que le magazine ne s'en réduit qu'à sept portant alors à 1553 le nombre d'hôpitaux: les centres hospitaliers régionaux et universitaires (CHR-CHU), centres de lutte contre le cancer, centres hospitaliers de plus de 300 lits, de moins de 300 lits, hôpitaux locaux, cliniques privées de plus de 100 lits et de moins de 100 lits.
And the winner is...
Après vous avoir présenté le classement dans sa méthode, il est nécessaire de vous présenté le classement. Mais, bien qu'il y est une multitude d'établissements, je vous propose le premier et le dernier pour chaque catégorie. Si vous voulez voir le classement dans le détail, reportez vous au site de "L'Express" (www.lexpress.fr) ou sur le site de France Info (www.franceinfo.fr) ou le site du ministère de la santé (http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr) :
- CHR-CHU: Hôpital Lariboisière (Paris Xème) et hôpital Joffre-Dupuytren (Draveil)
- Centres de lutte contre le cancer: Institue Curie (Paris), ex aequo avec le centre Paul Strauss (Strasbourg) et l(institut Paoli-Calmettes (Marseille), et le centre Paul Lamarque (Montpellier)
- Centres hospitaliers de plus de 300 lits : centre hospitalier de Tourcoing et centre hospitalier d'Aubenas.
- Centres hospitaliers de moins de 300 lits: clinique Mas de Rochet (Castelnau-le-Lez) et centre hospitalier Henri Dunant (La charité-sur-Loire)
- Hôpitaux locaux : Hôpital local Louis Pasteur (Bollène), avec hôpital local de Domme, et hôpital local de Fisme
- Cliniques de plus de 300 lits: polyclinique Saint-Jean (Melun), avec le groupe hospitalier Saint-Vincent (Stasbourg), et clinique des Torunelles (L'Haÿ-les-Roses)
- Cliniques de moins de 300 lits: centre Catherine de Sienne (Nantes) et centre médical Saint Paul (Cayenne en Guyanne).
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