Formule 1, saison 2009 : Un « amuse-bouche » ?
A l'approche du championnat 2010, il reste bien difficile de s'appuyer sur les bases de la précédente saison pour s'adonner aux traditionnels jeux de pronostics. En effet, la saison passée avait déjà été riche en surprises. On parlera tout d'abord de la domination de début de saison par l'écurie Brawn Mercedes, structure sauvée de justesse, suite au retrait du constructeur Japonais Honda. Ironie du sort, l'ex-Honda remportera les titres pilote et constructeur, propulsée par un bloc Mercedes.
Mais au delà des victoires de Button et Barichello (pilotes Brawn GP), la montée en puissance du petit surdoué de la F1, Sebastien Vettel a fait sensation. Au volant d'une Redbull Renault, l'Allemand s'est présenté d'emblée comme le plus féroce adversaire de Button. En marge de toutes ces révélations, les mauvaises performances des deux meilleures équipes jusque là -à savoir Ferrari et Mclaren- ont surpris nombre d'observateurs. De là à dire que le retrait de Jean Todt (désormais à la tête de la FIA) et Ron Dennis y soit pour quelque chose...
Enfin, le double champion du monde Fernando Alonso a déçu, la faute à une écurie Renault F1 moribonde, en proie à la tourmente suite aux révélations de tricherie impliquant Nelson Piquet Junior et Flavio Briatore. Par ailleurs, l'accident de Felipe Massa sur le circuit de Budapest restera le plus mauvais souvenir de l'année...
On retiendra néanmoins les bonnes performances de Force India (Pole position et podium pour Fisichella, sur le circuit de Spa Francorchamps), l'unique victoire de Ferrari en 2009 (Raikkonen) ou encore le premier succès en Grand Prix du pilote Australien, Mark Webber.
Mais au delà des victoires de Button et Barichello (pilotes Brawn GP), la montée en puissance du petit surdoué de la F1, Sebastien Vettel a fait sensation. Au volant d'une Redbull Renault, l'Allemand s'est présenté d'emblée comme le plus féroce adversaire de Button. En marge de toutes ces révélations, les mauvaises performances des deux meilleures équipes jusque là -à savoir Ferrari et Mclaren- ont surpris nombre d'observateurs. De là à dire que le retrait de Jean Todt (désormais à la tête de la FIA) et Ron Dennis y soit pour quelque chose...
Enfin, le double champion du monde Fernando Alonso a déçu, la faute à une écurie Renault F1 moribonde, en proie à la tourmente suite aux révélations de tricherie impliquant Nelson Piquet Junior et Flavio Briatore. Par ailleurs, l'accident de Felipe Massa sur le circuit de Budapest restera le plus mauvais souvenir de l'année...
On retiendra néanmoins les bonnes performances de Force India (Pole position et podium pour Fisichella, sur le circuit de Spa Francorchamps), l'unique victoire de Ferrari en 2009 (Raikkonen) ou encore le premier succès en Grand Prix du pilote Australien, Mark Webber.
Nouveautés à tous les étages
Cette saison 2010 introduit de nombreux changements, à tous niveaux. Cela commence avec les pilotes et le retour incroyable de Michael Schumacher dans la structure de Ross Brawn (anciennement Brawn GP), son ancien complice de l'époque Ferrari. Mais la véritable sensation restera le transfert de Fernando Alonso Chez Ferrari, ce dernier ayant fait place à Robert Kubica dans l'écurie Renault.
Le Team Mclaren Mercedes ne manque pas de charme non plus, avec l'arrivée de Jenson Button (champion en titre) aux côtés de Lewis Hamilton (champion 2008). D'autres transferts importants sont à noter, comme le passage de Barichello chez Williams ou encore de Nico Rosberg chez Mercedes.
