Depuis quelques temps, des livres, des articles déclarent qu’être « gentil ne rend pas forcément heureux ».
Pourtant, moi, j’ai toujours appris que la gentillesse ne constituait pas un défaut, qu’il était préférable de fréquenter les gens gentils plutôt que les gens méchants.
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai tendance à préférer être en compagnie d’une personne attentionnée, à mon écoute, agréable, plutôt qu’avec une personne qui me rabaisse sans arrêt, qui m’insulte et qui me rejette comme une moins que rien !
Pourtant, moi, j’ai toujours appris que la gentillesse ne constituait pas un défaut, qu’il était préférable de fréquenter les gens gentils plutôt que les gens méchants.
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai tendance à préférer être en compagnie d’une personne attentionnée, à mon écoute, agréable, plutôt qu’avec une personne qui me rabaisse sans arrêt, qui m’insulte et qui me rejette comme une moins que rien !
La gentillesse ne fait plus recette
Je ne pense pas être une extra-terrestre en disant cela ! J’imagine que vous pensez tous la même chose que moi. Mais, il semble que la gentillesse n’a plus le vent en poupe. Elle serait une marque de faiblesse, de manque de confiance en soi, de soumission, de mésestime de soi.
Je prends mon exemple. Je suis gentille (hé oui, j’ose l’avouer) et pourtant, je n’ai pas l’impression d’être faible et de me rabaisser face aux autres. Ma gentillesse est, en quelque sorte, innée en moi et je ne joue pas la comédie. Elle est vraie et n’est pas feinte. Je ne vois d’ailleurs pas ce que pourrait m’apporter la méchanceté, la colère et l’agressivité : les gens se prosterneraient devant moi, mieux encore auraient peur de moi et m’obéiraient au doigt et à l’œil ? Quelle horreur ! Ce n’est pas ce que je désire dans la vie. Je veux que l’on m’apprécie pour ce que je suis et je crois fermement que ma gentillesse m’aide davantage que la méchanceté.
Je prends mon exemple. Je suis gentille (hé oui, j’ose l’avouer) et pourtant, je n’ai pas l’impression d’être faible et de me rabaisser face aux autres. Ma gentillesse est, en quelque sorte, innée en moi et je ne joue pas la comédie. Elle est vraie et n’est pas feinte. Je ne vois d’ailleurs pas ce que pourrait m’apporter la méchanceté, la colère et l’agressivité : les gens se prosterneraient devant moi, mieux encore auraient peur de moi et m’obéiraient au doigt et à l’œil ? Quelle horreur ! Ce n’est pas ce que je désire dans la vie. Je veux que l’on m’apprécie pour ce que je suis et je crois fermement que ma gentillesse m’aide davantage que la méchanceté.
C’est en hurlant que l’on se fait respecter ?
Pour certains auteurs, la méchanceté serait une marque d’affirmation de soi. Vous savez « gueuler », donc vous serez davantage respecté, c’est le leitmotiv à la mode. Etre odieux serait la seule façon de s’imposer dans notre monde actuel.
Ceux qui pensent cela imaginent donc qu’être gentil, c’est être une serpillière, une lavette qui n’ose pas refuser les choses, qui dit oui à tout. Mais, pour moi, la définition de la gentillesse est tout autre. Ce n’est pas parce que vous dites non à quelque chose que vous êtes forcément méchant. L’essentiel est d’expliquer clairement les raisons de votre refus.
Ceux qui pensent cela imaginent donc qu’être gentil, c’est être une serpillière, une lavette qui n’ose pas refuser les choses, qui dit oui à tout. Mais, pour moi, la définition de la gentillesse est tout autre. Ce n’est pas parce que vous dites non à quelque chose que vous êtes forcément méchant. L’essentiel est d’expliquer clairement les raisons de votre refus.
Il y a gentillesse et gentillesse
Bien entendu, je sais parfaitement qu’il existe des personnes « trop gentilles », qui se laissent faire par peur de décevoir l’autre, qui n’osent pas imposer leur opinion et qui préfèrent aller à l’encontre de leurs désirs profonds plutôt que de refuser de faire quelque chose. Leurs entourages en profitent d’ailleurs bien souvent parce qu’ils savent qu’ils ne pourront rien leur refuser. Ces personnes « trop gentilles » sont tout simplement faibles. Au plus profond d’elles-mêmes, elles sont peut-être méchantes, qui sait ? Mais, ne parvenant pas à s’imposer, elles se font passer pour des personnes qui acceptent tout, donc pour des personnes gentilles.
