Les IVG, un nombre d'intervention qui stagne en France
D’après le discours de Madame Bachelot-Narquin lors de la journée de la Femme du 8 mars dernier, le nombre d’IVG ( Interruption Volontaire de Grossesse ) en France ne diminue pas encore malgré les moyens mis en œuvre pour les éviter. En effet, il s’agit de 200 000 interruptions volontaires de grossesse par an depuis 2001 bien que la couverture par la contraception soit de 95 %, le taux record du monde dont nous devons nous réjouir : les Français et les Françaises contrôlent bien leur sexualité de manière générale.
Mais, il y a parfois, l'échec de la contraception : un préservatif qui éclate, une pilule oubliée etc... qui explique que le nombre d'IVG reste stable. L’inefficacité des moyens de contraception engendre la moitié des cas de recours à l’IVG. On pense à prescrire une contraception d'urgence systématiquement pour parer à ces interruptions volontaires de grossesse car sur 24 millions de rapports à risque en France chaque année, seulement 1,2 millions d'unités de contraception d'urgence ont été vendues.
La nouvelle pilule des jours suivants disponible depuis octobre se nomme EllaOne® alors que l'ancienne pilule du lendemain efficace jusqu'à 72 heures après les rapports était le Norlevo. On espère que cette nouvelle pilule diminuera le nombre d’IVG. Rappelons-nous à présent les différents types de contraception.
Mais, il y a parfois, l'échec de la contraception : un préservatif qui éclate, une pilule oubliée etc... qui explique que le nombre d'IVG reste stable. L’inefficacité des moyens de contraception engendre la moitié des cas de recours à l’IVG. On pense à prescrire une contraception d'urgence systématiquement pour parer à ces interruptions volontaires de grossesse car sur 24 millions de rapports à risque en France chaque année, seulement 1,2 millions d'unités de contraception d'urgence ont été vendues.
La nouvelle pilule des jours suivants disponible depuis octobre se nomme EllaOne® alors que l'ancienne pilule du lendemain efficace jusqu'à 72 heures après les rapports était le Norlevo. On espère que cette nouvelle pilule diminuera le nombre d’IVG. Rappelons-nous à présent les différents types de contraception.
Les principaux moyens de contraception
Le moyen de contraception qui protège des maladies sexuellement transmissibles est le préservatif, masculin ou féminin. La pilule, plus efficace si elle n'est pas oubliée, évite les grossesses mais ne protège pas des maladies. Parmi les anciens moyens de contraception efficaces et utilisés, on trouve aussi le stérilet conseillé aux femmes ayant déjà eu des enfants et qui n’en veulent plus. Mais, d’autres moyens de contraception plus récents sont sur le marché comme l’anneau contraceptif : il suffit de placer l’anneau au fond du vagin, autour du col et celui-ci délivre des hormones contraceptives.
Il est efficace trois semaines et doit être retiré au bout de cette période. En 2001, l’implant contraceptif a été également mis en vente, il mesure 4 centimètres de longueur et 2 millimètres de diamètre et se présente sous la forme d’un bâtonnet que l’on insère dans le bras. Son efficacité est de 3 ans en empêchant l’ovulation et en libérant un progestatif. Sa mise en place et son retrait nécessitent une anesthésie locale. Il existe aussi le patch qui se colle toutes les semaines du cycle sauf la quatrième sur une peau propre et sans pilosité à un endroit où il ne subira pas les frottements des vêtements.
On trouve aussi les spermicides, réputés un peu moins efficaces, ceux-ci sont sous forme de crème et détruisent les spermatozoïdes. Enfin, la stérilisation définitive peut être pratiquée aussi : la ligature des trompes pour la femme et la vasectomie pour l’homme mais il faut bien réfléchir avant de se décider car ceci est irréversible. Que fait le gouvernement pour nous sensibiliser et réduire le nombre de grossesses indésirées ?
Il est efficace trois semaines et doit être retiré au bout de cette période. En 2001, l’implant contraceptif a été également mis en vente, il mesure 4 centimètres de longueur et 2 millimètres de diamètre et se présente sous la forme d’un bâtonnet que l’on insère dans le bras. Son efficacité est de 3 ans en empêchant l’ovulation et en libérant un progestatif. Sa mise en place et son retrait nécessitent une anesthésie locale. Il existe aussi le patch qui se colle toutes les semaines du cycle sauf la quatrième sur une peau propre et sans pilosité à un endroit où il ne subira pas les frottements des vêtements.
On trouve aussi les spermicides, réputés un peu moins efficaces, ceux-ci sont sous forme de crème et détruisent les spermatozoïdes. Enfin, la stérilisation définitive peut être pratiquée aussi : la ligature des trompes pour la femme et la vasectomie pour l’homme mais il faut bien réfléchir avant de se décider car ceci est irréversible. Que fait le gouvernement pour nous sensibiliser et réduire le nombre de grossesses indésirées ?
Les mesures mises en place par le ministère de la Santé pour réduire le nombre d’IVG
Roselyne Bachelot-Narquin
Roselyne Bachelot-Narquin préconise de renforcer la formation des médecins en matière de contraception pour choisir une formule plus adaptée à chaque patient. On discute actuellement pour rembourser le patch et l'anneau contraceptif. L'IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a aussi proposé la prescription d'une contraception d'urgence en plus de la contraception normale qui consiste à empêcher une grossesse par la prise de comprimés jusqu’à 5 jours après le rapport à risque.
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) réalise des campagnes de communication pour informer les gens sur la contraception notamment pour éduquer les jeunes. Il existe aussi des maisons des adolescents pour les éveiller à la prévention. Les crédits sont reconduits en 2010 pour les centres d’informations et de conseil familial et les centres de planification et d’éducation familiale qui permettent aux femmes mineures d’avoir accès à la contraception gratuitement et en toute confidentialité.
Les sages-femmes, les pharmaciens et les infirmières peuvent désormais prescrire des contraceptifs oraux. Madame la ministre souhaite aussi améliorer l’accès aux IVG autorisées depuis la loi Veil. La liberté des femmes et leur autonomie passe par le contrôle de leur sexualité. Elles doivent être informées de leurs droits et des moyens de contraception pour gérer au mieux leur vie d'adulte. Les IVG doivent rester un dernier recours et il faut éveiller les hommes et les femmes à tout l'éventail de contraception dont nous disposons.
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) réalise des campagnes de communication pour informer les gens sur la contraception notamment pour éduquer les jeunes. Il existe aussi des maisons des adolescents pour les éveiller à la prévention. Les crédits sont reconduits en 2010 pour les centres d’informations et de conseil familial et les centres de planification et d’éducation familiale qui permettent aux femmes mineures d’avoir accès à la contraception gratuitement et en toute confidentialité.
Les sages-femmes, les pharmaciens et les infirmières peuvent désormais prescrire des contraceptifs oraux. Madame la ministre souhaite aussi améliorer l’accès aux IVG autorisées depuis la loi Veil. La liberté des femmes et leur autonomie passe par le contrôle de leur sexualité. Elles doivent être informées de leurs droits et des moyens de contraception pour gérer au mieux leur vie d'adulte. Les IVG doivent rester un dernier recours et il faut éveiller les hommes et les femmes à tout l'éventail de contraception dont nous disposons.
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