Transition parfaite pour évoquer les nouveautés en matière d'écuries, puisque le constructeur Allemand Mercedes a pris les commandes de Brawn GP (ex-Honda), afin de faire renaître les "flèches d'argent" aux mains de deux pilotes nationaux, Schumacher et Rosberg. La crise étant aussi passée par là, Toyota et BMW ont finalement jeter l'éponge malgré des résultats correctes. Concernant le constructeur Japonais, la structure devrait totalement disparaître. Le cas de BMW est moins dramatique, l'écurie ayant été reprise par Peter Sauber, celui là même qui avait cédé sa structure pour faire place au constructeur Munichois il y a quelques années... Une Sauber qui utilisera un moteur Ferrari et alliant un jeune pilote (Kobayashi) avec un « revenant », Pedro De La Rosa.
De son côté, Williams F1 a opté pour un moteur Cosworth en lieu et place du Toyota 2009. Le motoriste Américain équipera par ailleurs quatre autres équipes. C'est d'ailleurs à ce niveau que réside le plus profond changement de la saison à venir, puisque quatre nouvelles écuries se joignent aux neuf déjà en place. 26 voitures au départ, ce n'était pas arrivé depuis la saison 1994 et le premier sacre de Schumacher... Si Lotus F1 (Trulli et Kovalainen) et Virgin Racing (Glock et Di Grassi) sont en bonne position pour « performer » d'entrée, l'avenir de Campos Meta (Bruno Senna) et US F1 (José Maria Lopez) reste plus flou. Les finances ne semblent pas au mieux pour ces deux Team qui ne communiquent pas beaucoup depuis plusieurs semaines...
Au chapitre des « retraités », Kimi Raikkonen ne sera plus là, Ferrari l'ayant remercié sans ménagement. Le pilote Finlandais a finalement trouvé refuge en championnat du monde des rallyes (WRC), chez Citroën. Ses exigeances financières pourraient être à l'origine de cette déconvenue. Autre absent de marque, l'Italien Ginacarlo Fisichella, particulièrement décevant chez Ferrari, en remplacement de Massa. Ce dernier se consolera toutefois avec un poste de pilote d'essai au sein de la « scuderia ». D'autres comme Bourdais, Grosjean, Piquet Jr ou encore Nakajima, ne devraient pas revenir en 2010, sauf surprise.
Pour conclure ce tour d'horizon, n'oublions pas que quelques places restent à attribuer dans plusieurs écuries. Chez Renault F1, l'excellent Takuma Sato pourrait revenir, mais la piste Vitaly Petrov -pilote à la fois talentueux et fortuné- reste très plausible. Par contre, l'Allemand Nick Heidfeld (un temps cité) devrait signer chez Mercedes ou Mclaren en tant que troisième pilote. Reste aussi un volant à prendre chez USF1 (à priori un pilote « payant ») et chez Campos Meta (Senna ayant déjà signé).
Le Team Mclaren Mercedes ne manque pas de charme non plus, avec l'arrivée de Jenson Button (champion en titre) aux côtés de Lewis Hamilton (champion 2008). D'autres transferts importants sont à noter, comme le passage de Barichello chez Williams ou encore de Nico Rosberg chez Mercedes.
Transition parfaite pour évoquer les nouveautés en matière d'écuries, puisque le constructeur Allemand Mercedes a pris les commandes de Brawn GP (ex-Honda), afin de faire renaître les "flèches d'argent" aux mains de deux pilotes nationaux, Schumacher et Rosberg. La crise étant aussi passée par là, Toyota et BMW ont finalement jeter l'éponge malgré des résultats correctes. Concernant le constructeur Japonais, la structure devrait totalement disparaître. Le cas de BMW est moins dramatique, l'écurie ayant été reprise par Peter Sauber, celui là même qui avait cédé sa structure pour faire place au constructeur Munichois il y a quelques années... Une Sauber qui utilisera un moteur Ferrari et alliant un jeune pilote (Kobayashi) avec un « revenant », Pedro De La Rosa.
