Les opérateurs de téléphonie peuvent de nouveau dormir sur leur deux oreilles, ils n'auront pas à diminuer le seuil d'émission de leurs antennes relais, comme leur demande de nombreuses associations de consommateurs, et quel soulagement, le coût estimé de cette opération était de 3.6 milliard d'euros. L'Afsset (Agence Francaise de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) publie ce matin son rapport et se veut plutôt rassurant. Même si une dizaine d'expertises mettent en évidence l'existence des effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, aucun mécanisme d'action entre les radiofréquences et les cellules pour des niveaux d’exposition non thermique n’a pu être établi à ce jour. D'autre part, rien n'a pu être prouvé concernant les excès de certaines tumeurs. A l'inverse de ces dix expertises, de nombreuses autres études ne rapportent pas d’effet particulier. Au total, le niveau de preuve n’est pas suffisant pour considérer ces ondes dangereuses pour la santé.
L'Agence francaise, même si elle semble se ranger du côté des opérateurs de téléphonie, émet tout de même quelques recommandations :
L'Agence francaise, même si elle semble se ranger du côté des opérateurs de téléphonie, émet tout de même quelques recommandations :
- 1- Développer la recherche, pour lever les incertitudes qui demeurent et se tenir aux aguets des signaux nouveaux qui émergeraient.
- 2 - Réduire les expositions du public.
Si les opérateurs n’auront pas à payer la facture pour la diminution du seuil d’émission de leurs antennes, l’état leur prépare une toute nouvelle taxe … Il y a quelques semaines encore, l’actualité concernant les opérateurs de téléphonie rebondissait après la décision de démanteler ou de refuser l'installation de nouvelles antennes-relais à Paris. D’après Le Figaro, les opérateurs mobiles devront prochainement s’acquitter d’une nouvelle taxe sur leurs antennes mobiles, soit environ 1000 euros par an pour chaque antenne. Les trois principaux opérateurs ne comptent pas moins de 50.000 antennes sur tout le territoire. Ce qui pourrait rapporter à l'Etat près de 50 millions d'euros par an.
A en croire Bercy, cette taxe serait créée pour compenser partiellement la disparition de la taxe professionnelle, décidée par le gouvernement. La mesure ne serait pas en rapport avec le débat sur l’implantation des antennes-relais proches de lieux d’habitation mais par ricochet, elle pourrait contribuer à éviter d’autres installations en nombre dans certains secteurs. Cette même taxe pourrait s’étendre par la suite aux pylônes électriques et aux gros transformateurs électriques. De son côté, après un Grenelle des antennes particulièrement décevant, subsistait la question des éventuels démontages d’antennes. Si le gouvernement attend qu’un compromis soit trouvé entre opérateurs, habitants et municipalités, les décisions se prennent davantage au coup par coup.
En tout état de cause, ces taxes seront loin de compenser le manque lié à la disparition de la taxe professionnelle mais les opérateurs de réseaux sont loin d’être perdants, car, comme toutes les grandes entreprises, ils étaient parmi les plus gros contributeurs à la taxe professionnelle.
A en croire Bercy, cette taxe serait créée pour compenser partiellement la disparition de la taxe professionnelle, décidée par le gouvernement. La mesure ne serait pas en rapport avec le débat sur l’implantation des antennes-relais proches de lieux d’habitation mais par ricochet, elle pourrait contribuer à éviter d’autres installations en nombre dans certains secteurs. Cette même taxe pourrait s’étendre par la suite aux pylônes électriques et aux gros transformateurs électriques. De son côté, après un Grenelle des antennes particulièrement décevant, subsistait la question des éventuels démontages d’antennes. Si le gouvernement attend qu’un compromis soit trouvé entre opérateurs, habitants et municipalités, les décisions se prennent davantage au coup par coup.
En tout état de cause, ces taxes seront loin de compenser le manque lié à la disparition de la taxe professionnelle mais les opérateurs de réseaux sont loin d’être perdants, car, comme toutes les grandes entreprises, ils étaient parmi les plus gros contributeurs à la taxe professionnelle.
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