D’abord, c’est une voix qui ne vous quittera plus jamais. Dès qu’elle entre en contact avec l’atmosphère, il se produit comme une effervescente chimique, puis un phénomène émotionnel rarement observé et dont les conséquences, personne ne s’en plaindra, sont de l’ordre de l’irrémédiable. Une voix au grain ensorcelant, couchée sur des chansons sans frontières précises, affranchies des habituelles balises du folk qui sont pourtant leurs repères d’origine. Comme avant lui Lhasa, Patrick Watson, Peter Von Poehl ou Yael Naim, Ed Laurie est un autre de ces étrangers adoptés par la famille française Tôt ou Tard parce que justement il fait partie de ces apatrides du songwriting capables d’anoblir le vilain mot Mondialisation. Dans une autre vie, Ed Laurie croit se souvenir qu’il a fait partie d’un groupe : www.totoutard.com
Ed Laurie Small boat big sea, Sortie 2 novembre 2009, Au Café de la danse le 1er décembre 2009