On dire que Nilda Fernandez revient ? Il est si souvent parti, si souvent ailleurs, si souvent de passage qu’il nous a donné l’habitude de le voir surgir comme par surprise, selon un calendrier qui n’appartiendrait qu’à lui. Voici donc son nouvel album en français, dix ans après Mes hommages, dans lequel il chantait ses aînés, de Ferré à Polnareff. Mais, depuis, sa vie a été un maelström d’aventures et de création. Il a vécu et chanté plusieurs années en Russie, il a monté un spectacle avec des artistes de cirque à Cuba, mis en scène Carmen avec des artistes de flamenco, bâti un spectacle avec des amateurs sur la mémoire de la ville d’Ivry, chanté ici ou là.
Enregistré à Gênes, ce nouvel album prouve une fois de plus que Nilda Fernandez n’a pas essayé de refaire du Nilda Fernandez ; il a seulement accompli son devoir, « le devoir de renaître, de s’engendrer soi-même. » Pas de roublardise marketing ni d’appel du pied aux réflexes des fans : « Je suis artiste depuis la vie et pour la vie », dit-il, ce qui le conduit à mêler l’orchestre de cordes et la guitare flamenca, le ska et l’appel de la Méditerranée, le rock et les échos lointains de l’Est, des réminiscences de gospel et l’accordéon parigot.
Enregistré à Gênes, ce nouvel album prouve une fois de plus que Nilda Fernandez n’a pas essayé de refaire du Nilda Fernandez ; il a seulement accompli son devoir, « le devoir de renaître, de s’engendrer soi-même. » Pas de roublardise marketing ni d’appel du pied aux réflexes des fans : « Je suis artiste depuis la vie et pour la vie », dit-il, ce qui le conduit à mêler l’orchestre de cordes et la guitare flamenca, le ska et l’appel de la Méditerranée, le rock et les échos lointains de l’Est, des réminiscences de gospel et l’accordéon parigot.
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