Or, la gentillesse, ce n’est pas ça. C’est, comme je l’ai déjà dit, être serviable, aimable, attentionné, avenant. Ce n’est nullement être soumis, faible. Etre gentil n’est pas incompatible avec l’affirmation de soi. Je pense même qu’il est plus aisé d’imposer son opinion quand on est gentil plutôt qu’en vociférant et en « gueulant » des ordres. Mais, ça c’est mon point de vue.
Or, la gentillesse, ce n’est pas ça. C’est, comme je l’ai déjà dit, être serviable, aimable, attentionné, avenant. Ce n’est nullement être soumis, faible. Etre gentil n’est pas incompatible avec l’affirmation de soi. Je pense même qu’il est plus aisé d’imposer son opinion quand on est gentil plutôt qu’en vociférant et en « gueulant » des ordres. Mais, ça c’est mon point de vue.
La gentillesse attire
Dans la très grande majorité des cas, la méchanceté finit toujours par se retourner contre vous : les gens vous rejettent et vous finissez par vous retrouver seul. Tandis que la gentillesse attire les gens, à condition que cette dernière soit sincère et qu’elle n’impose pas de contreparties. Il est certain que si vous jouez la gentillesse pour soutirer des choses à quelqu’un, c’est que vous êtes, en fin de compte, une personne méchante et indigne de la confiance que l’on vous porte.
A l’heure actuelle, le gentil est suspect aux yeux de certains individus. Ces derniers, entourés d’aigris, de jaloux, d’envieux, n’imaginent même pas que des personnes puissent être serviables, attentionnées, amicales sans arrière-pensée aucune. Pourtant, cela existe bel et bien. Dommage pour ces soupçonneux : ils passent à côté de moments de partage et d’échange authentiques et incontestables. Si vous, gentil, vous rencontrez ce genre d’individus, passez votre chemin, ne vous occupez de ce qu’ils peuvent dire et continuez à être gentil. Gardez en tête que c’est vous qui avez raison.
C’est vrai que c’est plus facile et plus simple d’être méchant que d’être gentil. Un méchant vous dira « merde » ou « dégage » et basta, l’affaire est réglée ! Tandis que le gentil prendra en compte votre opinion, dialoguera avec vous, vous aidera si vous avez des problèmes et ça, cela demande plus de temps et certainement plus… d’intelligence.
A l’heure actuelle, le gentil est suspect aux yeux de certains individus. Ces derniers, entourés d’aigris, de jaloux, d’envieux, n’imaginent même pas que des personnes puissent être serviables, attentionnées, amicales sans arrière-pensée aucune. Pourtant, cela existe bel et bien. Dommage pour ces soupçonneux : ils passent à côté de moments de partage et d’échange authentiques et incontestables. Si vous, gentil, vous rencontrez ce genre d’individus, passez votre chemin, ne vous occupez de ce qu’ils peuvent dire et continuez à être gentil. Gardez en tête que c’est vous qui avez raison.
C’est vrai que c’est plus facile et plus simple d’être méchant que d’être gentil. Un méchant vous dira « merde » ou « dégage » et basta, l’affaire est réglée ! Tandis que le gentil prendra en compte votre opinion, dialoguera avec vous, vous aidera si vous avez des problèmes et ça, cela demande plus de temps et certainement plus… d’intelligence.
La gentillesse rend plus heureux
Alors, je cris haut et fort : « Soyez gentil ! ». Cessez de jalouser, d’envier les autres. Cessez de les rabaisser, de vouloir les soumettre. Cessez de vous mettre en colère pour des choses futiles. Cessez d’entrer en conflit permanent avec autrui. Soyez aimable, serviable. Prenez l’habitude de dialoguer. Dites à votre entourage que vous les aimez. Occupez-vous de votre famille, de vos enfants.
Et, vous verrez, vous serez plus heureux. C’est prouvé ! Des scientifiques américains, suédois et finlandais ont montré que la gentillesse est bonne contre le stress, l’anxiété et la déprime et renforce même votre système immunitaire ! Donc, la gentillesse vous fait vivre plus longtemps. Alors, n’hésitez plus : soyez gentil, vous ne le regretterez pas !
Et, vous verrez, vous serez plus heureux. C’est prouvé ! Des scientifiques américains, suédois et finlandais ont montré que la gentillesse est bonne contre le stress, l’anxiété et la déprime et renforce même votre système immunitaire ! Donc, la gentillesse vous fait vivre plus longtemps. Alors, n’hésitez plus : soyez gentil, vous ne le regretterez pas !
Première publication sur notre ancien site le Mercredi 26 novembre 2008, modifié ce jour.