De son côté, Williams F1 a opté pour un moteur Cosworth en lieu et place du Toyota 2009. Le motoriste Américain équipera par ailleurs quatre autres équipes. C'est d'ailleurs à ce niveau que réside le plus profond changement de la saison à venir, puisque quatre nouvelles écuries se joignent aux neuf déjà en place. 26 voitures au départ, ce n'était pas arrivé depuis la saison 1994 et le premier sacre de Schumacher... Si Lotus F1 (Trulli et Kovalainen) et Virgin Racing (Glock et Di Grassi) sont en bonne position pour « performer » d'entrée, l'avenir de Campos Meta (Bruno Senna) et US F1 (José Maria Lopez) reste plus flou. Les finances ne semblent pas au mieux pour ces deux Team qui ne communiquent pas beaucoup depuis plusieurs semaines...
Au chapitre des « retraités », Kimi Raikkonen ne sera plus là, Ferrari l'ayant remercié sans ménagement. Le pilote Finlandais a finalement trouvé refuge en championnat du monde des rallyes (WRC), chez Citroën. Ses exigeances financières pourraient être à l'origine de cette déconvenue. Autre absent de marque, l'Italien Ginacarlo Fisichella, particulièrement décevant chez Ferrari, en remplacement de Massa. Ce dernier se consolera toutefois avec un poste de pilote d'essai au sein de la « scuderia ». D'autres comme Bourdais, Grosjean, Piquet Jr ou encore Nakajima, ne devraient pas revenir en 2010, sauf surprise.
Pour conclure ce tour d'horizon, n'oublions pas que quelques places restent à attribuer dans plusieurs écuries. Chez Renault F1, l'excellent Takuma Sato pourrait revenir, mais la piste Vitaly Petrov -pilote à la fois talentueux et fortuné- reste très plausible. Par contre, l'Allemand Nick Heidfeld (un temps cité) devrait signer chez Mercedes ou Mclaren en tant que troisième pilote. Reste aussi un volant à prendre chez USF1 (à priori un pilote « payant ») et chez Campos Meta (Senna ayant déjà signé).
Qui sera sacré ?
Une question à laquelle ils nous est tout bonnement impossible de répondre ! Avec quatre champions du monde présents, l'affiche s'annonce juste grandiose. Les favoris ? Probablement Vettel chez Redbull, ainsi que les deux pilotes Mclaren, Button et Hamilton. Mais il ne faudra pas oublier pour autant les outsiders « de luxe » représentés par les pilotes Ferrari , Alonso et Massa ou encore les deux Mercedes aux mains de Schumacher et Rosberg.
D'autres peuvent également être cités, comme Robert Kubica (Renault F1), Mark Webber (Redbull) et, potentiellement, le second pilote Renault. Pour sa part, Barichello devrait rentrer dans le rang chez Williams, alors que Kobayashi (Sauber) et Lotus F1 pourraient surprendre. Il faudra aussi surveiller l'évolution du prometteur pilote Suisse, Sébastien Buemi (Toro Rosso).
Notons que de nouveaux paramètres risquent de brouiller encore les cartes, avec l'apparition d'un nouveau barème de points (en cours de validation) récompensant les dix meilleurs pilotes et favorisant d'avantage les vainqueurs de Grand-Prix. De plus, la suppression des ravitaillements en essence sera de nature à pimenter les courses, même si les changements de pneus resteront en vigueur. Un casse tête pour les « bookmakers »...
Pour notre part, on pariera sur un duel Vettel/Hamilton en début de saison avec un retour flamboyant de Schumacher et Alonso à mi-championnat. A moins que Button ne vienne jouer les trouble-fêtes.
D'autres peuvent également être cités, comme Robert Kubica (Renault F1), Mark Webber (Redbull) et, potentiellement, le second pilote Renault. Pour sa part, Barichello devrait rentrer dans le rang chez Williams, alors que Kobayashi (Sauber) et Lotus F1 pourraient surprendre. Il faudra aussi surveiller l'évolution du prometteur pilote Suisse, Sébastien Buemi (Toro Rosso).
Notons que de nouveaux paramètres risquent de brouiller encore les cartes, avec l'apparition d'un nouveau barème de points (en cours de validation) récompensant les dix meilleurs pilotes et favorisant d'avantage les vainqueurs de Grand-Prix. De plus, la suppression des ravitaillements en essence sera de nature à pimenter les courses, même si les changements de pneus resteront en vigueur. Un casse tête pour les « bookmakers »...
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