Une île au relief peu élevé mais varié sur l'île d'Oléron
Le relief de l'île d'Oléron est dans son ensemble peu élevé, mais il n'est pas uniforme dans tout son déploiement et cela tient à la nature des terrains qui le composent. Son point culminant se situe dans les dunes de Saint-Trojan, avec 34 mètres de hauteur, tout au sud de l'île, tandis que les plus basses altitudes sont relevées sur la côte orientale entre Le Château et Boyardville, où de grandes zones de marais ont été aménagées en parcs ostréicoles, succédant aux anciennes salines. Ceci lui donne à bien des égards des caractères assez semblables au relief de l'île de Ré. Pourtant, quelques différences opposent ces deux îles qu'un détroit sépare.
Tout d'abord, l'île d'Oléron constitue le prolongement occidental du plateau crétacé de la Saintonge, comme l'île de Ré l'est pour la plaine jurassique de l'Aunis. Ainsi, la différence entre les deux iles réside dans leurs formations géologiques. Les assises géologiques de l'île d'Oléron diffèrent sensiblement de celles de l'île de Ré, car elles sont constituées essentiellement des calcaires gréseux du Crétacé qui recouvrent la partie centrale de l'île, et forment une bande étroite, d'une longueur d'environ vingt kilomètres et d'une largeur comprise entre 2 et 5 km. Dans cette partie centrale de l'île, les hauteurs varient de 4 à 6 mètres en moyenne, atteignant rarement plus de 10 mètres comme ce qui est observé dans le nord de l'île, à Saint-Denis-d'Oléron. Ce bas plateau insulaire, au relief à peine vallonné, porte des vignes et des cultures céréalières qui conviennent bien sur les calcaires gréseux, comme sur le plateau continental de la Saintonge.
Sur la façade occidentale et septentrionale de l'île, les grès forment une côte rocheuse qui surplombe l'océan avec des falaises hautes de 4 à 10 mètres, notamment autour du phare de Chassiron. Le long de la côte occidentale s'accumulent des sables qui forment par endroit des dunes, plantées de pinèdes, et dont les hauteurs culminent à 31 mètres entre Domino et Les Sables-Vigniers, et des longues plages de sable fin qui s'étirent jusqu'à la pointe de Gatseau, tout au sud de l'île. C'est dans ce secteur de l'île d'Oléron que se trouve le plus important massif dunaire, lequel porte les plus hautes hauteurs de l'île avec 34 mètres relevés à Saint-Trojan. Ces longues plages précèdent le plus souvent des cordons dunaires, en arrière desquels des villages balnéaires ont été édifiés. Toute la côte occidentale est baignée par la Côte Sauvage où l'action des courants marins et des vents sont à l'origine de ces formations sablonneuses qui se prolongent vers la Presqu'île d'Arvert, que sépare le pertuis de Maumusson. L'île d'Oléron a de ce fait développé 60 km de plages de sable sur tout son littoral.
Tout d'abord, l'île d'Oléron constitue le prolongement occidental du plateau crétacé de la Saintonge, comme l'île de Ré l'est pour la plaine jurassique de l'Aunis. Ainsi, la différence entre les deux iles réside dans leurs formations géologiques. Les assises géologiques de l'île d'Oléron diffèrent sensiblement de celles de l'île de Ré, car elles sont constituées essentiellement des calcaires gréseux du Crétacé qui recouvrent la partie centrale de l'île, et forment une bande étroite, d'une longueur d'environ vingt kilomètres et d'une largeur comprise entre 2 et 5 km. Dans cette partie centrale de l'île, les hauteurs varient de 4 à 6 mètres en moyenne, atteignant rarement plus de 10 mètres comme ce qui est observé dans le nord de l'île, à Saint-Denis-d'Oléron. Ce bas plateau insulaire, au relief à peine vallonné, porte des vignes et des cultures céréalières qui conviennent bien sur les calcaires gréseux, comme sur le plateau continental de la Saintonge.
Sur la façade occidentale et septentrionale de l'île, les grès forment une côte rocheuse qui surplombe l'océan avec des falaises hautes de 4 à 10 mètres, notamment autour du phare de Chassiron. Le long de la côte occidentale s'accumulent des sables qui forment par endroit des dunes, plantées de pinèdes, et dont les hauteurs culminent à 31 mètres entre Domino et Les Sables-Vigniers, et des longues plages de sable fin qui s'étirent jusqu'à la pointe de Gatseau, tout au sud de l'île. C'est dans ce secteur de l'île d'Oléron que se trouve le plus important massif dunaire, lequel porte les plus hautes hauteurs de l'île avec 34 mètres relevés à Saint-Trojan. Ces longues plages précèdent le plus souvent des cordons dunaires, en arrière desquels des villages balnéaires ont été édifiés. Toute la côte occidentale est baignée par la Côte Sauvage où l'action des courants marins et des vents sont à l'origine de ces formations sablonneuses qui se prolongent vers la Presqu'île d'Arvert, que sépare le pertuis de Maumusson. L'île d'Oléron a de ce fait développé 60 km de plages de sable sur tout son littoral.
