Sur son terrain de graves situé sur les coteaux de Faudoas, à 1 kilomètre du village, plein Ouest, caillouteux à l'extrême, le Faudoassien Joël Santin cultive à la fois sa vigne et son vaste jardin, le tout dans un souci de biodiversité. Il y a deux ans, cet ancien électricien a fondé une association inscrite au «Journal officiel», «Higaro 82». Le but de cette dernière est simple: produire et consommer comme autrefois; conserver le patrimoine de variétés anciennes fruitières et environnementales; poursuivre la tradition avec la fête des vendanges. Que l'on ne s'y trompe pas, Joël Santin est l'antithèse du doux rêveur. Ce n'est pas un passéiste mais quelqu'un qui a un gros bagage, des techniques de productions sans pesticide et à échelle humaine. Tout a commencé il y a deux ans et demi, par la plantation d'une petite vigne avec des plants anciens agréés. Elle se compose, pour le moment, de 421 pieds, dont 390 essentiellement formés de cépages de tradition, tanat, colt et syrah le reste étant composé de raisins à déguster, muscat de Hambourg, muscat d'Alexendrie, italia, exalta, sans oublier le chasselas. Actuellement, deux comportes de raisin ont été récoltées; dans trois ans, elle seront six. Un seul traitement: la bouillie bordelaise bio.
Un jardin extraordinaire. Joël Santin cultive non seulement de la vigne mais exploite aussi un jardin potager et un verger sur 1 hectare. à noter que Joël préfère dire 10 000 m2 car cette appellation exprime le désir de s'attacher personnellement à chaque mètre carré, de le bichonner, non pour des rendements intensifs mais pour laisser le temps aux plantes de s'y adapter. On y trouve de tout: légumes provenant de graines anciennes sélectionnées, des tomates du monde entier environ, cinquante sortes de légumes et cent variétés. En outre, Joël a planté cinquante-deux arbres d'espèces rares provenant de conservatoires et de pépinières anciennes. Candide avait raison, il faut cultiver son jardin, le bonheur est là, et Joël Santin y est parvenu.
Un jardin extraordinaire. Joël Santin cultive non seulement de la vigne mais exploite aussi un jardin potager et un verger sur 1 hectare. à noter que Joël préfère dire 10 000 m2 car cette appellation exprime le désir de s'attacher personnellement à chaque mètre carré, de le bichonner, non pour des rendements intensifs mais pour laisser le temps aux plantes de s'y adapter. On y trouve de tout: légumes provenant de graines anciennes sélectionnées, des tomates du monde entier environ, cinquante sortes de légumes et cent variétés. En outre, Joël a planté cinquante-deux arbres d'espèces rares provenant de conservatoires et de pépinières anciennes. Candide avait raison, il faut cultiver son jardin, le bonheur est là, et Joël Santin y est parvenu.