La côte orientale de l'île d'Oléron est un peu plus variée. De la pointe rocheuse de Chassiron jusqu'à l'anse de Maleconche, la côte est sablonneuse et porte, comme sur la côte occidentale de l'île, des dunes, plantées de chênes verts. Les dunes des Seullières, entre Saint-Denis-d'Oléron et La Brée-les-Bains, précèdent le petit massif dunaire qui porte la Forêt domaniale des Saumonards, dont les altitudes atteignent vingt mètres de hauteur.
Depuis la pinède des Saumonards jusqu'au sud de l'île, à Saint-Trojan-les-Bains, la côte est uniformément basse et marécageuse, quelquefois sablonneuse, mais jamais régulière. Au nord-est, les dunes des Saumonards protègent les marais situés aux portes de Saint-Pierre-d'Oléron, dont le Marais aux Oiseaux, et sont transformés en prés salés pour l'élevage des moutons. Ce vaste secteur géographique est devenu aujourd'hui, dans toute sa bordure littorale, le domaine par excellence de la conchyliculture, où l'ostréiculture est pratiquée aux côtés de la mytiliculture, et même de l'aquaculture. Mais les parcs à huîtres sont l'activité dominante dans toute la partie située autour du Château-d'Oléron et, ce, jusqu'à Saint-Trojan-les-Bains.
Enfin, entre le continent et le sud de l'île d'Oléron, face à l'estuaire de la Seudre, le Courreau d'Oléron forme une sorte de chenal qu'entretient un puissant courant côtier qui le met en contact direct avec le pertuis de Maumusson.
Depuis la pinède des Saumonards jusqu'au sud de l'île, à Saint-Trojan-les-Bains, la côte est uniformément basse et marécageuse, quelquefois sablonneuse, mais jamais régulière. Au nord-est, les dunes des Saumonards protègent les marais situés aux portes de Saint-Pierre-d'Oléron, dont le Marais aux Oiseaux, et sont transformés en prés salés pour l'élevage des moutons. Ce vaste secteur géographique est devenu aujourd'hui, dans toute sa bordure littorale, le domaine par excellence de la conchyliculture, où l'ostréiculture est pratiquée aux côtés de la mytiliculture, et même de l'aquaculture. Mais les parcs à huîtres sont l'activité dominante dans toute la partie située autour du Château-d'Oléron et, ce, jusqu'à Saint-Trojan-les-Bains.
Enfin, entre le continent et le sud de l'île d'Oléron, face à l'estuaire de la Seudre, le Courreau d'Oléron forme une sorte de chenal qu'entretient un puissant courant côtier qui le met en contact direct avec le pertuis de Maumusson.
Un climat de type Midi-Atlantique sur l'île d'Oléron
L'île d'Oléron est la plus méridionale des îles de l'Atlantique du littoral français, ce qui a des conséquences évidentes sur son climat qui présente les caractères d'un micro-climat de type Midi-Atlantique, surtout dans la partie méridionale de l'île. C'est que le climat de l'île d'Oléron comme celui de « la Charente-Maritime correspond à un carrefour des milieux atlantique et méditerranéen ».
L'île d'Oléron, comme l'ensemble de l'archipel charentais et du littoral de la Charente-Maritime, se caractérise par un climat particulièrement doux en hiver, notamment au sud de l'île, et rafraîchissant en été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement. Les îles de Ré et d'Oléron qui « enserrent » le pertuis d'Antioche, renferment une véritable mer intérieure, « une petite Méditerranée », qui se réchauffe facilement, grâce aux effluves du Gulf Stream, et permettent de fait de favoriser de très bonnes conditions climatiques, où les amplitudes thermiques demeurent relativement faibles.
Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent des palmiers, des figuiers, des orangers et même des oliviers. C'est ce climat exceptionnel qui faisait dire à Pierre Loti qu'Oléron est « l'île aux parfums ».
L'île d'Oléron, comme l'ensemble de l'archipel charentais et du littoral de la Charente-Maritime, se caractérise par un climat particulièrement doux en hiver, notamment au sud de l'île, et rafraîchissant en été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement. Les îles de Ré et d'Oléron qui « enserrent » le pertuis d'Antioche, renferment une véritable mer intérieure, « une petite Méditerranée », qui se réchauffe facilement, grâce aux effluves du Gulf Stream, et permettent de fait de favoriser de très bonnes conditions climatiques, où les amplitudes thermiques demeurent relativement faibles.
Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent des palmiers, des figuiers, des orangers et même des oliviers. C'est ce climat exceptionnel qui faisait dire à Pierre Loti qu'Oléron est « l'île aux parfums ».
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